Dans l'entre-deux-guerres, la Nouvelle-Zélande dut faire face à une menace mystérieuse : les pantalons explosifs, qui prenaient feu et explosaient spontanément. Cela était dû à l'utilisation de chlorate de sodium comme herbicide : difficile à laver, le produit s'accumulait sur les vêtements et la moindre friction ou source de chaleur pouvait alors provoquer une explosion.
Commentaires préférés (3)
Je me faisait la réflexion qu'à chaque anecdotes 1/4 des lecteurs le savaient déjà, même pour les anecdotes les plus pointues ou confidentielles.
Je dois vraiment être inculte, je dois connaître 1/20 de celles-ci...
Je me demandais pourquoi ce type d'accident est arrivé uniquement en Nouvelle-Zélande alors que le chlorate de soude est un désherbant qui était couramment utilisé dans le monde entier. Apparemment la Nouvelle-Zélande a été envahie par le séneçon au moment où de grandes étendues ont été défrichées pour servir de pâturage pour l'élevage. En l'absence des chenilles qui régulent sa prolifération dans nos prairies, elle peut être envahissante, et justement elle avait été introduite en Nouvelle-Zélande, mais pas les papillons dont les chenilles mangent spécifiquement cette plante ! Et comme cette plante est toxique pour les animaux qui la broutent (elle attaque le foie et provoque le dépérissement puis la mort), c'est dommage pour un pâturage ! Alors les agriculteurs se sont donc tournés vers un désherbant et l'ont utilisé à plus grande échelle et sans forcément connaître les précautions d'utilisation employées dans les pays qui en avaient l'habitude. Pour éviter le danger d'inflammation, il faut porter des vêtements étanches (ciré et bottes) et les rincer après utilisation, et surtout pas de matières inflammables (coton, laine, cuir, etc).
Le séneçon est toxique surtout pour les bovins et les chevaux, mais aussi pour les moutons, alors qu'il ne l'est pas pour les chèvres. Mais ce sont des moutons que les Néo-Zélandais voulaient élever à grande échelle (ils sont toujours de grands exportateurs du fameux agneau de Nouvelle-Zélande).. Dans la nature, les animaux savent l'éviter car ils n'en aiment pas le goût, mais une fois coupé et séché pour faire du fourrage, il perd son goût, mais pas ses alcaloïdes toxiques !
Tous les commentaires (52)
On pouvait cuire ses deux boules facilement par beau temps.
Je me faisait la réflexion qu'à chaque anecdotes 1/4 des lecteurs le savaient déjà, même pour les anecdotes les plus pointues ou confidentielles.
Je dois vraiment être inculte, je dois connaître 1/20 de celles-ci...
Un peu comme les gens mettront plus facilement un avis négatif que positif.
-Les trois quarts des mots que tu écris de mémoire, je ne les connais pas.
Il m'a répondu: -C'est pas grave. :)
D'ailleurs, j'ai rien a faire ici !
Je me demandais pourquoi ce type d'accident est arrivé uniquement en Nouvelle-Zélande alors que le chlorate de soude est un désherbant qui était couramment utilisé dans le monde entier. Apparemment la Nouvelle-Zélande a été envahie par le séneçon au moment où de grandes étendues ont été défrichées pour servir de pâturage pour l'élevage. En l'absence des chenilles qui régulent sa prolifération dans nos prairies, elle peut être envahissante, et justement elle avait été introduite en Nouvelle-Zélande, mais pas les papillons dont les chenilles mangent spécifiquement cette plante ! Et comme cette plante est toxique pour les animaux qui la broutent (elle attaque le foie et provoque le dépérissement puis la mort), c'est dommage pour un pâturage ! Alors les agriculteurs se sont donc tournés vers un désherbant et l'ont utilisé à plus grande échelle et sans forcément connaître les précautions d'utilisation employées dans les pays qui en avaient l'habitude. Pour éviter le danger d'inflammation, il faut porter des vêtements étanches (ciré et bottes) et les rincer après utilisation, et surtout pas de matières inflammables (coton, laine, cuir, etc).
Le séneçon est toxique surtout pour les bovins et les chevaux, mais aussi pour les moutons, alors qu'il ne l'est pas pour les chèvres. Mais ce sont des moutons que les Néo-Zélandais voulaient élever à grande échelle (ils sont toujours de grands exportateurs du fameux agneau de Nouvelle-Zélande).. Dans la nature, les animaux savent l'éviter car ils n'en aiment pas le goût, mais une fois coupé et séché pour faire du fourrage, il perd son goût, mais pas ses alcaloïdes toxiques !
C est de la que viens "avoir le cul en feu" ?
Parce que jusqu'à ce jour bah... c est la plus plausible.
Et quand il pète il troue son slip !!!
Je retourne alors en arrière pour cliquer sur "JMCMB", seulement si je m'en rend compte.
Ça doit expliquer une bonne partie des JLSD
...
Ou alors je suis ignare tout comme toi
Merci beaucoup.
Maintenant, il se comprend bien mieux, pourquoi dans les programmes télévisés de contrôles douaniers dans les aéroports Néo-zélandais et Australiens, ils sont tellement sévères envers tout produit d'origine animale et végétale importés (déclarés ou non) dans les bagages des voyageurs.
Depuis deux-trois décennies, la Nouvelle-Zélande a réussi à éradiquer sur une centaine d'îles, les espèces animales envahissantes qui avaient été introduites par l'homme, de forme fortuite ou provoquée.
Actuellement, la Nouvelle Zélande mène un programme appelé Prédator Free 2050, afin d'essayer de faire disparaître tout un éventail d'espèces animales exogènes, sur ses deux iles principales: l'hermine, l'oppossum, le rat, le cerf... l'enjeu est de taille, car 80% des espèces d'oiseaux endémiques de la Nouvelle-Zélande, sont en récession, de par la pression exercée par ces prédateurs.
J'utilise l'appli androïd depuis le début et je n'ai pas ce problème. Parce que pour cette appli, je scrolle différemment. C'est même devenu instinctif ;)