Les banques n'ont pas parié sur le renouvelable

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L’institut Rousseau a étudié les actifs des 11 principales banques de la zone euro. Ces dernières cumulent près de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles soit 95 % du total de leurs fonds propres. Une éventuelle transition énergétique menée trop rapidement pourrait ainsi faire effondrer le système bancaire.


Tous les commentaires (85)

a écrit : Au contraire, et c'est ce qu'explique la première source, le secteur du financement de l'énergie fossile n'est absolument pas réglementé. Rien n'est encadré. C'est même une ineptie totale quand on y pense: comment peut-on vouloir mener une politique de transition énergétique SANS réglementer le financement de la production énergétique ?

Les banques ont beaucoup investi dans l'énergie fossile et surtout, elles CONTINUENT d'acquérir de nouveaux actifs dans ce secteur.

À ce titre, je dirai que l'analyse proposée par l'anecdote est erronée. Ce n'est pas la vitesse de la transition énergétique qui menace les banques, c'est leur refus de l'accepter et de l'accompagner.
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La vitesse de la transition énergétique par pays est intrinsèquement liée aux lois qui lui seront associées dans chacun de ces pays.

Les banques continueront d'investir dans les actifs fossiles tant qu'elles pourront le faire car c'est toujours rentable aujourd'hui. Si dès demain, on met en place un pacte climat par exemple avec un certain nombre de lois très contraignantes permettant de respecter les accords de Paris, les banques n'auront jamais "le temps" d'investir suffisamment dans des actifs "verts" pour remplacer petit à petit les actifs fossiles par un effet de vase communiquant (les uns perdants de la valeur et les autres en gagnant). Ce qui leur permettrait de résister à la dépréciation de ces actifs fossiles.

C'est pourquoi le système économique est en danger si la transition est trop rapide. C'est pourquoi les banques font tous leur possible pour en ralentir le processus. Maintenant, je te rejoins sur un point, si les banques commencent aujourd'hui à désinvestir le fossile pour des actifs "verts", elles limiteront la casse des prochaines conséquences liées à la transition énergétique et si elles ne le font pas, c'est de leur faute effectivement.

a écrit : La vitesse de la transition énergétique par pays est intrinsèquement liée aux lois qui lui seront associées dans chacun de ces pays.

Les banques continueront d'investir dans les actifs fossiles tant qu'elles pourront le faire car c'est toujours rentable aujourd'hui. Si dès demain, on m
et en place un pacte climat par exemple avec un certain nombre de lois très contraignantes permettant de respecter les accords de Paris, les banques n'auront jamais "le temps" d'investir suffisamment dans des actifs "verts" pour remplacer petit à petit les actifs fossiles par un effet de vase communiquant (les uns perdants de la valeur et les autres en gagnant). Ce qui leur permettrait de résister à la dépréciation de ces actifs fossiles.

C'est pourquoi le système économique est en danger si la transition est trop rapide. C'est pourquoi les banques font tous leur possible pour en ralentir le processus. Maintenant, je te rejoins sur un point, si les banques commencent aujourd'hui à désinvestir le fossile pour des actifs "verts", elles limiteront la casse des prochaines conséquences liées à la transition énergétique et si elles ne le font pas, c'est de leur faute effectivement.
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Je me demande surtout comment la transition énergétique pourrait être rapide si elle est privée de financement ?
Quand on enlève les banques, il reste qui pour financer ?

a écrit : Je me demande surtout comment la transition énergétique pourrait être rapide si elle est privée de financement ?
Quand on enlève les banques, il reste qui pour financer ?
D'où l'idée évoquée dans ce rapport mais aussi par d'autres organismes :

Racheter tous ces actifs fossiles par une banque fictive gérée par la BCE et/ou la Fed, forcer les banques à investir uniquement dans des actifs non fossiles et provoquer une transition énergétique rapide et sans détruire le système financier qui comme tu le dis permet de financer les projets.
Bien entendu et comme lors de toute crise, cela aggravera le déficit budgétaire public mais cela protègera les banques privés et les investisseurs comme lors du rachat de certaines banques en 2008 ou de l'accès à de fortes liquidités par la BCE.

