Durant la Prohibition, des producteurs contournèrent l'interdiction avec des briques de purée de raisin. L'emballage portait la mention qu'il ne fallait surtout pas ajouter d'eau et stocker à l'écart pendant 3 semaines, car on obtiendrait du vin.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16425 anecdotes - 456 lecteurs connectés
Durant la Prohibition, des producteurs contournèrent l'interdiction avec des briques de purée de raisin. L'emballage portait la mention qu'il ne fallait surtout pas ajouter d'eau et stocker à l'écart pendant 3 semaines, car on obtiendrait du vin.
Commentaires préférés (3)
Voici une photo plus récente, et plus lisible : d3h6k4kfl8m9p0.cloudfront.net/stories/GkoyT2lUfDjMVwgrsCCI9A.jpeg
L'anecdote est souvent formulé comme ça sur internet (j'avais vu passer ça sur reddit, je crois qu'oversimplified le mentionne aussi dans sa vidéo sur la prohibition), mais si on vendait bien des briques pour pouvoir faire du vin, les instructions étaient souvent plus subtiles que "voici comment faire du vin, donc surtout ne faites pas ça", ils prendraient trop de risque avec la justice.
Les instructions portaient plutôt sur comment éviter la fermentation (comme on le voit d'ailleurs sur la photo), il suffisait donc "d'oublier" cette étape pour faire du vin
Des employés de Vino Sano ont d'ailleurs été arrêtés, preuve que le contournement n’était pas si infaillible que ça.
Une chose importante a souligner, c'est que pour les vignerons, la prohibition était un énorme coup dur. Les variétés de raisin utilisé pour le vin ne sont pas les mêmes que les raisins de table, et a l'époque il n'est pas si trivial que ça de faire du jus de raisin : les levures qui se trouvent naturellement dans la peau de raisin fait relativement vite tourner le jus de raisin en vin immature, commençant a s'alcooliser.
Trois solutions permettent de contourner ce problème : la pasteurisation, le benzoate de sodium, et la déshydratation. La troisième solution était a la fois une bonne solution économique, et permettait a leurs clients de faire du vin si ils le voulaient, c’était donc tout benef
Dans le même genre, aujourd'hui, au tabac, on peut acheter ce qu'on appelle des "sticks à infuser". En gros, c'est du CBD roulé dans un joint et le tout mis dans un tube en plastique.
C'est tout à fait légal de le vendre mais il est interdit de le fumer ^^. La notice précise bien que ce "joint" est à tremper dans l'eau chaude pour une petite infusion.
www.weed-side-story.com/fr/mix-fleurs/1930-infustick.html
Et malgré le taux inexistant de THC, l'odeur est tellement identique qu'il sera difficile de convaincre la maréchaussée de votre bonne foi.
Tous les commentaires (28)
Voici une photo plus récente, et plus lisible : d3h6k4kfl8m9p0.cloudfront.net/stories/GkoyT2lUfDjMVwgrsCCI9A.jpeg
L'anecdote est souvent formulé comme ça sur internet (j'avais vu passer ça sur reddit, je crois qu'oversimplified le mentionne aussi dans sa vidéo sur la prohibition), mais si on vendait bien des briques pour pouvoir faire du vin, les instructions étaient souvent plus subtiles que "voici comment faire du vin, donc surtout ne faites pas ça", ils prendraient trop de risque avec la justice.
Les instructions portaient plutôt sur comment éviter la fermentation (comme on le voit d'ailleurs sur la photo), il suffisait donc "d'oublier" cette étape pour faire du vin
Des employés de Vino Sano ont d'ailleurs été arrêtés, preuve que le contournement n’était pas si infaillible que ça.
Une chose importante a souligner, c'est que pour les vignerons, la prohibition était un énorme coup dur. Les variétés de raisin utilisé pour le vin ne sont pas les mêmes que les raisins de table, et a l'époque il n'est pas si trivial que ça de faire du jus de raisin : les levures qui se trouvent naturellement dans la peau de raisin fait relativement vite tourner le jus de raisin en vin immature, commençant a s'alcooliser.
