Le mont Iseran est le nom d’une montagne de Savoie qui n’a pourtant jamais existé. Apparue sur les cartes de Savoie à la fin du XVIIe siècle et culminant selon ces dernières à plus de 4000 mètres, ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle que l'on se rendit compte qu'elle n'existait tout simplement pas.
Commentaires préférés (3)
Apparemment l’origine de cette croyance découle du fait que 4 rivières prennent leur source exactement dans ce coin. Dans l’était de connaissances des géographes du XVIIème, cela signifiait obligatoirement que leur source était un mont très élevé. Ils ont donc placé ce mont à la source et lui ont attribué une hauteur élevée, exagérée par leurs successeurs.
C’est pour cette même raison que l’on a longtemps pensé que le Saint Gothard était le point culminant des Alpes ( alors qu’il ne culmine qu’à un modeste 2106m).
Pour replacer dans le contexte, on parle de montagnes difficiles d’accès, peu de chemins, rien de plus efficace pour grimper qu’un cheval ou des jambes, quasi absence de matériel d’alpinisme, grande difficulté des relevés... On peut en rire avec les informations d’aujourd’hui mais pour l’époque ils ont simplement fait les relevés là où cela était possible et extrapolé le reste à partir des informations disponibles/crédibles à leur époque, ce qui est déjà admirable
Même au 21 siècle, avec toute la technologie existante, des erreurs cartographiques continuent d'être publiées.
En 2010, Google Earth publiait une délimitation frontalière erronée entre le Costa Rica et le Nicaragua, attribuant une partie de l'île Calero a ce dernier pays.
Faisant usage de cette erreur, un officier militaire Nicaraguayen eut la "bonne idée" d'y envoyer un détachement, de faire décrocher le drapeau Costaricain qui y flottait, ainsi que de laisser leurs ordures, dans cette zone classée comme réserve protégée.
Le différent termina devant le Tribunal International de Justice de l'ONU.
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Apparemment l’origine de cette croyance découle du fait que 4 rivières prennent leur source exactement dans ce coin. Dans l’était de connaissances des géographes du XVIIème, cela signifiait obligatoirement que leur source était un mont très élevé. Ils ont donc placé ce mont à la source et lui ont attribué une hauteur élevée, exagérée par leurs successeurs.
C’est pour cette même raison que l’on a longtemps pensé que le Saint Gothard était le point culminant des Alpes ( alors qu’il ne culmine qu’à un modeste 2106m).
Pour replacer dans le contexte, on parle de montagnes difficiles d’accès, peu de chemins, rien de plus efficace pour grimper qu’un cheval ou des jambes, quasi absence de matériel d’alpinisme, grande difficulté des relevés... On peut en rire avec les informations d’aujourd’hui mais pour l’époque ils ont simplement fait les relevés là où cela était possible et extrapolé le reste à partir des informations disponibles/crédibles à leur époque, ce qui est déjà admirable
Le mont n'existe peut-être pas (non pas peut-être, il n'existe pas), mais le col, lui, existe, et c'est un point traditionnel de passage du tour de France
www.ledicodutour.com/cols/cols_i/iseran.html
Même au 21 siècle, avec toute la technologie existante, des erreurs cartographiques continuent d'être publiées.
En 2010, Google Earth publiait une délimitation frontalière erronée entre le Costa Rica et le Nicaragua, attribuant une partie de l'île Calero a ce dernier pays.
Faisant usage de cette erreur, un officier militaire Nicaraguayen eut la "bonne idée" d'y envoyer un détachement, de faire décrocher le drapeau Costaricain qui y flottait, ainsi que de laisser leurs ordures, dans cette zone classée comme réserve protégée.
Le différent termina devant le Tribunal International de Justice de l'ONU.
Le mot mont est masculin. Donc dans la phrase suivant, “apparue” se rapporte à quoi ?
Si on parle du mont, ce qui serait logique, il faut mette “apparu” et tout au masculin.
C’était le pinailleur de service
Pinailleur de pinailleurs.
Euh! vous devriez vérifier quand même sur la carte IGN la plus à jour! (la 1/25000 par exemple).
Car le "Signal de l'Iseran", surplombant le fameux col du même nom, existe bel et bien, et est crédité de 3237m. Pas si petit que ça quand même. En tous cas, c'est le sommet proche du col effectivement le plus élevé.
Dans le coin, on n'appelle pas "sommet de" un sommet, ça fait tautologie, ou pléonasme si on veut. Ni même vraiment "mont", ou rarement. Regardez à nouveau, ici on fait la distinction entre "pointe", "pic", "signal", "ouille", "bec", "aiguille", "tête", etc... et à la limite, "rocher" quand c'est trop indéfinissable.
C'est comme les esquimaux qui n'appellent pas juste "neige" la neige, mais ont un tas de mots selon sa consistance: pas le même objet pour eux!
Ou les bretons qui n'appellent pas "pluie" la pluie (non là c'est pour rigoler, on reste amis hein?).
En tous cas, je ne suis pas sûr que les anciens géographes aient été si à côté de la plaque que ça, à part le calcul de l'altitude.
La frontière de la crimée ou du kashmir sont sûrement les exemples les plus connus, la frontière sur Google maps change en fonction de l'adresse IP.