C'est bien beau de parler de transition écologique et rejeter la faute sur les banques qui l'empêcheraient car trop d'intérêts, mais sachez que tout le confort qu'on a aujourd'hui (transports, disponibilités de marchandises produites ou fabriqués à moindre coût qui viennent de loin, toutes les hautes technologies dont internet et tout ce qu'il y a autour... J'irai même jusqu'aux congés payés...) existent aussi grace aux énergies fossiles qui nous fournissent sur demande une énorme quantité d'énergie et qu'aucune autre énergie connue, même nucléaire, ne pourra la substituer.
Donc avant de parler des banques, est-ce que chacun d'entre nous est prêt à faire des gros sacrifices dans son confort personnel pour contribuer à la "transition énergétique" (qui concrètement devrait s'appeller réduction énergétique).
Chacun rejete la faute sur les autres et ne peux pas concevoir de perdre des acquis volontairement.
Quand je vois qu'une simple proposition de réduction de vitesse à 110 km / h provoque un tollé dans la population, je me dis que c'est perdu d'avance.
Ma position est un peu fataliste à ce sujet.

a écrit : Dommage de ne pas mettre en application tous les très bons conseils que tu donnes d'habitude aux utilisateurs de ce site, le premier étant de lire les sources. ^^

Je cite le rapport situé dans la première :

"Méthodologie: sur les traces des «actifs fossiles» des banques

Notre étude s’intéresse aux 11 principales banques de la zone euro: BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Société Générale, Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE), Deutsche Bank, Commerzbank, UniCredit, Intesa Sanpaolo, Santander, BBVA et ING. Elle identifie les actifs financiers liés aux énergies fossiles détenus par les banques. Ces «actifs fossiles» représentent l’ensemble des outils financiers de crédits et d’investissements liés à l’exploration, à l’exploitation, à la distribution des ressources de charbon, pétrole et gaz, ou à la production d’électricité à partir de ces sources. Ils sont comparés à leurs fonds propres, indicateurs de la capacité des banques à absorber les pertes en cas de crise."

Au regard de cette méthodologie, ces actifs n'ont rien à voir avec d'éventuelles énergies renouvelables. En cas de baisse massive des besoins énergétiques, ces actifs s'effondrent. En cas de fort investissements dans les énergies renouvelables, ces actifs s'effondrent. En cas d'une nouvelle règlementation qui oblige un certain nombre d'investissement dans les EnR, ces actifs s'effondrent. Un actif bancaire, c'est un investissement et si cet investissement ne rapporte plus, cela met en danger de faillite l'investisseur (tous les actifs fossiles subiront des pertes de valeur brutales ou totales avec la transition énergétique).

La seule chose à conseiller à ces banques est d'arrêter dès aujourd'hui d'investir dans des actifs fossiles au lieu d'essayer à tout prix de retarder la transition pour conserver des actifs fossiles ayant un minimum de valeur.
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J'ai quand même tendance à croire que les montants et les % indiqués dans ce rapport sont des maxima car ils englobent des activités qui ne sont pas 100% fossiles. Même Total n'est pas 100% fossile. L'économie globalement repose forcément sur des activités qui ne dépendent pas des énergies fossiles et les investissements des banques sont forcément à peu près aussi diversifiés que l'économie réelle, sinon qui financerait le reste (immobilier, services, industrie, etc.) ? Le risque de faillite des banques parce que leurs actifs ne vaudraient plus rien est à mon avis plutôt théorique. En revanche ce qui est bien réel c'est que, même si elles ne risquent pas la faillite, les banques n'aiment pas voir leurs actifs perdre une partie de leur valeur, et comme elles sont fortement engagées dans l'économie fossile (et elles continuent même à investir dedans car on ne change pas facilement ses habitudes), et leur intérêt c'est donc de freiner des 4 fers toute velléité de transition énergétique, et cette transition n'a donc pas les financements dont elle aurait besoin. Et c'est bien ça le problème : que le climat se réchauffe car on ne parviendra pas à faire cette transition comme prévu à cause des banques qui freinent.

Donc nous aboutissons à la même conclusion : il faut que les banques arrêtent de soutenir l'économie fossile avec leurs investissements, même si ça fait temporairement baisser la valeur des actifs. Ceci dit, je ne pense pas qu'il suffirait de conseiller, il faudrait réglementer, car clairement, au vu de ce rapport, l'intérêt des banques n'est pas de favoriser la transition énergétique, et les lobbies sont forcément à l'oeuvre pour sauvegarder l'intérêt financier des banques.

La seule évolution que les banques ont consentie c'est d'investir un peu plus dans le greenwashing pour avoir une façade présentable. Mais l'arrière boutique n'a pas changé et le lobbying sert à éviter qu'on entre regarder ce qui se passe à l'intérieur derrière la jolie façade fraichement repeinte en vert. Tant qu'il n'y aura pas une réglementation contraignante, elles continuerons à faire ce qui est le plus facile et dont elles ont l'habitude comme si de rien n'était.

