Afin de mener une étude sur les effets de la pénicilline, environ 700 Guatémaltèques se virent inoculer la syphilis dans les années 40 à leur insu par des scientifiques américains. Les chercheurs sélectionnèrent comme cobayes des personnes vulnérables, tels que des malades mentaux. L'étude, qui ne fut jamais publiée, n'apporta aucun résultat significatif. En 2010, Washington présenta des excuses officielles.
À l'origine de ce scandale, une étude financée par les autorités américaines entre 1946 et 1948 sur les effets de la pénicilline, découverte en 1928. Les scientifiques se demandaient alors si l'antibiotique pouvait non seulement guérir la syphilis, mais aussi prévenir la maladie. Comme la législation américaine n'autorisait pas à mener de telles expériences sur l'homme, le directeur de cette étude, le médecin John Cutler, la mit en place au Guatemala.
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Donc inutile de le dire plus fort, je n’ai pas dit que VOUS aviez pensé ça ou ça. :)
Maintenant il ont mis plein phares sur l'afrique avec le corona.
Aucun pays n’est clean ( à par les suisses, tout le monde aime les petits suisses)
Plus sérieusement ce John qui a lui même des problèmes mentaux n’a pas hésité à dissimuler des magouilles administratives à sont pays afin de mené à bien ce projet.
Ca a été immonde, tout le monde est d'accord ; pendant ce temps là, dans une Europe en guerre des choses encore plus immondes se déroulaient, et surtout ça s'est passé voici 80 ans ! Par des gens qui sont tous morts depuis longtemps... Alors que faire, sinon ce qui a été fait ? Excuses officielles de l'Etat en cause par son Président, dès qu'il l'a appris. Quoi d'autre ? Continuer de haïr tout un peuple ? Mais à ce compte là il faut haïr la planète entière, dont nous mêmes ! Car je ne connais pas un peuple qui a le cul parfaitement propre :)
Si déjà on pouvait faire en sorte de regarder devant et que des choses pareilles ne se reproduisent jamais, l'Humanité ferait un grand pas.
Il y a eu le scandale avec la société Pfizer et les nourrissons au Nigeria. Ou les prostituées au Cameroun. Ou encore la précipitation des vaccins contre Ebola en 2014.
Quelle est donc la période de prescription pour ne pas regarder le passé ? Pour ne pas se contenter de simples de excuses ?
Et je ne vois pas qui a parlé de haine d'un peuple entier. Il y a un immense fossé entre les deux.
Encore une fois, attention au sophisme de double faute. Oui, pas mal de gouvernements ont fait des choses sordides. Tous ces actes sont à condamner sans distinction. Les condamner et continuer à le faire, c’est aussi une manière que cela ne se reproduise pas. Et l’humanité ferait un grand pas effectivement.
et aujourd'hui on a des pourritures au service de Big Pharma qui rejettent le traitement à la Chloroquine pour lutter contre le coronavirus, en prétextant qu'il faille faire des essais avec un groupe témoin. l'Histoire se répète sans cesse. mais pourquoi ces individus ne se réunissent-ils pas entre eux pour s'inoculer le Covid19 et servir de groupe témoin ? ainsi ils seront "traités" avec un placebo et les autres patients, eux qui veulent juste être soignés, auront une réelle chance avec la Chloroquine. oui servons-nous de ceux qui nous gouvernent (et ceux qui les soutiennent) comme cobayes. c'est si facile de sacrifier des vies (pour la prétendue bonne cause) quand la nôtre n'en fait pas partie.
L'effet bénéfique de la chloroquine (s'il existe) n'est pas spectaculaire. Il n'y a qu'à lire les articles publiés sur le sujet.
Et puis non, on ne veut pas les comparer qu'avec un simple placebo.
Les patients témoins continueront à recevoir la méthode actuelle basée sur le traitement des symptômes.
Vous n'avez visiblement pas conscience de comment fonctionne la médecine ou de l'histoire des traitements ou des maladies (comment on s'est souvent plantés sur un médicament).
