Pendant la Révolution culturelle chinoise, le photographe Li Zhensheng cacha sous son plancher des clichés montrant les abus du régime, sous couvert de son rôle de photographe officiel. Ces images interdites n’ont vu le jour qu’en 2003, révélant l’envers d’une propagande contrôlée et brutale.
Li Zhensheng, photographe au journal officiel Heilongjiang Daily, a utilisé son accès privilégié pour documenter les excès de la Révolution culturelle (1966–1976), tout en produisant des images conformes à la propagande officielle.
Il a conservé des négatifs secrets exposant des scènes de persécutions, de procès publics humiliants et d'autres horreurs. Ces photographies sont devenues une source historique inestimable après leur publication dans son ouvrage Red-Color News Soldier en 2003, offrant un rare témoignage visuel d'une période où la liberté d'expression était inexistante.
Commentaires préférés (3)
Toutes les atrocités commises pendant les guerres modernes (camps de concentration durant la WWII, unités secrètes japonaises 731 en Manchourie, goulags durant l’ère stalinienne, massacre au Rwanda dans les années 90..) tout a été documenté et sort petit à petit. En espérant qu’un jour l’humanité se réveillera sur les atrocités commises actuellement de par le monde (Gaza, Congo, Liban, Yémen..) qui se passe sous nos yeux, documentés en temps réel sans que cela ne soit condamné.
Quand on voit le nombre d'action légitime et juste voté à l'ONU mais annulé par un simple veto, je me dis que l'ONU ne sert vraiment à rien ou pas grand chose.
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Toutes les atrocités commises pendant les guerres modernes (camps de concentration durant la WWII, unités secrètes japonaises 731 en Manchourie, goulags durant l’ère stalinienne, massacre au Rwanda dans les années 90..) tout a été documenté et sort petit à petit. En espérant qu’un jour l’humanité se réveillera sur les atrocités commises actuellement de par le monde (Gaza, Congo, Liban, Yémen..) qui se passe sous nos yeux, documentés en temps réel sans que cela ne soit condamné.
On oublie souvent que les pays riches d’aujourd’hui se sont construit également dans la douleur (bien malheureusement).
Pourquoi cela changerait ?
Quand on voit le nombre d'action légitime et juste voté à l'ONU mais annulé par un simple veto, je me dis que l'ONU ne sert vraiment à rien ou pas grand chose.
Ça me fait penser à une enquête du journal Le Monde qui est parti sur la trace de Raoul Minot, " le photographe fantôme" du Paris occupé "1940-1942". Son travail photographique unique et ses accès privilégiés n'ont été découverts que très récemment et ont permis d'en apprendre plus sur la vie quotidienne parisienne sous l'occupation.
Donc en ce qui concerne les crimes actuels il va falloir une sacrée pression populaire pour qu'ils aient une chance d'être jugés. Pour Gaza par exemple, maintenant que Trump, soutient indéfectible de l'extrême droite israélienne, est au pouvoir, ça s'annonce très compliqué, à moins de changements importants dans l'opinion publique israélienne.
Ça existe vraiment ? C'est une vraie question. Ou alors tu voulais plutôt dire "accusé", comme quand tu parles d'inaction, et non pas "condamné".
En tous cas ce genre d'accusation importe surtout pour ceux qui les lancent et ceux qui les écoutent. En général ceux qui agissent et ceux qui en bénéficient n'en ont que faire.
Surtout dans le monde actuel, si on se met à écouter tous ceux qui accusent...
Pour rappel le droit d'ingérence a été inscrit dans le droit international sous la pression de la France, à la fin des années 90. Il y a eu des gros loupés, l'un des plus énorme et qui n'est que rarement cité : la Tchétchénie. Mais il y a eu aussi beaucoup d'actions concrètes et bénéfiques qui en ont résulté.
A la fin des années 80 pardon.
La devise de Guillaume d’Orange est toujours valable…
Quelques photos représentatives ici : www.lense.fr/li-zhensheng-les-negatifs-oublies-de-la-revolution-culturelle/
La violence du régime est explicite, c'est terrifiant !
C'est encore pire aujourd'hui avec des théatres urbains très denses pour les conflits modernes et des groupes qui n'hésitent pas à utiliser des populations civiles comme boucliers humains. Et ça c'est le côté "gentil" de l'histoire. Parfois, la guerre c'est des viols et des massacres de civils pour justement terroriser les populations et faire changer d'avis les dirigeants concernés.
Envoyer des bombes nucléaires ou appliquer le plan Downfall ? Le débat est encore ouvert aujourd'hui et personne ne saura un jour laquelle des solutions a permis de sauver le plus de vies. Quand Truman a pris la décision, les rapports militaires penchaient en faveur de la première solution pour éviter de trop nombreuses pertes américaines, japonaises (surtout civils d'ailleurs en cas d'invasion américaine) et autres (chinoises, vietnamienne, indonésienne) grace à l'arrêt quasi-immédiat des conflits en Asie.
Après il y a ceux qui confondent l'honneur et la fierté.