Sur un escalator, la pratique veut que l'on se met généralement à droite si l'on souhaite se faire porter et à gauche si l’on souhaite marcher. Cependant, des chercheurs londoniens ont prouvé que cette méthode ne réduisait pas du tout le flux de passagers. Au contraire, elle l’augmente de 31%.
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Je vois pas le rapport avec le flux de passager.
La personne qui est pressé marche a gauche, la personne qui ne l'est pas ou qui ne trouve pas l'energie necessaire se met à droite. C'est un comportement individuel impulsé par des motivations individuelles.
Si tout le monde se laissait porté, certe, le flux de voyageur serait réduit, mais tout le monde mettrait le temps maximum pour atteindre le bout. Et ce n'est justement pas l'intérêt recherché.
C'est plutôt clairement expliqué dans l'article du Parisien : si tout le monde reste statique sur un escalator le taux d'occupation est plus élevé et donc le nombre de passagers transportés dans un temps donné est plus important que si on a 2 files. La variable individuelle "temps nécessaire pour arriver au bout de l'escalator" n'est pas prise en compte (et en fait pas pertinente dans la problématique, limitée à la vision de l'exploitant).
Mouais, l'anecdote généralise beaucoup trop de choses à mon goût : l'expérience n'a été mené que sur une seule station (Holborn à Londres), qui est bien plus profonde que la plupart des stations de métro (donc des escalators + longs, et potentiellement moins de personnes qui marchent).
Ensuite, ce n'est vrai que quand le ratio personnes immobiles / personnes qui marchent est important, ce qui induit que la file de gauche est largement sous-utilisée. Ce qui est bel et bien le cas pour la station testée (cf ci dessus).
Donc généraliser ça à l'ensemble des escalators ... non, juste non.
P.S : Sur la forme, l'expression « des chercheurs londoniens » est un peu exagérée pour une simple expérimentation de TfL. Et ils n'ont clairement rien « prouvé » avec cette seule expérience.
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Je vois pas le rapport avec le flux de passager.
La personne qui est pressé marche a gauche, la personne qui ne l'est pas ou qui ne trouve pas l'energie necessaire se met à droite. C'est un comportement individuel impulsé par des motivations individuelles.
Si tout le monde se laissait porté, certe, le flux de voyageur serait réduit, mais tout le monde mettrait le temps maximum pour atteindre le bout. Et ce n'est justement pas l'intérêt recherché.
C'est plutôt clairement expliqué dans l'article du Parisien : si tout le monde reste statique sur un escalator le taux d'occupation est plus élevé et donc le nombre de passagers transportés dans un temps donné est plus important que si on a 2 files. La variable individuelle "temps nécessaire pour arriver au bout de l'escalator" n'est pas prise en compte (et en fait pas pertinente dans la problématique, limitée à la vision de l'exploitant).
Les Anglais font surement l'inverse de nous c'est pour çà :-)
Plus sérieusement, j'ai jamais compris les feignasses qui se laissent porter sur un escalator ! T'as 1000 x le temps de mourir !
Mouais, l'anecdote généralise beaucoup trop de choses à mon goût : l'expérience n'a été mené que sur une seule station (Holborn à Londres), qui est bien plus profonde que la plupart des stations de métro (donc des escalators + longs, et potentiellement moins de personnes qui marchent).
Ensuite, ce n'est vrai que quand le ratio personnes immobiles / personnes qui marchent est important, ce qui induit que la file de gauche est largement sous-utilisée. Ce qui est bel et bien le cas pour la station testée (cf ci dessus).
Donc généraliser ça à l'ensemble des escalators ... non, juste non.
P.S : Sur la forme, l'expression « des chercheurs londoniens » est un peu exagérée pour une simple expérimentation de TfL. Et ils n'ont clairement rien « prouvé » avec cette seule expérience.
