La résistance des peuples de l'Himalaya et notamment des Tibétains à la raréfaction de l'air résulte de gènes spéciaux dont ils disposent. Ceux-ci leur permettent d'utiliser moins d'oxygène pour la respiration, ce qui est utile en altitude où l'oxygène est plus rare. Ces gènes viennent d'une ancienne espèce d'hominidés, l'Hominidé de Denisova, disparu il y a 40 000 ans.
Tous les commentaires (135)
Ce qui gêne, ce sont les Français... Ce n'est pas génétique !
On est tous égaux mais...
(je laisse le soin aux modérateurs d'ajouter des fautes, et de supprimer tout ce que je n'aurais pas du dire)
Mais anti-franchouillards, ça oui.
certaines notions vous echappent peut-etre.
Les mécaniciens vérifient peut-être la pression des pneus en psi (pound per square inch). Au fait, tiens, je ne sais pas, comment fait-on dans une station-service française?
Mais j'ai décollé et atterri de nombreuses fois - jusqu'ici exactement les mêmes -, un peu partout dans le monde, et la tour ne m'a jamais donné que la pression au sol (QFE) et celle recalculée au niveau théorique de la mer (QNH), qui permettent de savoir respectivement la hauteur et l'altitude sur les altimètres, toujours en hPa. Une fois parvenu en croisière IFR, on se met en niveau de vol standard, 1013 hPa.
Parlons donc de ce que nous savons, au lieu d'inventer.
(en bar pour l'anecdote)
Vous pouvez décoller autant de fois que vous le voulez, à part à finir en orbite, vous finirez toujours au sol... Pour le reste, je n'ai jamais dit que le psi était utilisé pour le calcul de l'altitude... Mais pour info, dans les avions (en aéro en générale) il existe une tripoté de systèmes qui pour certains fonctionnent avec des pressions (hydraulique, pneumatique).
Mais bon, j'ai bien compris que vous n'étiez pas raciste contre le franchouillard que je suis, et ouvert à toutes les théorie du moment qu'elles vont dans votre sens.
Atterrissez où vous voulez, maitriser google ne fait pas de vous un érudit.
Edit : un pilote qui ne connait pas son avion est un pilote mort.
On ne parle pas de race non pas à cause de la connotation qui est associée au terme (et l'émulation/classement qui y est associé) mais parce que les races humaines n'existent pas.
Les races sont des spécificités au sein d'une espèce, identifiables génétiquement. Or l'espèce humaine est une convention de langage, mais pas une réalité biologique : Ce qui détermine une espèce est la capacité à se reproduire au sein de ses membres (membres génétiquement identifiables et différents des autres espèces) afin de transmettre des caractères héréditaires issus des générations précédentes.
Par exemple, un mulet ne peut pas se reproduire, ce n'est pas une espèce. Un chien et un chat ne peuvent se reproduire ensemble, ce sont des espèces différentes.
Seulement... L'Homme (Homo Sapiens) s'est hybridé au cours de l'évolution avec plein d'autres "espèces humaines" (Néandertal, et Cie) issues de régions différentes et à des périodes différentes aboutissant à des croisements spécifiques. Il existe un nombre incalculable de variations au sein de de ce que l'on appelle à tort "espèce humaine" qui n'est par définition pas une espèce, et qui ne peut donc contenir de races.
On parle alors de "populations".
Pour plus de renseignements, regardez la conférence de Léo Grasset (chercheur en biologie) : www.youtube.com/watch?v=Vc9opFFFmv8
Ou alors une des vidéos de sa chaine qui résume le sujet : www.youtube.com/watch?v=7NxgBPoBMT0
Mais ici, c'est la sélection naturelle qui a joué.
Source: mes cours de génomique en Médecine
Pour ceux qui ne comprennent rien à la génétique:
L'ADN est composé de 4 bases azotée (en vérité de nucléoside pour etre plus précis car nucléoside = base azotée + phosphate(s)) qui sont A T G C
Ces nucléosides sont s'enchaînent pour former un brin, ces brins se mettent à deux pour former l'ADN.
Un variant, c'est par exemple si être "normal" c'est avoir un T à la position 178 à un endroit de l'ADN donné et bien la personne à qui a un variant à autre chose qu'un T, ça peut être pathologique dans ce cas ce sont les maladies génétiques ou être parfaitement Bénin comme la blondeur.
