Les travaux du sociologue Baptiste Coulmont ont démontré que le prénom reçu à la naissance, qui est un miroir de la condition socio-culturelle, est corrélé aux pourcentages de résultat du bac. Ainsi 22% des "Joséphine" obtiennent la mention "très bien" contre seulement 3% des "Dylan" ou des "Brandon".
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Enfin j’ai compris pourquoi j’ai pas eu le bac
Confusion causalité et corrélation.
Bref : à capacités cognitives équivalentes, Charles fils d’un féru de sciences et d’arts de la Renaissance qui a les capacités d’offrir des visites culturelles onéreuses à sa progéniture aura + de chance d’obtenir son bac que Dylan fils d’un fana de Beverly Hills dont le seul loisir demeure la télé faute de moyens.
En revanche l’exemple de « Mohamed » est maladroit en cela qu’on suppose que tous ceux dont l’enfant s’appelle ainsi sont pauvres. Ce n’est pas le cas dans les pays musulmans où le prénom se retrouve à tous les niveaux. En revanche en Europe, il est vrai que les populations issues de l’immigration se retrouvent défavorisées scolairement, uniquement parce que la plupart sont issues de classes ouvrières (Rien à voir avec leur culture d’origine) et souffre du même problème que "Dylan". Abstraction faite des problèmes de discriminations raciales existantes dans le milieu professionnel mais pas à l’occasion d’un baccalauréat anonyme.
Cette anecdote me fait penser au livre « freakonomics » de Steven Levitt
Zut je fais partie des 78% de Joséphines qui n’ont pas eu la mention sacrée !