a écrit : C'est bien beau de parler de transition écologique et rejeter la faute sur les banques qui l'empêcheraient car trop d'intérêts, mais sachez que tout le confort qu'on a aujourd'hui (transports, disponibilités de marchandises produites ou fabriqués à moindre coût qui viennent de loin, toutes les hautes technologies dont internet et tout ce qu'il y a autour... J'irai même jusqu'aux congés payés...) existent aussi grace aux énergies fossiles qui nous fournissent sur demande une énorme quantité d'énergie et qu'aucune autre énergie connue, même nucléaire, ne pourra la substituer.
Donc avant de parler des banques, est-ce que chacun d'entre nous est prêt à faire des gros sacrifices dans son confort personnel pour contribuer à la "transition énergétique" (qui concrètement devrait s'appeller réduction énergétique).
Chacun rejete la faute sur les autres et ne peux pas concevoir de perdre des acquis volontairement.
Quand je vois qu'une simple proposition de réduction de vitesse à 110 km / h provoque un tollé dans la population, je me dis que c'est perdu d'avance.
Ma position est un peu fataliste à ce sujet.
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Tu as tout à fait raison, c'est la faute de tout le monde.

En rapport avec l'anecdote, tout le monde peut par exemple vérifier que sa banque et ses produits d'épargne possèdent un label de finance verte comme le Label Greenfin entre autres. Et si ce n'est pas le cas, pourquoi pas envisager de changer de banque ou de produits d'épargne.

www.ecologie.gouv.fr/label-greenfin

a écrit : L'énergie est la base de toute nos économies (avec le secteur minier et agricole). C'est bien pour ça que c'est si encadré que ça (interdiction de stocker de l'essence en grosse quantité chez soi par exemple), que les groupes liés à l'énergie sont parmi les plus gros, que les produits énergétiques sont parmi les plus imposés et qu'il s'agit des investissements parmi les plus fiables donc privilégiés par les banques. Le plus gros pouvoir qu'on a en tant que citoyen reste notre portefeuille si on ne consomme plus de fossile, les banques n'investiront plus dans le fossile.
De façon naturelle au fur et à mesure que le fossile perdra en importance dans l'économie, sa part dans les actifs des banques diminuera.
D'ailleurs avec la chute de la consommation du pétrole, les Etats vont perdre de gros revenus lié à son imposition et il va falloir imposer ce qui remplacera le fossile. La manière le plus facile sera donc non pas d'imposer la source énergétique (qui sera du renouvelable ou du nucléaire) mais le vecteur d'énergie, l'électricité donc.
Fort heureusement cela ne se traduira pas forcément par une augmentation massive du prix du watt, car plus on avance plus ces moyens de productions sont efficaces, moins c'est cher.
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Il n'est pas interdit de stocker du carburant, il est interdit de le stocker n'importe comment.

WESH je vais remplir ma cave de fuel! (ca c'est interdit, tu vois le truc?)

J'ajoute aussi un truc: il reste du charbon pour 300 ans à cramer. T'en déduis quoi?

a écrit : Très intéressante cette anecdote. Merci !

Je souhaite préciser que le "95 % de leurs fonds propres" ne veut pas dire que les banques n'ont que 5 % d'autres actifs. Les actifs dépassent (de beaucoup) les fonds propres.

Par exemple, les sources nous apprennent que le Crédit A
gricole possède 131 % d'actifs fossiles (le greenwashing des banques m'insupporte).

Les sources disent aussi que c'est la face émergée de l'iceberg : les banques ont aussi des actifs dans l'industrie aéronautique et automobile qui sont fortement dépendantes du pétrole, mais ne sont pas inclus dans le pourcentage mentionné par l'anecdote.

D'un autre côté, nous savons aujourd'hui que chaque année passée permet de produire moins de pétrole que l'année précédente. Cause : l'épuisement des stocks, et la difficulté d'exploitation des nouveaux gisements (qui sont de taille plus petite que ceux actuellement exploités).
J'imagine que certains d'entre vous se disent "Mais depuis le temps qu'on nous dit qu'il n'y aura plus de pétrole, ça n'est jamais arrivé". Bah si. Ça arrive, là : ça y est. C'est factuel. On est sur la pente descendante (et c'est pas la faute du COVID).

Il est temps que les banques trouvent une solution pour financer les nécessaires transitions concernant la production d'énergie. Y'a du boulot. Elles ont les moyens. Et bientôt, il n'y aura plus le choix.
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On est pas encore sur la pente descendante niveau pétrole car les pays les plus producteurs peuvent faire encore, pour 10 ans au mieux, faire tourner le robinet, ezt influer sur le prix

Preuve?

L'année dernière, le prix du carbu s'est effondré, et maintenant, malgré le fait que l'économie soit encore à la ramasse, le prix du super, du diesel et du kérosène est plus haut alors que l'économie mondiale est au ralenti.

Offre/demande.

Du carburant fossile, y'en a encore pour 200 ans voire plus, il faudra juste accepter de le payer de plus en plus cher.

