Moins connus que les procès de Nuremberg, la Première Guerre mondiale eut aussi ses procès : en 1921 les procès de Leipzig condamnèrent pour crime de guerre certains officiers allemands, mais le peu de condamnés et la clémence des jurys scandalisèrent l'opinion publique alliée. Cela contribua à ce que 25 ans plus tard, les peines à Nuremberg furent beaucoup plus sévères.
Ces procès firent aussi scandale en Allemagne car seuls des soldats allemands furent jugés.
Commentaires préférés (3)
Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles, ce qui est rare, mais ce qui était vraiment un peu plus problématique en 1945 c'est qu'ils ont été conçus spécifiquement comme ne respectant pas le principe de non-rétroactivité des lois pénales.
C'est-à-dire que concrètement, on ne peut normalement pas condamner quelqu'un pour des faits commis dans le passé qui ne sont devenus des crimes que par la suite. Si j'interdis l'alcool aujourd'hui je ne peux pas te jeter en prison pour avoir bu une bière hier. Et on comprend tous très facilement pourquoi ce principe est plutôt universel, c'est une des bases de la sécurité des citoyens face aux arrestations arbitraires.
Pour faire condamner les Nazis, on s'est donc permis de faire une petite entorse au règlement, étant donné que les actions englobées dans la notion de crimes contre l'humanité sont des actions habituellement réprimées, comme l'assassinat ou la déportation.
Ça a cependant été assez controversé à l'époque et je peux comprendre que ça en ait choqué certains.
Désolé pour ceux que mon commentaire ont gêné.
Mais il me semble d'abord l'avoir fait avec beaucoup de courtoisie pour ne blesser personne, me remettant d'abord en cause plutôt que le rédacteur. Il me semble ensuite qu'un fil de commentaire permet de sauter ceux qui nous gênent et de ne répondre qu'à ceux qui nous intéressent. Il me semble enfin que les commentaires permettent de répondre à l'anecdote, peu importe sur quel aspect ; chose que j'ai faite.
Tous les commentaires (18)
Entre les peines dérisoires, les condamnés qui ne sont que des sous-officiers ou des officiers en bas de l'échelle (les 2 seuls généraux jugés ont été acquittés) et l'audience plutôt nationaliste qui applaudissaient à chaque acquittés…
Disons que ce procès est en effet bien apparu aux contemporains comme une parodie.
Pour le procès de Nuremberg, on a même pris en compte le retour des Allemands, on y retrouvera aussi des Autrichiens.
À la différence que le Procès de Nuremberg s'effectuait indistinctement pour "Crimes de Guerre et Crimes contre l'Humanité".
Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles, ce qui est rare, mais ce qui était vraiment un peu plus problématique en 1945 c'est qu'ils ont été conçus spécifiquement comme ne respectant pas le principe de non-rétroactivité des lois pénales.
C'est-à-dire que concrètement, on ne peut normalement pas condamner quelqu'un pour des faits commis dans le passé qui ne sont devenus des crimes que par la suite. Si j'interdis l'alcool aujourd'hui je ne peux pas te jeter en prison pour avoir bu une bière hier. Et on comprend tous très facilement pourquoi ce principe est plutôt universel, c'est une des bases de la sécurité des citoyens face aux arrestations arbitraires.
Pour faire condamner les Nazis, on s'est donc permis de faire une petite entorse au règlement, étant donné que les actions englobées dans la notion de crimes contre l'humanité sont des actions habituellement réprimées, comme l'assassinat ou la déportation.
Ça a cependant été assez controversé à l'époque et je peux comprendre que ça en ait choqué certains.
Sans vouloir être tatillon et relou, je ne suis pas certain de la bonne concordance des temps dans l'une des phrases de l'anecdote : "Cela contribua à ce que 25 ans plus tard, les peines à Nuremberg furent beaucoup plus sévères."
"Soient beaucoup plus sévères", non ?
Je sais que l'emploi du subjonctif est parfois piégeux donc...
Il me paraît juste d'avoir effectué cette entorse légale, surtout pour rendre Justice pour un Holocauste de millions de personnes qui ont été assassinées, sans cadre Législatif formel d'ailleurs, me semble t'il.
Ça devient vraiment pénible de lire des commentaires sur les reprises d'orthographe ou grammaire qui n'apporte absolument rien à l'anecdote...
Ex:
- Papa, je m'ai fait violer.
- On dit "je me suis fait violer" !
(Pierre Desproges)
Désolé pour ceux que mon commentaire ont gêné.
Mais il me semble d'abord l'avoir fait avec beaucoup de courtoisie pour ne blesser personne, me remettant d'abord en cause plutôt que le rédacteur. Il me semble ensuite qu'un fil de commentaire permet de sauter ceux qui nous gênent et de ne répondre qu'à ceux qui nous intéressent. Il me semble enfin que les commentaires permettent de répondre à l'anecdote, peu importe sur quel aspect ; chose que j'ai faite.
Et ne dit-on pas "ceux que mon commentaire A gêné" ? ;-)
Et oui, tu as complètement raison. Le problème c'est que je ne l'ai vu qu'après le temps accordé aux modifications..!