Ce n'est pas parce qu'elle est bio que l'agriculture n'utilise pas de pesticides. Elle doit utiliser des pesticides naturels, ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils sont sans danger. Le sulfate de cuivre, par exemple, est un fongicide naturel, efficace pour lutter contre les champignons parasites, mais toxique pour les humains et les animaux.
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Ton sulfate de cuivre blanc était anhydre avant de devenir bleu, donc hydraté.
"L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés." ?
Ça parle de culture intensive de pesticides et en particulier des néonicotinoïdes, d'importation de reines mais pas d'agriculture bio...
T'as une position de principe et tu cherches des sources qui vont dans ton sens... quitte à ne retenir que ce qui t'arranges dans ces sources. Et là t'es même hors sujet. Du grand n'importe quoi.
"L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés." ?"
Il s'agit de l'introduction de l'article, qui reprend ce que l'on pensait ces 20 dernières années, d'où le "présumées", et que tu as soigneusement retiré de son contexte. L'article ne fait aucun classement.
"Ça parle de culture intensive de pesticides et en particulier des néonicotinoïdes, d'importation de reines mais pas d'agriculture bio..."
Ça parle d'agriculture. L'agriculture bio fait partie de l'agriculture.
Et j'ai apporté une autre étude montrant que l'agriculture bio a aussi une influence néfaste.
"T'as une position de principe et tu cherches des sources qui vont dans ton sens... quitte à ne retenir que ce qui t'arranges dans ces sources. Et là t'es même hors sujet. Du grand n'importe quoi."
C'est ta seule réaction face à des données qui te contredisent ? Attaquer ton contradicteur plutôt que de chercher à fournir des données allant dans ton sens ? Quelle pauvreté d'argumentation... Ta perte de temps et d'énergie ne fait pas progresser le débat.
Les seules données contradictoires que tu as fournies était une étude financée par l'industrie du bio, en contradiction directe avec une autre étude fournie par toi-même, dans le même commentaire.
Si tu veux démontrer que je sélectionne ce qui va dans mon sens, apporte au moins des données contradictoires sérieuses.
J'ai sélectionné des données tout court, qui justifient ce que j'avance. Si tu veux démontrer que ces sources sont biaisées, il va falloir faire autre chose que simplement l'affirmer en m'insultant.
L'article du CNRS met en garde sur une pluralité de facteurs et en particulier : les néonicotinoïdes, la suppressions systématique de certaines fleurs et l'importation de reines.
Montres moi, précisément, où cet article du CNRS accuse l'agriculture bio d'être responsable de l'effondrement de la population d'abeilles.
Utilisons les mots qu'il convient : TU as présenté cette étude, je te laisse la paternité qui te semble être si importante.
Les niveaux de résidus sont très variables selon les régions et les produits. Par exemple, une étude du département de l'agriculture US a trouvé des traces de pesticides bio, le spinosad et l'azadirachtine A/B, dans 20% d'échantillons de laitues bio examinées.
www.npr.org/sections/health-shots/2011/06/18/137149149/for-pesticides-apples-are-worst-onions-the-best
Encore une fois, les niveaux de résidus de pesticides trouvés dans la nourriture bio et la nourriture conventionnelle ne sont pas dangereux. Si tu souhaites montrer que ça n'est pas le cas, amène des preuves de décès ou maladies dues aux résidus de pesticides.
Par contre, parlons de ce qui tue et rend gravement malade des consommateurs :
En 2006, deux épidémies d'infection à la dangereuse E.Coli ont eu lieu aux Etats-Unis. Il y a eu des morts et des cas très graves. On a retracé cette infection à des laitues et épinards bio.
D'après le "Center for Global Food Issues", le bio fait 1% des ventes aux US, mais est responsable de 8% des cas d'infection à l'E.Coli
Une étude de 2008 de l'Université du Minnesota a montré que les produits organiques étaient contaminés pour près de 10% par la bactérie dangereuse E. Coli, contre 1,6 % des échantillons issus de l'agriculture conventionnelle.
www.cnsnews.com/news/article/organic-food-has-significantly-higher-contamination-study-finds
Ça tue des gens, ça a été répertorié, tracé, étudié, et ça ne vient pas de l'agriculture conventionnelle.
Petit rappel s'il le fallait, que les pesticides bio ne sont pas moins potentiellement toxiques, l'agriculture bio utilise entre autres :
- de la roténone, dont on a démontré qu'elle provoquait les symptômes de la maladie de Parkinson, et qui est un poison "naturel" utilisé par des tribus de chasseurs
- du pyrèthre qui est cancérigène
- de la sabadilla, hautement toxique pour les abeilles
On pourrait aussi parler des anti-fongiques pour la culture des vignes, dont la version bio est efficace 7 jours, pour 21 jours sur la version optimisée pour l'agriculture conventionnelle. Ça fait 2 tours de tracteur en moins que le bio, avec les émanations de gasoil et le tassement de terrain qu'ils impliquent.
"L'article du CNRS met en garde sur une pluralité de facteurs et en particulier : les néonicotinoïdes, la suppressions systématique de certaines fleurs et l'importation de reines.