Le vrai problème, c'est que les pays producteurs se le garderont, le pétrole... fini les exportations. LA en occident on sera vraiment dans la merde, pourquoi crois tu qu'on dépense des milliers de milliards dans la fusion nucléaire et la bagnole électrique?

Pour sauver la planète? Mais out le monde s'en bat les couilles de la planète, tout ce qui compte c'est la bouffe qu'on a dans le frigo...

Il faut faire la part des choses entre ce qui est la transition énergétique à l'échelle de l'Europe... et le reste du monde.
Ce que je veux dire par là, c'est que le mix énergétique Européen de 2050, ne sera pas forcément le modèle qui s'appliquera dans le reste de la planète.

Pour ce qui est du marché mondial du pétrole pour carburant, la chose est assez claire: la demande va maintenant stagner en Europe, puis décroître progressivement, pour "disparaître" à l'échéance des 30 années à venir, remplacée par les moteurs électriques (et peut-être une petite part à l'hydrogène) pour faire circuler votre voiture.
Néanmoins, ceci ne sera pas du tout le cas dans au moins une centaine de pays du monde, car ils n'ont ni l'ambition ni les moyens financiers, de se créer tout le réseau électrique indispensable pour le bon fonctionnement de ce système.

Ce qu'il faut également bien tenir compte, -et ceci est actuellement flagrant ici, en Espagne- c'est que les banques, les investisseurs et les producteurs/fournisseurs d'électricité, ont très bien compris l'enjeu et l'intérêt qu'ils ont, d'intervenir dans le marché national (et Européen) du solaire et de l'éolien... Car il y a de l'argent (et beaucoup d'argent ! ) à se faire... Et à réinvestir dans les immenses parcs à construire.
On parle ici de champs solaires au Km2... Et les milliards d'Euros qu'il faut trouver pour financer ceci.

Actuellement, une facture d'électricité en Espagne, c'est... 45% (de moyenne) plus chère qu'il y a un an (juin 2020).
Quant aux péages routiers, il vont devenir de plus en plus fréquents.. car il va falloir trouver le manque à gagner financier, qui sera de moins en moins obtenu de la taxation sur les carburants pétroliers, au fil des années à venir.

Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte.

En attendant, de par la facture d'électricité qui explose, les Sociétés offrant des alternatives d'autoproduction et autoconsommation d'électricité solaire, sont littéralement submergés de demandes d'information pour installer des plaques photovoltaïques, depuis le 1er juin.

Et qui accordera les prêts pour les acheter et vous les faire installer ?
Les banques, bien sûr !!!!

a écrit : Il faut faire la part des choses entre ce qui est la transition énergétique à l'échelle de l'Europe... et le reste du monde.
Ce que je veux dire par là, c'est que le mix énergétique Européen de 2050, ne sera pas forcément le modèle qui s'appliquera dans le reste de la planète.

Pour ce qui est du marché mondial du pétrole pour carburant, la chose est assez claire: la demande va maintenant stagner en Europe, puis décroître progressivement, pour "disparaître" à l'échéance des 30 années à venir, remplacée par les moteurs électriques (et peut-être une petite part à l'hydrogène) pour faire circuler votre voiture.
Néanmoins, ceci ne sera pas du tout le cas dans au moins une centaine de pays du monde, car ils n'ont ni l'ambition ni les moyens financiers, de se créer tout le réseau électrique indispensable pour le bon fonctionnement de ce système.

Ce qu'il faut également bien tenir compte, -et ceci est actuellement flagrant ici, en Espagne- c'est que les banques, les investisseurs et les producteurs/fournisseurs d'électricité, ont très bien compris l'enjeu et l'intérêt qu'ils ont, d'intervenir dans le marché national (et Européen) du solaire et de l'éolien... Car il y a de l'argent (et beaucoup d'argent ! ) à se faire... Et à réinvestir dans les immenses parcs à construire.
On parle ici de champs solaires au Km2... Et les milliards d'Euros qu'il faut trouver pour financer ceci.

Actuellement, une facture d'électricité en Espagne, c'est... 45% (de moyenne) plus chère qu'il y a un an (juin 2020).
Quant aux péages routiers, il vont devenir de plus en plus fréquents.. car il va falloir trouver le manque à gagner financier, qui sera de moins en moins obtenu de la taxation sur les carburants pétroliers, au fil des années à venir.

Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte.

En attendant, de par la facture d'électricité qui explose, les Sociétés offrant des alternatives d'autoproduction et autoconsommation d'électricité solaire, sont littéralement submergés de demandes d'information pour installer des plaques photovoltaïques, depuis le 1er juin.

Et qui accordera les prêts pour les acheter et vous les faire installer ?
Les banques, bien sûr !!!!
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Ou miser sur le nucléaire et avoir une énergie pilotable, très bas carbone et très peu chère pour le prochain millénaire.