Des tests de ce genre, on est obligés de les faire, sauf effet spectaculaire (exemple si on constatait une baisse importante de la charge virale dès le lendemain de la prise du médicament).
Cela peut sembler non éthique de "sacrifier " des gens pour savoir, mais on ne peut faire autrement. C'est la seule façon de savoir lequel d'un traitement 1 ou d'un traitement 2 fonctionne le mieux. Une petite différence de 0,5% pouvant devenir considérable si les traitements doivent être administrés à des millions de personnes.
Le tout dans des conditions de respect de la dignité humaine bien bien loin de ce qui est relaté ici dans l'anecdote.
Ensuite, oui c'est simpliste. Tu as une méthode (à part les tests sur les hommes) pour savoir si un traitement fonctionne ou pas? Si oui, merci de la partager. Le monde s'en porterait mieux.
L'expérience nous montre que des résultats positifs obtenus in vitro peuvent se révéler négatifs sur les hommes. Que des résultats positifs sur les rats ou singes peuvent faire de même. La seule façon de savoir ce qui marche sur l'homme est de tester sur l'homme. Peut être que l'IA apportera des solutions, mais on ne sait pas.
Bien-sûr, personne ne veut pas être cobaye à la base, mais il faut avancer, afin de sauver le plus de monde possible. Même si on a toutes les raisons de croire qu'un produit marchera, on doit quand même le tester. Le corps humain a des interactions complexes qui ne sont pas encore toutes connues. c'est pour ça qu'on commence généralement avec des cas désespérés. Des gens qui n'ont plus rien à perdre.
Le fait que ce soit utilisé ainsi dans les essais Discovery est un autre débat.
"En temps de guerre ", c'est le Président Français qui l'a dit, je peux vous l'accorder Mais soigner autant de personnes avec un traitement qui n'a pas prouvé qu'il est efficace (alors que les effets secondaires même si très faibles existent) est un peu risqué pour la survie du plus grand monde.
C'est justement en période de "guerre " qu'il faut raison garder afin de ne pas faire n'importe quoi et aggraver la situation. Il y a une balance bénéfice /risque à prendre en compte.
Il y a des cas en science où le test avec témoin est inutile, quand les résultats sont spectaculaires (s'il y avait rémission le jour même de ceux qui prennent l'HCQ) ou facilement predictibles. On ne fait pas la science, surtout en médecine pour faire juste de la science, c'est pour soigner et mieux soigner qu'on cherche à savoir.
Je ne crois pas que ce soir juste le "big pharma" qui s'y oppose. Beaucoup de chercheurs indépendants qui ont analysé les essais de Raoult pointent des biais méthodologiques graves, l'insuffisance des données et l'impossibilité de conclure sur base de ces résultats.
Il disait que faire les tests avec témoins revenaient à faire des essais avec des hommes sautant d'un avion avec parachute et d'autres sans pour comparer le taux de survie. J'ai l'impression que votre exemple va dans le même sens.
Ce serait ridicule on est tous d'accord. Mais ce n'est pas le cas ici.
Ici, on veut comparer un nouveau type de parachute ayant eu des résultats prometteurs en laboratoire avec les parachutes déjà existants afin de voit lequel serait mieux avant de le généraliser à tous les parachutistes de l'armée.
Remplacer tout d'un coup ne serait pas l'idéal. Parce que le plus souvent (plus souvent qu'on le croit puisque les chercheurs publient rarement des résultats négatifs) , les résultats prometteurs ne résistent pas aux expériences.
Pour appuyer encore l'exemple. Ce serait mieux pour avoir des données fiables et comparables de distribuer les parachutes au hasard parmi les soldats, plutôt que de les donner à l'escadron d'élite des parachutistes puis de conclure que le parachute testé est plus efficace, alors qu'il s'agit juste de ces parachutistes qui peuvent manier n'importe quoi...