Montres moi, précisément, où cet article du CNRS accuse l'agriculture bio d'être responsable de l'effondrement de la population d'abeilles."
Tout comme l'étude rapportés par Horizons, l'article du CNRS montre que l'agriculture est loin d'être le seul facteur du syndrôme d'effondrement des colonies d'abeilles. Ni plus, ni moins. C'est pour cela que j'ai écrit que l'article du CNRS allait dans le sens de l'article d'Horizons.
Le reste n'est que ton propre tricotage de ce qui a été écrit : encore une fois tu transformes, personne n'a dit que l'agriculture bio était responsable du syndrôme. Ni qu'elle n'y participait pas, d'ailleurs.
Pourquoi des études sont-elles menées et pourquoi légifère-t-on ? Parce qu'il n'y a pas de risque ?
www.cancer-environnement.fr/326-Pesticides.ce.aspx
Ce qui est pointé dans le rapport du CNRS ce sont principalement les pesticides néonicotinoïdes. Pesticides que le bio n'utilise pas.
Et tu en retiens quoi ? Que comme l’agriculture n'est pas la seule cause, l'agriculture bio n'est pas une solution. Diantre.
Enfin, jusqu’à maintenant le débat portait sur les pesticides mais subitement tu parles de la bactérie E. Coli...
En plus ta source n'est clairement pas neutre car elle provient de "Conservative News Service" : un média américain qui défend une ligne conservatrice...
J'imagine que tu ne sais plus quoi faire pour ne pas perdre la face tellement ton argumentation est indigente.
Sais tu seulement que l'article que j'ai publié vient d'horizons car il n'as pas été diffusé ailleurs que dans des journaux spécialisés ( l'étude allant dans le sens inverse de l'opinion publique) et que c'est l'étude la plus récente ayant été publié les autres ayant 3 ans au bas mot
Les pratiques on évoluées depuis
Mais apparemment ce cas est indéfendable.
Parce que c'est en vérifiant et revérifiant que la législation sur les niveaux d'application est respectée que l'on assure la sécurité sanitaire.
"www.cancer-environnement.fr/326-Pesticides.ce.aspx"
Je n'ai rien lu dans cet article qui contredise ce que j'ai écrit.
Les pesticides sont évidemment dangereux au-delà d'un seuil donné. Et la législation est là pour s'assurer que les résidus sur les produits de consommation sont bien en-dessous de ce seuil.
"Ce qui est pointé dans le rapport du CNRS ce sont principalement les pesticides néonicotinoïdes. Pesticides que le bio n'utilise pas."
Oui, et personne n'a écrit le contraire. Mais le bio utilise la "miraculeuse" huile de Neem, elle aussi très dangereuse pour les insectes pollinisateurs, à des doses inférieures à celles utilisées dans l'agriculture. Ne va pas me dire qu'un apiculteur n'est pas au courant.
www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2596
"Et tu en retiens quoi ? Que comme l’agriculture n'est pas la seule cause, l'agriculture bio n'est pas une solution. Diantre."
Raté, tu n'as encore rien compris. Je vais donc le répéter une nouvelle fois : j'ai donné en référence cette article pour montrer que le syndrome d'effondrement des colonies était loin d'être lié à la seule cause de l'agriculture. C'était une réponse à un de tes commentaires où tu traitais les agriculteurs conventionnels d'empoisonneurs. Toujours dans la finesse.
"Enfin, jusqu’à maintenant le débat portait sur les pesticides mais subitement tu parles de la bactérie E. Coli..."
J'ai donné cet autre exemple pour appuyer que non, les produits issus de l'agriculture bio ne sont pas plus sûrs ni meilleurs pour la santé que l'agriculture conventionnelle. Je suis en plein dans le sujet.
"En plus ta source n'est clairement pas neutre car elle provient de "Conservative News Service" : un média américain qui défend une ligne conservatrice...
J'imagine que tu ne sais plus quoi faire pour ne pas perdre la face tellement ton argumentation est indigente."
C'est probablement la cerise sur le gâteau :).
Que ne comprends-tu pas dans "une étude de l'Université du Minnesota" ? L'article donne le contexte de l'étude, voilà tout. Mais ce n'est pas le site en source qui a réalisé l'étude. Que le mot "conservatisme" te donne des boutons n'a rien à voir là-dedans.
Une simple recherche te permettrait de trouver d'autres sources tout seul, mais comme il faut décidément tout faire, voici un contexte plus large, qui parle aussi de cette étude, d'un site d'un excellent site scientifique renommé :
blogs.scientificamerican.com/science-sushi/httpblogsscientificamericancomscience-sushi20110718mythbusting-101-organic-farming-conventional-agriculture/#
C'est tout de même mieux qu'un produit parasitant les plantes et celles alentours, car bien utilisé il n'y a plus de problème. Bon par contre pour le trajets et la pollution engendrés, en effet, achetez au producteur bio du coin ... et des fruits de saison
Le bio n'est pas non plus meilleur (sur des tests en aveugle), ni sain. Par exemple, il est de nouveau possible depuis récemment d'utiliser le sulfate de cuivre, très toxique, dans le bio. Qui s'en est offusqué ?
C'est simplement un label permettant de vendre plus cher.