Le futur d'après moi uniquement, dans 200 ou 300 ans l'humain utilisera énormément la géothermie et va tellement pomper l'énergie du noyau terrestre qu'il va refroidir.

a écrit : Il faut faire la part des choses entre ce qui est la transition énergétique à l'échelle de l'Europe... et le reste du monde.
Ce que je veux dire par là, c'est que le mix énergétique Européen de 2050, ne sera pas forcément le modèle qui s'appliquera dans le reste de la planète.

Pour ce qui est du marché mondial du pétrole pour carburant, la chose est assez claire: la demande va maintenant stagner en Europe, puis décroître progressivement, pour "disparaître" à l'échéance des 30 années à venir, remplacée par les moteurs électriques (et peut-être une petite part à l'hydrogène) pour faire circuler votre voiture.
Néanmoins, ceci ne sera pas du tout le cas dans au moins une centaine de pays du monde, car ils n'ont ni l'ambition ni les moyens financiers, de se créer tout le réseau électrique indispensable pour le bon fonctionnement de ce système.

Ce qu'il faut également bien tenir compte, -et ceci est actuellement flagrant ici, en Espagne- c'est que les banques, les investisseurs et les producteurs/fournisseurs d'électricité, ont très bien compris l'enjeu et l'intérêt qu'ils ont, d'intervenir dans le marché national (et Européen) du solaire et de l'éolien... Car il y a de l'argent (et beaucoup d'argent ! ) à se faire... Et à réinvestir dans les immenses parcs à construire.
On parle ici de champs solaires au Km2... Et les milliards d'Euros qu'il faut trouver pour financer ceci.

Actuellement, une facture d'électricité en Espagne, c'est... 45% (de moyenne) plus chère qu'il y a un an (juin 2020).
Quant aux péages routiers, il vont devenir de plus en plus fréquents.. car il va falloir trouver le manque à gagner financier, qui sera de moins en moins obtenu de la taxation sur les carburants pétroliers, au fil des années à venir.

Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte.

En attendant, de par la facture d'électricité qui explose, les Sociétés offrant des alternatives d'autoproduction et autoconsommation d'électricité solaire, sont littéralement submergés de demandes d'information pour installer des plaques photovoltaïques, depuis le 1er juin.

Et qui accordera les prêts pour les acheter et vous les faire installer ?
Les banques, bien sûr !!!!
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"Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte."

Je pense acheter un cheval, et ils vont tous bien se faire enculer! ^^

Non en vrai je pense que tu a fait une bonne analyse de ce qui nous attend, mais ce qui est triste dans tout ça c'est que c'est encore les petites gens qui vont en prendre plein la gueule, les riches pourront encore bruler du kérosène dans leurs hélicoptères et leurs jet privés pour longtemps pendant qu'on sera obligés de pédaler...

Donc je pense vraiment acheter un cheval. Il chiera partout! ;)

a écrit : Il faut faire la part des choses entre ce qui est la transition énergétique à l'échelle de l'Europe... et le reste du monde.
Ce que je veux dire par là, c'est que le mix énergétique Européen de 2050, ne sera pas forcément le modèle qui s'appliquera dans le reste de la planète.

Pour ce qui est du marché mondial du pétrole pour carburant, la chose est assez claire: la demande va maintenant stagner en Europe, puis décroître progressivement, pour "disparaître" à l'échéance des 30 années à venir, remplacée par les moteurs électriques (et peut-être une petite part à l'hydrogène) pour faire circuler votre voiture.
Néanmoins, ceci ne sera pas du tout le cas dans au moins une centaine de pays du monde, car ils n'ont ni l'ambition ni les moyens financiers, de se créer tout le réseau électrique indispensable pour le bon fonctionnement de ce système.

Ce qu'il faut également bien tenir compte, -et ceci est actuellement flagrant ici, en Espagne- c'est que les banques, les investisseurs et les producteurs/fournisseurs d'électricité, ont très bien compris l'enjeu et l'intérêt qu'ils ont, d'intervenir dans le marché national (et Européen) du solaire et de l'éolien... Car il y a de l'argent (et beaucoup d'argent ! ) à se faire... Et à réinvestir dans les immenses parcs à construire.
On parle ici de champs solaires au Km2... Et les milliards d'Euros qu'il faut trouver pour financer ceci.

Actuellement, une facture d'électricité en Espagne, c'est... 45% (de moyenne) plus chère qu'il y a un an (juin 2020).
Quant aux péages routiers, il vont devenir de plus en plus fréquents.. car il va falloir trouver le manque à gagner financier, qui sera de moins en moins obtenu de la taxation sur les carburants pétroliers, au fil des années à venir.

Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte.

En attendant, de par la facture d'électricité qui explose, les Sociétés offrant des alternatives d'autoproduction et autoconsommation d'électricité solaire, sont littéralement submergés de demandes d'information pour installer des plaques photovoltaïques, depuis le 1er juin.

