Dans les années 1930, Ford ne reculait devant rien pour faire régner l'ordre dans ses usines. La compagnie employait une véritable armée d'espions et de gros bras qui informait la hiérarchie et muselait la contestation. Ceci changea après la "bataille de l'Overpass", le 26 mai 1937 : des syndicalistes furent violemment attaqués par les hommes de main de l'usine de River Rouge. L'événement eut un grand retentissement et marqua l'opinion, forçant Ford à faire machine arrière.
Commentaires préférés (3)
Si Ford a dû faire machine arrière quant à ces méthodes dignes de la mafia, avait-ils la main pour impacter les salaires en guise de punition. Pas mal d’entreprises (hors France) ciblent les syndiqués en leur ôtant les primes, faisant d’eux les boucs émissaires et surtout un moyen dissuasif pour les autres salariés. Paradoxalement, dans plusieurs épisodes de « boss undercover », les exigences des salariés étaient minimes voire inexistantes alors que celles de la société toujours en hausse exponentielle.
Ne bois plus non-plus de Coca-Cola ou Fanta. N'utilise plus d'outils Bosch, ne monte plus dans les ascenseurs Thyssenkrupp, oublie Hugo Boss, évite les produits Siemens, Bayer, BASF et Hoechst. Et ne t'assure pas chez Allianz ;)
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Si Ford a dû faire machine arrière quant à ces méthodes dignes de la mafia, avait-ils la main pour impacter les salaires en guise de punition. Pas mal d’entreprises (hors France) ciblent les syndiqués en leur ôtant les primes, faisant d’eux les boucs émissaires et surtout un moyen dissuasif pour les autres salariés. Paradoxalement, dans plusieurs épisodes de « boss undercover », les exigences des salariés étaient minimes voire inexistantes alors que celles de la société toujours en hausse exponentielle.
Ses méthodes mafieuses et son appartenance au régime nazi m'ont toujours poussé à boycotter la marque.
Ne bois plus non-plus de Coca-Cola ou Fanta. N'utilise plus d'outils Bosch, ne monte plus dans les ascenseurs Thyssenkrupp, oublie Hugo Boss, évite les produits Siemens, Bayer, BASF et Hoechst. Et ne t'assure pas chez Allianz ;)
Il y a longtemps, j’ai travaillé dans une cartonnerie de Marseille, le patron avait trouvé une solution pour que les employés ne fassent pas grève. Il avait augmenté les salaires des responsables syndicaux. Du coup, ceux-ci, étaient plus conciliants avec le patronat.
Heu... j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais cette anecdote fait comme si il n'y avait "pas de ça chez nous" hors au contraire, ça a aussi bien sûr été le cas...
Ce genre de pratique a évidemment eu lieu en France jusqu'au moins les années 80, chez Renault et Citroen (probablement Peugeot aussi), en particulier via le SAC, Service d'Action Civique, très iié à Pasqua et au RPR, et notoirement connu pour l'assassinat du futur ex-premier ministre Robert Boulin en 79.
Y'avait pas que chez Ford...
On a toujours eu en France les petits contremaitres chez Renault et Citroen, parfois liés à l'extrème droite, qui faisaient du flicage. ça a toujours lieu aujourd'hui dans beaucoup d'usines. Lire les historiens de l'automobile comme Jean-Louis Jouvet.
Et il y avait en usine de l'entrisme de membres du SAC qui faisaient briseur de grève, tabassaient et ont même tué des distributeurs de tracts...
"nous au village aussi l'on a, de beaux assassinats" comme disait Brassens.
Bien entendu, en 1914, les classes dirigeantes imaginaient une guerre de quelques semaines ou mois. La possibilité d'avoir une union nationale dans chaque pays d'Europe, quelques frontières remaniées et des syndicats muselés.
"La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent bien mais.... ne se massacrent pas."
Paul Valéry