En Mongolie, le dzud est un épisode de froid intense survenant environ tous les 10 ans, durant lequel beaucoup d'animaux meurent. En 2009-2010 eut lieu un grand dzud où huit millions de chèvres gelèrent sur place. Avec le dérèglement climatique, ces épisodes sont de plus en plus fréquents.
On distingue le dzud noir (pénurie de nourriture en été et un hiver froid), blanc (importantes chutes de neige qui rendent l’herbe inaccessible au bétail), et dzud de fer ou de glace (pluies verglaçantes qui rendent le pâturage difficile). Lorsque les bêtes n’ont plus assez de pâturage pour se nourrir et que le froid devient trop insupportable, elles gèlent sur place, au grand désespoir des éleveurs.
Ainsi un dzud ne se mesure pas en degrés mais dépend plutôt du nombre de victimes : si "suffisamment" d'animaux meurent, on parle d'un dzud.
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Je conseille en complément de cette très intéressante anecdote les livres de Ian Manook qui dêcrit ce phénomène et toute la beauté du peuple mongol avec une causticité sans pareil !
Brace yourselves, dzud is coming
On dirait le “Dzud”… le temps dure longtemps…
Oh, et puis ´dzut’…
Cette résilience, au grand désarroi des chercheurs, est en train de littéralement s'effondrer (cf. les 9 limites planétaires dont 6 ont atteint un point de non retour).
Mais nous allons tous continuer de danser sur le pont pendant que le bateau coule ^^
Voici la définition des scientifiques ayant créé ce concept : "Les limites planétaires sont les seuils que l'humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème"
Donc on ne parle pas du vivant mais de l'humanité, déjà. On ne parle pas de permettre la vie ou non mais d'un environnement favorable pour nous. Un environnement défavorable n'est pas la fin du vivant, car certaines espèces… survivent déjà dans un environnement défavorable.
J'en veux pour preuve l'aigle martial qui survit dans des zones où il ne devrait pas être présent grâce aux pylônes électriques (il peut y faire son nid et le ratio électrocution/survit y est mystérieusement favorable) ou aux humains vivant avec le dzud (qui avant même l'augmentation de sa fréquence est déjà un environnement très défavorable).
Si l'humanité disparaissait, admettons, le vivant continu sans nous. Notre climat actuel étant relativement nouveau à l'échelle géologique.
Et ne me ressort pas l'argument de la non-sensibilité à tout cela, car pour revenir à l'aigle martial, ses effectifs sont en chutes et c'est l'humain la 1ère cause.
D'ailleurs à l'époque des dinosaures, ces gros oiseaux, il faisait environ +10°C/+14°C que maintenant et on sait qu'il y avait une forte diversité du vivant.
Donc non, tout ne va pas bien, mais le vivant, il se fiche pas mal de nous.
Alors bien entendu, le vivant pourrait continuer de vivre bien après la disparition de l’Humain mais rien de certain. Et oui tu as raison il y avait +10 degrés au Crétacé effectivement. Maintenant interroges toi sur le nombre d’années d’évolution qui ont permis aux espèces de survivre à ce climat du Crétacé. Imagine que ce +10 degrés surviennent en mille ans plutôt qu’en plusieurs millions d’années. Crois tu vraiment que le vivant pourrait toujours y survivre ?
Je trouve d’ailleurs bien triste que tu sépares l’humain du vivant comme si nous étions à part du monde biologique alors que nous en faisons entièrement partie.
Bref, la 6eme extinction de masse n’est pas une hypothèse et rien ne nous permet d’être certain que du vivant y survivra. En vrai on s’en fiche un peu du réchauffement climatique à l’échelle du vivant et des temps géologiques. Par contre on s’en fiche moins de constater que les modifications climatiques sont extrêmement rapides (et le mot est faible).
Dzud en Mongolie
Scud en Irak
Gud en France
Faut-il faire naître une théorie sur la dangerosité des choses liées aux mots qui se terminent en UD???
L'équivalent Mongole des Beatles en a d'ailleurs fait sont plus grand titre,nommé "Hey Dzud".
Donc, ça prendra le temps que ça prendra, mais ça repartira, avec ou sans nous, les humains...
On pourrait penser que ces épisodes de froid, non annuels, aient inspiré le créateur de Game of Thrones…
Dès qu'on parle d'un phénomène météo, il faut qu'il y ait quelqu'un pour le lier au réchauffement climatique, c'est fatiguant.