Et qui accordera les prêts pour les acheter et vous les faire installer ?
Les banques, bien sûr !!!!
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"Bref: l'Europe veut -et doit - effectuer une transition énergétique... car il n'y a pas d'autre solution.
Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde... ) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte."

Je pense acheter un cheval, et ils vont tous bien se faire enculer! ^^

Non en vrai je pense que tu a fait une bonne analyse de ce qui nous attend, mais ce qui est triste dans tout ça c'est que c'est encore les petites gens qui vont en prendre plein la gueule, les riches pourront encore bruler du kérosène dans leurs hélicoptères et leurs jet privés pour longtemps pendant qu'on sera obligés de pédaler...

Donc je pense vraiment acheter un cheval. Il chiera partout et je me prendrais un P.V pendant que ces messieurs me survoleront ;)

a écrit : L'énergie est la base de toute nos économies (avec le secteur minier et agricole). C'est bien pour ça que c'est si encadré que ça (interdiction de stocker de l'essence en grosse quantité chez soi par exemple), que les groupes liés à l'énergie sont parmi les plus gros, que les produits énergétiques sont parmi les plus imposés et qu'il s'agit des investissements parmi les plus fiables donc privilégiés par les banques. Le plus gros pouvoir qu'on a en tant que citoyen reste notre portefeuille si on ne consomme plus de fossile, les banques n'investiront plus dans le fossile.
De façon naturelle au fur et à mesure que le fossile perdra en importance dans l'économie, sa part dans les actifs des banques diminuera.
D'ailleurs avec la chute de la consommation du pétrole, les Etats vont perdre de gros revenus lié à son imposition et il va falloir imposer ce qui remplacera le fossile. La manière le plus facile sera donc non pas d'imposer la source énergétique (qui sera du renouvelable ou du nucléaire) mais le vecteur d'énergie, l'électricité donc.
Fort heureusement cela ne se traduira pas forcément par une augmentation massive du prix du watt, car plus on avance plus ces moyens de productions sont efficaces, moins c'est cher.
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Le système bancaire est un système qui finira par faire faillite tot ou tard .
Et si on veut sauver la planète il serait temps que le monde ne fasse qu'un, le partage des richesses ( et pas que l'argent) au niveau mondiale aiderait beaucoup de pays à se développer plus écologiquement. L'énergie renouvelable serait mondial et pas que pour les pays riche. A quoi bon sauver l'Europe si l'Afrique et l'Asie tuent notre planète car qui dit pays en voie de développementveut aussi dire polluer plus car ne plus polluer coutent plus cher. Mais bon quand on voit le monde on est forcément foutu...

a écrit : L'énergie est la base de toute nos économies (avec le secteur minier et agricole). C'est bien pour ça que c'est si encadré que ça (interdiction de stocker de l'essence en grosse quantité chez soi par exemple), que les groupes liés à l'énergie sont parmi les plus gros, que les produits énergétiques sont parmi les plus imposés et qu'il s'agit des investissements parmi les plus fiables donc privilégiés par les banques. Le plus gros pouvoir qu'on a en tant que citoyen reste notre portefeuille si on ne consomme plus de fossile, les banques n'investiront plus dans le fossile.
De façon naturelle au fur et à mesure que le fossile perdra en importance dans l'économie, sa part dans les actifs des banques diminuera.
D'ailleurs avec la chute de la consommation du pétrole, les Etats vont perdre de gros revenus lié à son imposition et il va falloir imposer ce qui remplacera le fossile. La manière le plus facile sera donc non pas d'imposer la source énergétique (qui sera du renouvelable ou du nucléaire) mais le vecteur d'énergie, l'électricité donc.
Fort heureusement cela ne se traduira pas forcément par une augmentation massive du prix du watt, car plus on avance plus ces moyens de productions sont efficaces, moins c'est cher.
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Désolé pour le post. Cetait pas en réaction au tien je me suis trompé de manip ^^

