En Corée du Sud, la délation est devenue un métier à part entière : un répertoire de 336 infractions donnant droit à une prime de l'État en cas de dénonciation a été mis en place par le gouvernement coréen. Des écoles de délation ont même vu le jour pour être formé au métier.
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Le droit français :
Les infractions sont classées en trois groupes en fonction de la gravité du comportement qu’elles révèlent. On distingue les contraventions, les délits et les crimes :
Les contraventions désignent les infractions les moins graves, qui révèlent moins une atteinte aux normes fondamentales de l’ordre social qu’une indiscipline à l’égard des règles de la vie en commun. Elles sont punies de peines d’amende, et sont distinguées en 5 classes qui déterminent le montant de l’amende encourue : de 38 euros pour les contraventions de première classe (comme le défaut de port du permis de chasse), à 1 500 euros pour les contraventions de cinquième classe (comme les violences volontaires avec incapacité de travail inférieure ou égale à 8 jours).
Les délits désignent les infractions caractérisant une volonté de transgresser une norme sociale importante. Ils sont punis de peines d’amende supérieures ou égales à 3 750 euros et de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans pour les délits les plus graves. On compte parmi les délits les infractions les plus courantes : le vol, les violences aggravées, le port d’arme, l’agression sexuelle, etc.
Les crimes constituent la catégorie des infractions les plus graves, qui manifestent une violation extrême des interdits fondamentaux de notre société. Ils sont punis, en fonction de leur gravité, d’une peine de réclusion pouvant aller de 15 ans à la perpétuité. L’homicide, le viol ou l’émission de fausse monnaie sont des crimes.
Par le jeu des circonstances aggravantes, un même type d’infraction peut basculer dans la catégorie supérieure : par exemple, si le vol simple est un délit puni de 3 ans d’emprisonnement, le vol avec usage ou menace d’une arme est un crime puni de 20 ans de réclusion.
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Une anecdote sur le même sujet existe déjà sur scmb..
À la lecture de cette anecdote j'ai senti une larme couler sur ma joue, quelle émotion mon Dieu.
Est-ce que quelqu'un sur ce site saurait comment on fait pour devenir citoyen nord coréen?
Un petit aperçu de ce qu'on aura chez nous dans quelques années.
mais de là à en faire un métier ; ils font fort les Coréens :)
Mais là c'est pire parce-que totalement inattendu pour moi.
J'ai pas bien compris l'anecdote
Ah! Quand je pense qu'on était pros De la délation mais qu'on se fait reprendre le marché par les coréens :)
Personnellement ca ne me choque pas et ca ne me gêne pas non plus.
S’il y a délation c’est que de toute facon l’accusé a fait quelque chose d’illégal.
Au maroc ils le font aussi et faut pas s’etonner que leur service de renseignements soit de fait aussi bon...!!!
C’est peut etre a nous de s’inquieter de s’en foutre de tout !
Ca ne vous ai jamais arrivé de dénoncer une personne que vous n’aimez pas, qui a fait un acte reprehensible juste pour vous « venger »? Malgré ce que vous pouvez dire vous l’avez forcement fait un jour! Meme si c’est enfant!
Qu’est ce que j’aimerai pouvoir le faire! Meme sans etre payé! J’ai des caméras dans mes véhicules et si seulement je pouvais faire retirer le permis à tous ces fous de la route...! Par exemple.
Ne retiens plus tes larmes de joie ;-)
Cette anecdote me rappelle un cantonnier parisien pris en flague de sieste. Je crois qu'aux pays bas il y a un site web dédié "je balance les infractions de mon voisins"
Je n'ai effectivement pas beaucoup d'empathie pour les criminels, reste à savoir ce que l'on définit comme un crime.
Si tout le monde (ou presque) est d'accord pour dire que l'assassinat est répréhensible pour le tort qu'il cause aux individus et à la société, se peut-il qu'il existe des actes définis comme tels parce qu'ils portent préjudice à la société, mais qui sont couverts par les droits de l'Homme?
Sacha Guitry, lui même dénoncé à la libération - ça continuait, ça avait juste changé de sens (et relaxé de tous soupçons après quelques semaines de prison) racontait que le pire qu'il avait entendu, c'était un de ses compagnons de cellule qui lui avait dit
"on m'a dit que j'avais été dénoncé comme collaborateur par le concierge de mon immeuble. Et ce n'est pas possible
ah bon, et pourquoi est-ce impossible?
parce que le concierge, c'est moi"
Les belles-mères dénonçaient les gendres, les voisins entres-eux, des fois une partie de la famille contre l'autre et aux policiers français, et aux allemands, et à la Gestapo, puis aux comités de persistance, et c'est sans fin. Dans un autre sens, il y a eu (et encore aujourd'hui, je pense) tellement d'informations fausses qu'elles ne peuvent raisonnablement pas être traitées
Je pense que vous prenez le problème à l'envers. Les habitants savent tous qu'il y a des délateurs, mais ils ignorent qui, c'est peut être le passant, le voisin, le mari ou femme. Sachant cela ils commettent moins de délits et c'est moins onéreux que l'installation de millions de caméras (les délateurs touchent 20% des amendes perçues) ou l'embauche de plus de policiers. Après cela crée un contexte de paranoïa.