Le cas de Kenneth Parks est très atypique : en 1987, atteint de somnambulisme, il conduisit 20 km en "dormant" pour assassiner ses beaux-parents. Se réveillant couvert de sang juste après, il se rendit à un poste de police en disant "je pense que je viens de tuer deux personnes". Son beau-père survécut, et Parks fut acquitté.
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Une histoire à dormir debout
Mais pour répondre sur le fond. Un chauffard qui tue quelqu'un a de bonne chance de prendre beaucoup. 97% des reconnus coupables sont condamnés à la prison.
Pour info en lisant la page wiki, la question que je soulève est celle du débat de fond qui a eu lieu.
La question était de savoir si oui ou non ses actes dans le somnambulisme relevaient de troubles mentaux et donc in fine si il y avait une probabilité de récurrence. Donc si il y avait un danger pour la société.
Cela me rappelle cette histoire décrite ici (www.youtube.com/shorts/pPOoKJ-buZU).
Une fille lesbienne est martyrisée par son père. Elle décide de le tuer. Va chez lui, prend son arme, entre dans sa chambre sans allumer la lumière et lui tire 9 balles dans le corps.
A l'autopsie, on se rend compte que le père est mort quelques heures avant les tirs d'une rupture d'anévrisme.
La fille ne peut donc pas être accusée de meurtre car on ne peut pas tuer quelqu'un qui est déjà mort.
Elle ne peut pas être accusée de tentative de meurtre car on ne peut pas attenter à la vie de quelqu'un qui est déjà mort.
Elle ne peut pas non plus être accusée de dégradation et d'atteinte à l'intégrité d'un cadavre car elle n'était pas au courant de l'état (mortel) de son père au moment des tirs.
Elle a donc été acquittée car l'action en juste s'est éteinte d'elle même.
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Une histoire à dormir debout
Pffff ya jurisprudence... la belle mère a de la chance. Et par "la" j entend la mienne.
Ça ne passera pas.
Je comprend pas trop l'acquittement dans ce cas.
Une peine vise, entre autres, à protéger la société de la personne condamnée en l'isolant (dans le cas de la prison).
Elle a beau ne pas avoir voulu tuer ses beaux parents, elle reste capable de tuer des gens en étant somnambule ce qui est très dangereux pour les gens autour.
Ou alors elle a été placée dans un institut spécialisée, un hp quoi, ce qui dans ces cas là équivaut à de la prison médicalisé.
Je ne parle ici que des chauffards, mais on peut certainement trouver d'autres exemples...
Mais pour répondre sur le fond. Un chauffard qui tue quelqu'un a de bonne chance de prendre beaucoup. 97% des reconnus coupables sont condamnés à la prison.
Pour info en lisant la page wiki, la question que je soulève est celle du débat de fond qui a eu lieu.
La question était de savoir si oui ou non ses actes dans le somnambulisme relevaient de troubles mentaux et donc in fine si il y avait une probabilité de récurrence. Donc si il y avait un danger pour la société.
1- l’accusé était en état de somnambulisme sans trouble mentale,
2- la récurrence de l’événement est improbable.
D’où l’acquittement.
Mais il est vrai qu’une source détaillée sur le déroulé du procès, les plaidoiries et les preuves apportées seraient très intéressants.
Car là ca rappelle la defense Matrix qui a fait l’objet d’une anecdote récemment et où une raison qui semble loufoque au premier abord donne lieu à un acquittement.
Je est un autre... et s'appelle groot
Pour protéger la société de ces deux là, on enfermera en prison le premier jusqu’à ce qu’il prenne conscience et se ré- intègre, et le second dans un institut spécialisé.
Cela me rappelle cette histoire décrite ici (www.youtube.com/shorts/pPOoKJ-buZU).
Une fille lesbienne est martyrisée par son père. Elle décide de le tuer. Va chez lui, prend son arme, entre dans sa chambre sans allumer la lumière et lui tire 9 balles dans le corps.