a écrit : C'est bien beau de parler de transition écologique et rejeter la faute sur les banques qui l'empêcheraient car trop d'intérêts, mais sachez que tout le confort qu'on a aujourd'hui (transports, disponibilités de marchandises produites ou fabriqués à moindre coût qui viennent de loin, toutes les hautes technologies dont internet et tout ce qu'il y a autour... J'irai même jusqu'aux congés payés...) existent aussi grace aux énergies fossiles qui nous fournissent sur demande une énorme quantité d'énergie et qu'aucune autre énergie connue, même nucléaire, ne pourra la substituer.
Donc avant de parler des banques, est-ce que chacun d'entre nous est prêt à faire des gros sacrifices dans son confort personnel pour contribuer à la "transition énergétique" (qui concrètement devrait s'appeller réduction énergétique).
Chacun rejete la faute sur les autres et ne peux pas concevoir de perdre des acquis volontairement.
Quand je vois qu'une simple proposition de réduction de vitesse à 110 km / h provoque un tollé dans la population, je me dis que c'est perdu d'avance.
Ma position est un peu fataliste à ce sujet.
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C'est un commentaire, à mon sens, à demi hors-sujet.
Premièrement c'est en réfléchissant ainsi qu'on refuse de réfléchir à sortir de la transformation et consommation d'énergie fossile, et ainsi de découvrir les potentielles vertus des énergies propres, peut-être même plus importantes que celles fossiles.
Deuxièmement, c'est justement là l'intérêt de la politique, d'amener un changement de production et de vie d'une population, pour le bien commun, même si ce bien commun semble aller à l'encontre des intérêts particuliers. Cependant cette décision politique ne peut être prise, puisqu'elle est confisquée par l'intérêt des grandes puissances économiques.

Donc 1) on ne critique ni les banques ni les énergies fossiles : on relativise l'apport de ces dernières - ce que ne peuvent se permettre de faire les banques.
2) on regrette justement cette omerta qui pourrait permettre un consensus politique plutôt que des débats caricaturaux sans impact.

a écrit : Très intéressante cette anecdote. Merci !

Je souhaite préciser que le "95 % de leurs fonds propres" ne veut pas dire que les banques n'ont que 5 % d'autres actifs. Les actifs dépassent (de beaucoup) les fonds propres.

Par exemple, les sources nous apprennent que le Crédit A
gricole possède 131 % d'actifs fossiles (le greenwashing des banques m'insupporte).

Les sources disent aussi que c'est la face émergée de l'iceberg : les banques ont aussi des actifs dans l'industrie aéronautique et automobile qui sont fortement dépendantes du pétrole, mais ne sont pas inclus dans le pourcentage mentionné par l'anecdote.

D'un autre côté, nous savons aujourd'hui que chaque année passée permet de produire moins de pétrole que l'année précédente. Cause : l'épuisement des stocks, et la difficulté d'exploitation des nouveaux gisements (qui sont de taille plus petite que ceux actuellement exploités).
J'imagine que certains d'entre vous se disent "Mais depuis le temps qu'on nous dit qu'il n'y aura plus de pétrole, ça n'est jamais arrivé". Bah si. Ça arrive, là : ça y est. C'est factuel. On est sur la pente descendante (et c'est pas la faute du COVID).

Il est temps que les banques trouvent une solution pour financer les nécessaires transitions concernant la production d'énergie. Y'a du boulot. Elles ont les moyens. Et bientôt, il n'y aura plus le choix.
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Heu d’où tenez vous vos chiffres ? (Concernant le pic pétrolier) effectivement la production 2020 était inférieure à 2019 mais c’était très expressément à cause de la Covid.

Il est très probable que 2021 soit supérieur à 2020 (reprise). Les prévisions pour 2022 sont en effet un peu pessimistes mais ce n’est pas une question d’offre (quantité des gisements) mais de demande.

Quoi qu’il en soit, non le pic pétrolier n’a pas été atteint il y a quelques années mais a peut-être été atteint en 2019 mais pas sûr

a écrit : On est pas encore sur la pente descendante niveau pétrole car les pays les plus producteurs peuvent faire encore, pour 10 ans au mieux, faire tourner le robinet, ezt influer sur le prix

Preuve?

L'année dernière, le prix du carbu s'est effondré, et maintenant, malgré le fait que l
9;économie soit encore à la ramasse, le prix du super, du diesel et du kérosène est plus haut alors que l'économie mondiale est au ralenti.

Offre/demande.

Du carburant fossile, y'en a encore pour 200 ans voire plus, il faudra juste accepter de le payer de plus en plus cher.

Le vrai problème, c'est que les pays producteurs se le garderont, le pétrole... fini les exportations. LA en occident on sera vraiment dans la merde, pourquoi crois tu qu'on dépense des milliers de milliards dans la fusion nucléaire et la bagnole électrique?

Pour sauver la planète? Mais out le monde s'en bat les couilles de la planète, tout ce qui compte c'est la bouffe qu'on a dans le frigo...
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"Du carburant fossile il y en a pour 200 ans il faut juste accepter de le payer plus cher"
Pour le pétrole et le gaz ce n'est pas si simple, il faut prendre en compte le coût en énergie pour l'extraire. Si tu utilises plus d'énergie pour extraire que ce que représente l'énergie extraite, ça deviendra tellement cher, que seul 1% pourra y accéder, ça deviendra anecdotique. Et ça ne mettra pas 200 ans à arriver.
Les méthodes d'extraction évoluent sans cesse mais sans doute moins vite que la baisse du stock.

