En Corée du Sud, la délation est devenue un métier à part entière : un répertoire de 336 infractions donnant droit à une prime de l'État en cas de dénonciation a été mis en place par le gouvernement coréen. Des écoles de délation ont même vu le jour pour être formé au métier.
Tous les commentaires (185)
C'est intéressant ce que tu dis et chacun a le droit d'avoir son opinion.
Mon problème est : qu'est-ce qu'une infraction grave ?
Si on prend l'exemple de la conduite, Tu penses sûrement au excès de vitesse (et encore je présume que tu parles des gros)
Et tu dis que quelqu'un qui "oublie" son cligno ce n'est pas grave
Et bien justement pour moi ça l'est et ce pour plusieurs raisons :
La plupart des accidents ont lieu dans un rayon de 5km autour de chez-soi parce-qu'on connaît la trajet et le coin par cœur et donc qu'on s'arrange avec certaines choses (on oublie le cligno, le stop, la ceinture...etc...)
Pour ma part ce qui est grave est ce qui provoque un accident et donc l'oubli du cligno, le non respect des signalisations, non-respect des priorités .... ce que tu sembles (je dis bien sembles) considérer comme pas grave.
(Sans accident pas de mort)
A chaque fois que j'ai eu un accident c'était à cause d'une connerie.
Oui mais une connerie qui a entraîné des séquelles chez une ex.
Un gars venant en face a décidé de tourner dans mettre de cligno de nuit.
Nous allions à environ 40 tous les deux.
Je n'ai pas eu le temps de réagir et lui non plus car trop proche.
ma compagne de l'époque a eu un mini coup du lapin avec des séquelles.
Ce sont les petits rien qui provoquent les accidents et donc des séquelles...etc...
Donc où place-t-on le curseur ?
Je pense que la loi française actuelle a savoir dénoncer en cas de crime....etc... est parfaite comme ça.
PS : Je suis un ayatollah du cligno. ;-)
PS2 : La vitesse étant un facteur secondaire pour moi il est plus intéressant de parler de vitesse adaptée plutôt que de respect de la loi.
En effet il y a des endroits limités à x km/h mais qui sont dangereux à cette même vitesse...etc...
Le clignotant est contraventionnel.
L'accident avec morts ou blessés est correctionnel.
La justice a de nombreux défauts, mais la graduation des peines n'en fait pas partie selon moi.
Je travaille dans un TJ, je sais où se situe le curseur. Je suis aussi au courant des probabilités d'accident et si j'ai volontairement minimiser les délits de fuites communs (taule froissées) et les infractions contraventionnelles (cligno, ligne blanche, faible excès de vitesse) c'était pour éviter que le lourdeau d'AAPLR ne me reprenne sur ces infractions, et eviter encore plus de polémique stérile.
C'est pour la même raison que je n'ai parlé que des délits routiers et pas de toutes les infractions "petites" qu'on laisse passer tout le temps et qui pourtant sont tres préjudiciables pour la société et/ou potentiellement dangereuses pour la vie des citoyens : un exemple au pif :
un incendie dans une industrie qui ne respecterait pas la sécurité et les quotas de ses fûts. Il y a un an on aurait dit "ohhh ca va c'est pas grave, l'amende de la DDPP doit suffir on va pas EN PLUS les envoyer devant le TJ". Et aujourd'hui on dirait quoi ?
En conclusion : je suis tout a fait d'accord avec toi, a 100%.
EDIT :
Je suis moi aussi un bourreau du cligno.
Déformation professionnelle oblige, personnellement je trouve qu'il y a tres peu d"infractions pas grave finalement, la loi est bien faite et couvre a peu pres toutes les possibilités pour couvrir ses citoyens, mais bon, elle ne peut rien contre la bétise. Et les accidents sont souvent cons.
Vous ne confondiez pas délation et témoignage ?
Le code pénal prévoit que le fait pour quionque d'avoir connaissance d'un crime dont il est possible de prévenir ou limiter les effets ou dont les auteurs pourraient commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés est répréhensible. Par exemple un individu qui sait qu'un autre a commis un viol et qui s'abstient d'en avertir les autorités judiciaires ou administratives sachant que cet homme pourrait recidiver peut être poursuivi.
Quelque chose cloche dans cette anecdote.
La délation n'est pas à confondre avec la dénonciation, pourtant ici les deux sont assimilés ?