Donc le terme "race" est inadapté ici, puisque un variant s'il atteint 1% de la population est considéré comme un polymorphisme, c'est-à-dire, un gène commun. Il le serait si deux peuples sont significativement différents autant phénotypiquement (du point de vue macroscopique) que génétiquement (et 1% c'est beaucoup en Medecine)
Et même s'il le variant n'atteint pas 1%, il serait toujours inadapté de parler de "race" puisqu'on partage 99,98% d'ADN en commun
J'ajoute à propos du mot "espèce" que le terme est de toute façon quasi impossible à définir de façon claire aujourd'hui à cause de tout ce qu'on a pu observer, comme contrexemples à la définition à peu près admise, notamment le cas des hybridations entre H. sapiens et H. neandertalensis mais aussi plus actuellement entre, par exemple, le grizzly (Ursus arctos) et l'ours polaire (Ursus maritimus) qui donnent un grolar/pizzly. Il existe aussi des espèces bien distinctes qui sont très difficiles à différencier et qui pourraient encore mettre à mal la définition d'espèce s'il y a hybridation un jour, comme les deux espèces de gorilles en Afrique, Gorilla gorilla et Gorilla beringei qui n'ont de différent (j'exagère mais c'est pas loin d'être ça) que leur localisation géographique, l'une vit à l'Est de l'Afrique et l'autre à l'Ouest. J'ai pris que les premiers exemples qui me viennent à l'esprit mais y a sûrement ce genre de choses chez les plantes, les champignons et les procaryotes aussi. En bref, le problème, je pense, c'est qu'on veut ranger le vivant dans des petites cases fixes, dont les changements pour produire du nouveau de façon notable vont se faire tous d'un coup, sauf qu'en vrai ça marche pas comme ça.
Sources : mes profs de bio de première et deuxième années de prépa et ma prof de paléobio en 3è année de licence.
PS : Je crois que DirtyBiology a dû faire une vidéo qui explique le problème bien mieux que moi mais je suis pas sûr et j'ai trop la flemme de chercher et mettre le lien, s'il y a x)
Je croyais que pour les giraphes c était un coup de ce satané Scrat ?!
"Contemporain de l'Homo sapiens, Neanderthal n'était ni son ancêtre, ni son descendant... ce sont deux espèces bien distinctes ou deux sous-espèces selon les scientifiques."
www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-homo-neanderthalensis.php
Concernant Denisova, c'est plus compliqué : n'ayant en tout et pour tout retrouvé qu'une ou deux phalange et une molaire, comme tu l'as précisé, il est difficile d'établir une comparaison morphologique avec les autres hominidés, forcément :). Mais les proximités génétiques montrent un ancêtre commun (300.000 ans) entre Denisova et Neandertal, qui sont plus proches qu'avec l'Homme moderne (Homo sapiens, ancêtre commun à 400.000 ans environ)
www.hominides.com/html/actualites/neandertal-denisova-tres-proches-0786.php
www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-homo-neanderthalensis.php
La génétique est arrivée après, avec l'analyse de l'ADN mitochondrial. Les mitochondries sont des sortes de cellules dans nos cellules, héritage d'une relation symbiotique avec des bactéries. C'est un ADN qui est plus résistant dans le temps que l'ADN du noyau. Mais l'analyse de ces différences entre espèces est très complexe, comme expliqué dans ce lien que j'ai partagé précédemment :
www.hominides.com/html/actualites/neandertal-denisova-tres-proches-0786.php
Donc pour répondre directement à ton commentaire en ayant placé le contexte, la séparation morphologique entre Neandertal et Homo sapiens est nettement marquée, ce n'est que très récemment (2010 de mémoire) que l'on s'est aperçu que nos ancêtres respectifs sont allés plus loin que le simple verre dans le bar du coin de la rue ;).
Ces mélanges ont tout de même été très ponctuels, les populations étaient bien moins nombreuses il y a 100.000 ans qu'aujourd'hui, et la proportion d'ADN de Neandertal chez l'Homme moderne est de moins de 5%.
Il y a eu des mélanges entre Homo sapiens et Denisova (cf. anecdote), mais aussi entre Denisova et Neandertal.
J'espère que ça répond à ta question ?
Je suis le seul à me demander si les Tibétains survivent dans nos contrées plus basses?