Une autre donnée à prendre en compte, c'est l'état du stock. Beaucoup vont sortir des chiffres souvent exprimés en durée restante. Mais savent ils vraiment sur quoi ils s'appuient et d'où viennent ces chiffres ?
Je n'y connais pas grand chose, mais ce que j'avais cru comprendre c'est que les sondages sont très approximatifs, tant sur l'étendue du "champ" que sur sa structure (porosité des roches, présence d'eau ou de gaz..), et surtout les seuls à fournir des estimations sont les exploitants, souvent entreprises d'états peu transparents, en concurrence forte les uns envers les autres, dont le poids dépend justement de la réserve, et un certain nombre coté en bourse, dont la valorisation repose justement sur les estimations du stock exploitable.
En résumé ils ont 0 raison d'être honnête et des tas de surestimer le stock en leur possession.
Il y a souvent plusieurs pays présents dans les consortiums et les sites exploités donc ils ne peuvent pas faire totalement de n'importe quoi, mais bon on peut leur faire confiance pour s'arranger tant que ça profite à tous, à court terme. Donc c'est bien possible qu'on ne soit pas à l'abri de certaines surprises.

a écrit : L'énergie est la base de toute nos économies (avec le secteur minier et agricole). C'est bien pour ça que c'est si encadré que ça (interdiction de stocker de l'essence en grosse quantité chez soi par exemple), que les groupes liés à l'énergie sont parmi les plus gros, que les produits énergétiques sont parmi les plus imposés et qu'il s'agit des investissements parmi les plus fiables donc privilégiés par les banques. Le plus gros pouvoir qu'on a en tant que citoyen reste notre portefeuille si on ne consomme plus de fossile, les banques n'investiront plus dans le fossile.
De façon naturelle au fur et à mesure que le fossile perdra en importance dans l'économie, sa part dans les actifs des banques diminuera.
D'ailleurs avec la chute de la consommation du pétrole, les Etats vont perdre de gros revenus lié à son imposition et il va falloir imposer ce qui remplacera le fossile. La manière le plus facile sera donc non pas d'imposer la source énergétique (qui sera du renouvelable ou du nucléaire) mais le vecteur d'énergie, l'électricité donc.
Fort heureusement cela ne se traduira pas forcément par une augmentation massive du prix du watt, car plus on avance plus ces moyens de productions sont efficaces, moins c'est cher.
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L’électricité… moins chère. On en reparlera lorsque nous devrons payer la facture du démantèlement de nos vieilles centrales nucléaires.

a écrit : On est pas encore sur la pente descendante niveau pétrole car les pays les plus producteurs peuvent faire encore, pour 10 ans au mieux, faire tourner le robinet, ezt influer sur le prix

Preuve?

L'année dernière, le prix du carbu s'est effondré, et maintenant, malgré le fait que l
9;économie soit encore à la ramasse, le prix du super, du diesel et du kérosène est plus haut alors que l'économie mondiale est au ralenti.

Offre/demande.

Du carburant fossile, y'en a encore pour 200 ans voire plus, il faudra juste accepter de le payer de plus en plus cher.

Le vrai problème, c'est que les pays producteurs se le garderont, le pétrole... fini les exportations. LA en occident on sera vraiment dans la merde, pourquoi crois tu qu'on dépense des milliers de milliards dans la fusion nucléaire et la bagnole électrique?

Pour sauver la planète? Mais out le monde s'en bat les couilles de la planète, tout ce qui compte c'est la bouffe qu'on a dans le frigo...
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Ça m'a fait plaisir de lire ton commentaire parce qu'il y a pas mal de gens intelligents mal informés plus haut..

Faire remonter le prix du baril à nécessité beaucoup d'efforts et de compromis. Sans ces accords internationaux une bonne partie de l'économie se serait effondrée donc heureusement qu'on a réussi le faire remonter.

Du pétrole il y en aura a priori toujours parce qu'on arrêtera de l'utiliser massivement avant d'avoir épuisé les stocks, comme ont l'a fait pour le charbon au siècle dernier. En ce moment on cherche des alternatives à peu près viables sachant que le pétrole, c'est quand même sacrement efficace et pratique.

On investit des milliards dans la fusion nucléaire parce que ceux qui contrôleront une source d'énergie inépuisable et propre seront les maîtres du game. Mais même avec une source propre on continuera à réchauffer notre milieu..

Ce qui est triste c'est qu'on raconte n'importe quoi aux gens pour légitimer nos actions. L'enjeu est économique pas écologique. Il faut obliger les gens a consommer ce qui n'a rien d'écolo.. La seule alternative écologique serait la décroissance mais personne n'en veut. Ça ne va pas dans le sens du capitalisme ni celui du confort individuel.