Trois solutions permettent de contourner ce problème : la pasteurisation, le benzoate de sodium, et la déshydratation. La troisième solution était a la fois une bonne solution économique, et permettait a leurs clients de faire du vin si ils le voulaient, c’était donc tout benef
JLSD (me semble l'avoir déjà vu sur SCMB, ptêt dans l'ancien fil "images", et ca me rappelle une époque où il y avait la liste de tout ce qu'il était RIGOUREUSEMENT INTERDIT" de photocopier inscrit... sur toutes les photocopieuses. :) (c'était y'a une trentaine d'années)
Dans le même genre, aujourd'hui, au tabac, on peut acheter ce qu'on appelle des "sticks à infuser". En gros, c'est du CBD roulé dans un joint et le tout mis dans un tube en plastique.
C'est tout à fait légal de le vendre mais il est interdit de le fumer ^^. La notice précise bien que ce "joint" est à tremper dans l'eau chaude pour une petite infusion.
www.weed-side-story.com/fr/mix-fleurs/1930-infustick.html
Et malgré le taux inexistant de THC, l'odeur est tellement identique qu'il sera difficile de convaincre la maréchaussée de votre bonne foi.
mobile.secouchermoinsbete.fr/80866-les-pains-de-raisin-permettaient-de-contourner-la-prohibition
La source fait remarquer que le vin obtenu de cette façon était quand même assez mauvais ! Et que ça aurait irrémédiablement altéré la capacité des Américains a apprécier le (bon) vin.
Elle fait remarquer aussi que ce qui aurait pu être ressenti comme un coup dur pour les vignerons lorsque la nouvelle est tombée s'est transformé par la suite en formidable opportunité pour les vignerons qui ont utilisé ce procédé, qui leur a permis de bâtir des fortunes considérables et inespérées. La très forte demande des consommateurs et l'offre réduite (car la plupart des vignerons avaient déjà renoncé et arraché leurs vignes pour les remplacer par des vergers) a fait monter les prix du raisin jusqu'à plus de 3000% : c'est-à-dire 30 fois sa valeur avant la prohibition !
J'ai beaucoup réfléchi aux raisons de la promulgation de ce genre de lois débiles, et j'en suis arrivé à une conclusion aussi simple que de planter une graine dans la terre...
-Tout le monde peut le faire!
-Tout s'explique!
La légalisation la ferait-elle retomber, cette incitation ?
c'est pseudo interdit depuis Napoléon ou un de ses sbires en Égypte puis complètement interdit pendant la 1ere guerre mondiale. Ce n'est donc pas récent.
Sinon moi je ne vois pas l'intérêt d'interdire de se faire un rail de coke.
Et tous les utilisateurs de coke s'en foutent. ;-)
Le problème de l'interdiction c'est que ça pousse les consommateurs à fumer de la merde (les pains de cannabis étant vraiment de la saloperie).
Mais je pense que ce serait la même chose si c'était légalisé (aujourd'hui tu peux acheter de la qualité mais les gens ne le font pas alors que ce n'est pas cher).
Et ceux qui peuvent en faire pousser pour leur conso le font déjà donc il n'y a de problème.
C'est quand même compliqué de légiférer pour légaliser une drogue.
Tu vas me parler de l'alcool mais il y a une différence "philosophique" puisque nous sommes un gros producteur historique.
Déjà permettre le cannabis thérapeutique (peut-être pour 2024) serait une belle avancée car c'est vraiment utile dans certaine maladie
Pareil pour l'alcool.
Je répète: tout le monde peut planter une graine et faire fermenter du jus de fruits.