Les gens qui prennent l’ascenseur ou les escalators ne sont pas tous des fainéants. Par contre, je ne comprends pas les gens en bonne santé et souvent pressés qui râlent dans l’escalator pour passer à gauche alors que l’escalier normal est juste à côté. Moi ça m’arrange, il n’y a jamais personne dans l’escalier et je vais plus vite que tout le monde qui est sur l’escalator.
Ma mère me disait toujours : prend l’escalier, c’est du sport gratuit !
C'est un effet semblable a ce qui se passe sur les autoroutes. Si on baisse la vitesse maximale, on peut augmenter la densité et donc augmenter le flux, et donc on diminue les embouteillages. Ça peut sembler contre intuitif. D'où les vitesses maximales réduites sur certains tronçons.
C'est évidemment vrai quand il y a une grosse densité de trafic. Quand je suis tout seul sur l'autoroute, je vais évidemment plus vite a 120 kmh qu'à 90 ...
Sources : 1 an à Londres à prendre les transports quotidiennement + l'article du Evening Standard en source
Non je fais bien référence aux gens apte à bouger leur derch !
Et bien ta mère est comme la mienne, en général je prends aussi les escaliers, c'est plus sain :-)
En fait leur "expérience" n'a rien de bien compliqué et la simplification extrême des journaux et de l'anecdote (et ce titre encore une fois putaclique) induit grossièrement en erreur.
En gros on a trois options :
1 La règle est de rester immobile
2 La règle est de marcher
3 La règle est de diviser l'escalator en deux files, une qui marche, une immobile.
Dans le cas de la 3ème option, si le taux de personne immobile est >50% et que le taux de remplissage est >1. Evidemment que la file immobile va s'engorger. De même si le taux de personne immobile est <50% ce sera la file qui marche qui s'engorgera.
Il s'agit de mathématique de base.
Et donc avec l'option 3 on aura tout le monde qui sera content en dehors des heures d'affluence car chacun pourra avancer au rythme qui le souhaite mais les personnes représentant la plus grosse part (marche immobile d'après l'étude) vont attendre plus longtemps lors des heures de pointe.
Avec l'option 1, on a peu importe l'heure toutes les personnes qui veulent marcher qui devront attendre mais en heure de pointe le flux sera optimale. Ca veut dire que si vous avez un train et que vous êtes limites, vous ne pourrez pas aller plus vite qu'importe l'affluence.
Avec l'option 2, tout le monde ira plus vite peu importe l'heure mais les gens qui voudraient rester immobile doivent marcher. (Et je ne prend pas en compte les personnes âgées, les handicapés etc. qui ne peuvent pas forcément monter des marches).
En gros la question qui se pose est : Est ce qu'on laisse la possibilité aux gens entre aller vite ou aller lentement ou bien impose-t-on à tout le monde d'aller lentement (avec 31% de différence avec l'autre option) ?
Perso je suis pour laisser aux gens le choix. Car je pense qu'on est prêt à sacrifier un tout petit peu de notre temps quand on est pas pressé pour que les personnes ayant des impératifs puissent aller plus vite.
Peut-être que les gens monteront plus vite mais une fois en haut on en parle des vieux qui mettent deux heures pour avancer ?
Un grand gaillard peut avoir des genoux en compote, une jeune fille peut faire de la tachycardie ou dès hypoglycémies, une personne peut avoir mal partout avec une sclerose en plaque...etc et toutes ces affections ne se voient pas du tout.
Veut que + subjonctif, par pitié...
PS : les fainéants trouvent toujours des excuses.
Quelle révélation! Et merci aux fonds de recherche publics de s’investir autant sur ces sujets qui feront avancer l’humanité !!
Je suis contente que ma 1ere anecdote soit publiée ! Merci.
Je vois qu'elle apporte de vives discussions ;)
Regardons les chiffres :
L'étude a montré que si l'escalator charrie habituellement 115 passagers par minute en heure de pointe, il en a transporté 151 lorsque ceux-ci restaient statiques.
Je suis une parisienne qui prend le métro 4x par jour, et je pense réellement que nous gagnerions du temps si les fils étaient statistiques. Comme sur une autoroute, les gens changent sans cesse de fil, dommage !