Dans l'Egypte Antique, les personnes de petite taille (atteintes de nanismes) jouissaient d'un statut privilégié : on considérait que ces personnes avaient des dons célestes. Leur statut leur garantissait un rang social élevé, et certains furent enterrés près des tombes royales.
Par ailleurs, la grande proportion de personnes atteintes de nanisme dans l'Égypte antique semble indiquer que l'on en faisait venir depuis les contrées voisines.

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Cela me conforte dans ce que je pense : le mal ne réside pas dans le mot (ou l'expression) et ce qu'il représente, mais dans la manière dont il est utilisé (sarcasme, insulte,.. ) mais surtout dans la façon dont il est interprété par les interlocuteurs.
Bien évidemment mais a vous entendre on penserait que c est une mauvaise chose. Le mot prend tout son sens selon a qui il s adresse et comment la personne le comprend. Si un mot par sa mauvaise utilisation répété change de sens au cours de l histoire il me paraît logique de l utiliser sous son sens courant. A moins de vouloir passer son temps à faire des disgression de type "au sens étymologique du terme" (attention l un empêche pas l autre , j utilise les mots la plupart du temps selon leur sens courant mais je me permet parfois car la notion est complexe d utiliser un mot sous sa forme étymologique en le précisant ).
Prenez l exemple du mot énervé. Il y a encore 100 ans il caracterise quelqu'un de mou , sans nerf. Donc aux antipodes de ce que comprennent les gens aujourd'hui. Certains peuvent toujours dire "cette personne est énervé au sens étymologique" mais il me paraît logique de ne plus utiliser ce mot dans ce sens pour ne pas créé de confusion.
Aussi si certains mots deviennent au fil du temps des mots a connotations pejoratives (clochard, ..) il me paraît normal de chercher a sortir de l a priori.
"Les linguistes savent depuis longtemps que c'est par les mots que nous pensons et non l'inverse"
Oui la théorie a plus d'un siècle et faisait l'unanimité chez les linguistes. Depuis elle est beaucoup plus discutée et contredite notamment par les neuropsychologues et les spécialistes des sciences cognitives.
"deux personnes parlant 2 langues différentes penseront différemment, c'est ce qui donne la merveilleuse disparité de la communauté humaine".
Deux personnes parlant la même langue penseront aussi differemment. Les différences induites par la langue sont d'une part difficile à séparer de celles induites par la culture et l'éducation, et d'autres part plus axée sur la représentation du monde et de la notion de réalité que sur les rapports humains et à la société.
Bref pour moi voir le combat des mots comme quelque chose d'essentiel à l'heure actuelle c'est comme vouloir arrêter la gangraine avec du fil et une aiguille.
Ça n'est pas l'aspect que je souhaitais souligner. Simplement, le fait d'inscrire sur un CV ces appellations-qualificatifs, peut permettre à un postulant à un emploi, de se sentir quelque peu, valorisé. Étant à la retraite, mon long CV comporte en début d'activité des titres plus "glorieux" que n'était la réalité du poste ;-)
Toutes ces explications sur les mots pour finir par écrire "gangraine"...
lol en effet c'est important de soigner sa chute.
Pour nourrir le débat HS voici une anecdote vielle de 5 ans dont les commentaires s'étaient orientés eux aussi sur le politiquement correct:
secouchermoinsbete.fr/69321-dans-willow-les-mechants-ont-le-nom-de-critiques
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'en 5 ans la bien-pensance a fait un sacré bond !
J'invite par ailleurs (pour ceux qu'un point de vue étayé mis en humour intéresse) a regarder la merveilleuse saison 19 de South Park traitant du politiquement correct et de la gentrification.