Y'a un business derrière, si les décideurs pensaient à notre santé, ils interdiraient le tabac, sauf que personne ne sait qu'on a le droit d'en faire pousser, de le fumer, de le donner, de l'échanger, on a juste pas le droit de le vendre sans licence. (ils faisaient ça avec le sel, avant, tout le monde peut faire évaporer de l'eau de mer...)
Pour les drogues dures, elles sont utilisées dans notre beau pays, les amphétamines pour canaliser les enfants hyperactifs, la morphine pour soulager les douleurs, et les acides pour faire revenir des fous à la réalité, mais ça coute une blinde, le problème, c'est la différence entre interdire bêtement et encadrer.
Après tout, la bagnole tue aussi, et, on a inventé un code de la route... et la bagnole tue plus que les overdoses.
Si c’est en marchant, effectivement ça sera compliqué même si en théorie un test est fait sur le produit pour permettre de le définir.
Par contre le cananibidiol (c’est ce dont tu parles je pense ?) a deja montre ses limites. En effet, il y a une quantité infime mais à trop consommé l’infime devient suffisant pour faire réagir les tests. Et les test font foi sauf à demander une analyse sanguine.
Cela vient d'être confirmé par le conseil d'état.
www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16677#:~:text=Vous%20%C3%AAtes%20consommateur%20de%20CBD,arr%C3%AAt%20du%2021%20juin%202023
Pour le business justement : La légalisation du cannabis va arrêter (ou tout du moins fortement diminuer) le business dans les cités.
Or aujourd'hui c'est la merde dans les cités mais ce business fait quand même survivre ces mêmes cités. Si tu arrêtes ce business, ça sera pire.
Quant à l'utilisation du terme "drogue dure" en opposition de drogues qui seraient douces... c'est de la fumisterie (si tu me permet le jeu de mot).
Une drogue est une drogue avec des effets de dépendance et de difficultés à se désintoxiquer (cannabis y compris).
PS : je précise que je consomme ou ai consommé, comme beaucoup, des drogues.... et que je suis accro à la drogue la plus puissante et la plus addictive qu'est le sucre (une vraie saloperie le sucre)
Si les petits bourgeois "rebelles" ne venaient pas se fournir en frissonnant quand ils traversent les parkings de ces cités, les trafiquants s'installeraient là où se trouvent la majorité des clients-consommateurs, c'est à dire dans les quartiers chicos. Mais là, ça feraient moche sur les photos des quartiers bobos
Et pour ce qui est de ta théorie, même le plus débile des animaux ne fait pas ses besoins ou il mange. Les chefs de réseaux ne sont forcément pas où le trafic s'opère. Eux aussi profitent de leur argent pour s'éloigner de la misère et du danger.
1: tu pense qu'on se défonce pour le plaisir? FAUX! On se défonce pour éteindre notre cerveau.
2: le business dans les cités (et la vente de coke dans le 16ème chez les riches où il n'y a jamais de descente de flics au passage) a été générée par l'interdiction.
3 il faut bien vivre de quelquechose! Je travaille au black et je (bref)
4 on va en parler, de la dépendance aux réseaux sociaux, comme drogue dure qui produit des endorphines dans le cerveau, c'est pareil. Mais c'est non seulement légal, mais international et bouzille le citron de nos enfants dès qu'ils savent lire et ... rien, tout va bien.
5 tous ces produits sont en vente encadrée. OUI TOUS, faut juste connaitre un "bon" toubib. Trop facile d'obtenir des opioïdes de synthèse 10 fois plus puissants que l'héroïne ca s'appelle le Tranxene.
Conclusion: le plus gros dealer, c'est l'état.
P.S tu sais que j'ai pas le droit de consommer le carburant que je fabrique? C'est INTERDIT!
Dis moi pourquoi? :)
J'avais fait une belle et longue réponse en allant dans ton sens sur certains points et pas sur d'autres (qui sont des mauvaises caricatures et de la merde en barre) mais ça sert à rien.
Comme d'habitude c'est toi, toi et toi.
Tu en deviens ridicule.
Tu as raison. Point.