A l'autopsie, on se rend compte que le père est mort quelques heures avant les tirs d'une rupture d'anévrisme.
La fille ne peut donc pas être accusée de meurtre car on ne peut pas tuer quelqu'un qui est déjà mort.
Elle ne peut pas être accusée de tentative de meurtre car on ne peut pas attenter à la vie de quelqu'un qui est déjà mort.
Elle ne peut pas non plus être accusée de dégradation et d'atteinte à l'intégrité d'un cadavre car elle n'était pas au courant de l'état (mortel) de son père au moment des tirs.
Elle a donc été acquittée car l'action en juste s'est éteinte d'elle même.
C'est trop hors sujet ?
Sinon, pour en revenir à l'histoire, il existe assez peu de sources relatives à cette histoire.
La plus complète est peut-être celle-ci :
toronto.citynews.ca/2006/10/27/man-acquitted-of-sleepwalking-murder-running-for-school-trustee-in-durham/
On y apprend que l'homme est bel et bien sorti libre de la cour suprême en 1987.
Il a simplement été traité pour son somnambulisme mais semble en tout cas vivre librement.
On y apprend également que l'homme était un parieur compulsif qui venait d'extorquer 30.000 dollars à son employeur et avait même récemment volé ses proches.
Les policiers ont fait un lien. Mais la cour suprême en a décidé autrement.
Il n'a effectivement plus tué ensuite et ne souhaite plus s'exprimer sur cette affaire.
Prenons le cas d'un voleur, après 5 mois, 1 an ou même 10, il recommencera.
secouchermoinsbete.fr/22666-on-peut-aller-en-prison-si-on-tue-quelquun-deja-mort
Toujours à propos des circonstances, je ne pense pas qu'on puisse parler d'assassinat dans l'anecdote car il faudrait qu'il y ait eu préméditation, et comme ce meutre ne lui a pas été reproché, on peut pas non plus lui reprocher de l'avoir prémédité. C'est donc simplement un meurtre et on peut dire qu'il s'est rendu chez ses beaux-parents pour les tuer, et pas pour les assassiner.
On est d'accord pour dire que la justice reste sujette à interprétation de toutes manières. Je vous conseille d'ailleurs d'éviter de vous faire juger avant les repas, il parait que statistiquement, les juges sont moins cléments quand ils ont faim.
Quelle est la durée minimale de préméditation pour qualifier un meurtre d'assassinat ?
Sur un délit assez mineur, on "paye sa dette à la société". Quand on sort de prison on repart à zéro (ou presque car il y a quand même un dossier qui le chargera s'il recommence). En revanche, sur un délit grâve, de quelqu'un susceptible de recommencer et d'être dangereux, qu'il soit considéré comme "malade" ou pas, je pense qu'il y a aussi dans la condamnation l'idée d'isoler le quidam pour protéger la société.
Le problème en France (ailleurs aussi sûrement, je n'en sais rien), me semble-t-il, c'est "l'application des peines" ; et les erreurs commises dans certaines remises en liberté parce que certains pensent que tout va bien désormais. Dans les cas grâves (meurtres, viols, etc...) c'est insupportable. Je ne dis pas que c'est facile pour un Juge de faire la part des choses ; mais leur "intouchabilité" est insupportable aussi. Dans le cas d'un violeur-tueur, par exemple, n'y a t-il pas une "faute professionnelle", très lourde, de celui qui a autorisé la remise en liberté ? Ainsi que des spécialistes de tous poils auxquels il a fait appel, et qui lui ont dit que tout était OK ? Je n'ai pas d'idée arrêtée sur le sujet ; je me pose juste la question de savoir, si j'étais concerné directement dans ma famille, si je n'en voudrais pas davantage au Juge et aux spécialistes, qu'au tueur libéré pour "bonne conduite" ou autre... Et alors là effectivement, on n'est plus dans la protection de la société, on considère que le gars à payé sa première dette.