Le droit de cuissage selon lequel un seigneur aurait eu le droit d'avoir des relations sexuelles avec la femme d'un vassal ou d'un serf la première nuit de ses noces est une légende, largement répandue par les Lumières afin de dénigrer la monarchie du Moyen-Age.
Commentaires préférés (3)
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le droit féodal était très complet, et très respecté. Le seigneur n avait pas le pouvoir absolu, et devait rendre des comptes quand il dépassait la loi. C est surtout sous Louis XIV que les pouvoirs se sont concentrés
Quand aux filles esclaves abusées par leurs maîtres dans les colonies, ceci se passe majoritairement... à l'époque coloniale... Donc à partir de la Renaissance, après le Moyen-Age (à partir du XVIème siècle).
Où comment salir un Régime en l'accusant de supposés crimes que l'on commet soit-même.
De plus, on a beaucoup d'archives en tout genre datant du Moyen-Age et le fait que ce droit de cuissage ne soit mentionné dans absolument aucun texte juridique ni coutumier tend à penser que le raisonnement le plus logique soit qu'en effet, le droit de cuissage soit une belle invention (tout comme le fait de prétendre que les gens pensaient que la Terre était plate).
Enfin, les serfs n'étaient pas des esclaves, mais des citoyens avec un ensemble de droits et de devoirs strictement inscrits dans la loi (juridiction ou coutume). Et le clergé ne s'est jamais gêné d'attaquer la noblesse, surtout s'il y avait quelques subsides à récupérer derrière (le clergé étant de toute façon issu de la noblesse).
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A y réfléchir c'est vrai que le droit de cuissage impliquerait la naissance d'un 'bâtard', une colère profonde du peuple contre le seigneur, le risque de maladies pour la famille royale...pas très prudent pour quelqu'un qui aurait eu les moyens de se faire plaisir largement autrement. Peut être plutôt un droit jamais appliqué mais existant pour calmer d'éventuelles velléités contre le seigneur...
Anecdote intéressante, et les sources ne le sont pas moins... On s'apperçoit qu'on aura du mal à avoir une certitude sur le sujet tant les "conditionnels" sont utilisés.
On dit souvent "il n'y a pas de fumée sans feu" ; on peut imaginer dès lors que, si ce droit de cuissage n'était pas véritablement, comme on le pensait, un "droit" seigneurial officiel, les cas ont été sûrement très nombreux. Les serfs n'étaient ni plus ni moins que des esclaves qui appartenaient aux seigneurs contre protection... Et on a l'exemple, indiscutable celui-là, de la manière dont étaient traitées par les "maîtres" les jeunes filles "esclaves" dans les colonies.
Et même si une source précise que les sanctions pouvaient être lourdes pour les seigneurs (par le Clergé), on imagine mal un serf aller déposer plainte contre son seigneur, et on imagine mal, au cas où, les représentants de l'église sanctionner le seigneur.
Donc à mon sens, ça devait bien exister quand même :) Les révolutionnaires de 1789 n'ont pas tout inventé pour servir leur cause.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le droit féodal était très complet, et très respecté. Le seigneur n avait pas le pouvoir absolu, et devait rendre des comptes quand il dépassait la loi. C est surtout sous Louis XIV que les pouvoirs se sont concentrés
Quand aux filles esclaves abusées par leurs maîtres dans les colonies, ceci se passe majoritairement... à l'époque coloniale... Donc à partir de la Renaissance, après le Moyen-Age (à partir du XVIème siècle).
Où comment salir un Régime en l'accusant de supposés crimes que l'on commet soit-même.
De plus, on a beaucoup d'archives en tout genre datant du Moyen-Age et le fait que ce droit de cuissage ne soit mentionné dans absolument aucun texte juridique ni coutumier tend à penser que le raisonnement le plus logique soit qu'en effet, le droit de cuissage soit une belle invention (tout comme le fait de prétendre que les gens pensaient que la Terre était plate).
Enfin, les serfs n'étaient pas des esclaves, mais des citoyens avec un ensemble de droits et de devoirs strictement inscrits dans la loi (juridiction ou coutume). Et le clergé ne s'est jamais gêné d'attaquer la noblesse, surtout s'il y avait quelques subsides à récupérer derrière (le clergé étant de toute façon issu de la noblesse).
De toute manière je crois qu'à l'époque si le roi voulait se servir il se servait, droit de cuissage ou non
Le droit de cuissage est sans doute inspiré du droit de "formariage", un droit pour le coup bien réel et qui a existé durant l'époque féodal.
A l'époque les serfs étaient attachés à la terre de leur seigneur et donc par conséquent se marier en dehors de la seigneurie n'était pas possible. Sauf pour une jeune fille, auquel cas le père de celle-ci devait payer trois sous au seigneur afin que celui-ci permette à la jeune fille de quitter le domaine seigneurial.
Voilà voilà, c'est sans doute de là que vient cette légende :-)
Ce n'est qu'une seule de toutes les légendes inventées par tous les esprits pré et post-révolutionnaires afin de dénigrer la monarchie.
Il est clair que sans les calomnies et les crimes, la république n'aurait pas tenu si longtemps.
L'Histoire a conservé le nom de nombreuses maitresses royales, nobles ou roturières, qu'étaient déjà mariées, et il est fort probable que, si le roi le faisait lui-même, beaucoup de membres de la haute noblesse se livraient eux aussi à cette pratique...
Il a fallu attendre le voyage de Schoelder en 1840 et sa pétition de 1847 pour que l'abolitionisme ait enfin une écoute à Rome. Et même là encore, le discours reste ambigüe et divisé sur le sujet.
Qui pour interdire a tel ou tel roi de trousser une femme où un homme d'ailleurs...
À Une époque ou tout est permis pour le Cadore.
Magnifique. Merci...
-Viens la, bonniche!
-Je sais pas si je me fais bien comprendre... Mr-Strauss-Kahn pouvez-vous m'éclairer?
-Attendez, je sors de la douche.
D'autant que l'esclavage existe encore de nos jours...