En Grande-Bretagne, pour punir le crime de haute trahison, un supplice particulier était autrefois pratiqué. Le condamné était traîné nu sur une claie, pendu sans que mort s'en suive puis éventré, éviscéré et émasculé. Ses organes étaient brûlés devant ses yeux, et il était enfin décapité et équarri.
Appelé Hanged, drawn and quartered (littéralement pendu, tiré et équarri), ce supplice fut utilisé pendant près de cinq siècles pour condamner les auteurs de crimes de haute trahison (envers le roi et son domaine), considérés plus vils que l'assassinat et justifiant d'une peine plus exemplaire. Pour les femmes, la peine d’équarrissement était commuée en brûlement de cadavre et dispersion des cendres.
Le dernier personnage connu à avoir subi ce supplice fut François Henri de la Motte le 27 juillet 1781, pour espionnage de la flotte britannique pour le compte de la France.
Commentaires préférés (3)
La décapitation doit être le meilleur moment pour le gars là...
En fait, cela ressemble à un "sommier" peu confortable confectionné en métal sur lequel on plaçait le supplicié. Peut être pas dans le but de le "torturer physiquement" mais plus "mentalement" en jetant l'infamie (d'ou le nom de claie d'infamie) sur lui. Car il était exhibé du lieu de détention jusqu'au lieu de supplice.
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Une claie d'après wikipédia ce serait un panier en osier ... Du coup j'ai du mal à me représenter la scène . Si quelqu'un a une autre définition ?
La décapitation doit être le meilleur moment pour le gars là...
En fait, cela ressemble à un "sommier" peu confortable confectionné en métal sur lequel on plaçait le supplicié. Peut être pas dans le but de le "torturer physiquement" mais plus "mentalement" en jetant l'infamie (d'ou le nom de claie d'infamie) sur lui. Car il était exhibé du lieu de détention jusqu'au lieu de supplice.
Il existe peut-être plusieurs variantes, mais en gardant ce que je viens de décrire, j'imagine que le supplicié était traîné sur ces grilles un peu comme sur une râpe géante.
Dans ces histoires sordides sur les châtiments dans les temps anciens, une question reste en suspens :
A partir de quel moment les exécutions publiques et les mutilations publiques ont commencé à être mal vu par la population ? Je suppose que ce moment commence aux lumières jusqu'aujourd'hui.
Pour rappel les exécutions étaient des moments populaires, la foule était parfois euphorique à la vue de la mort donné en publique.
En ce moment même, quelque part sur la planète, des femmes sont enterrées jusqu'aux hanches quelque part, et des hommes leur balancent des cailloux dans la gueule. Bon, c'est vrai que c'est grâve : elles ont trompé leurs maris... Oh la faute ! :)
On peut citer la fin des lynchages publics et officiel par l'Iran et de nombreux exemple.
D'ailleurs la première démocratie moderne n'est pas en reste. Aux USA la pratique du lynchage publique était répandu. C'est en 1916 qu'un des derniers lynchage de masse a lieu. On parle de milliers d'américains participant à la torture et l'exécution d'un adolescent noir..
fr.m.wikipedia.org/wiki/Lynchage_de_Jesse_Washington
Et d'ailleurs la bien pensance poussé à l'extrême est une dictature. C'est le paradoxe de la tolérance.
J'avais lu ça quelques part mais je peux me tromper.
En chine il y avait le supplice du lingchi pour certains crimes exceptionnels. On découpait vivant par petits morceaux un supplicié défoncé à l'opium. Au royaume uni La Reine Brunehaut fut torturée, puis traînée derrière un cheval sauvage jusqu'à ce que mort s'en suive.
On était pas mal en France aussi !
Connaissez vous l'affaire de la tour de Nesle ? En 1314, les deux brus de Philippe le Bel sont accusées d'adultères (qui auraient eu lieux dans la fameuse tour de Nesle, d'où son nom)
Lors d'un séjour de ses frères, la reine d'Angleterre Isabelle (fille de Philippe le Bel) offre des présents à ses frères ainsi que des petites sacoches à ses belles-sœurs. Mais peu de temps après, durant un banquet organisé en Angleterre, la reine remarquera que les sacoches offertes à ses deux belles-sœurs ont elles-mêmes été données et sont accrochées à la ceinture de deux chevaliers normands !
La disgrâce de ses frères et belles-soeurs, pouvant aboutir au reigne en France de son jeune fils Edouard, Isabelle dénonce donc ses belle-soeurs à son père le roi de France.
Les amants de Marguerite et Blanche de France seront alors condamnés à être : "roués, écorchés vifs, émasculés, recouverts de plomb en ébullition, traînés par des chevaux et enfin décapités", le tout devant les yeux de leurs amantes.
Cette histoire (très vite résumée ici) est fabuleusement racontée et détaillée dans Les rois maudits de Maurice Druon que je recommande (très très !) vivement !
L'histoire de notre pays est une saga incroyable !
Citation de William Wallas "Car ils peuvent nous enlever notre vie, mais ils ne pourront jamais enlever, NOTRE LIBERTÉ"
Un grand classique
Cela me fait penser à la scène de Bravehart... j'en ai encore des frissons rien que d'y penser
Il n'a pas trahi puisqu'il était français !!!
Tout commence par une dénonciation et fini en torture.
Bon Weekend...
Remarquons qu'aujourd'hui, l'effet inverse se produit, les enfants déscolarisés où en échec scolaire sont de plus en plus nombreux et la connerie déchaînée reprend du poil de la bête...
Ce que tu décris se fait de plus en plus rare, mais bon, quand on explique à un petit garçon dès sa tendre enfance que les filles sont des objets, qu'on peut taper dessus pour un oui où pour un non, et même que c'est recommandé, encouragé, ben, ils finissent par en être sur, c'est tout!
Les meurtres pour l'honneur où pour une question d'ego existent encore, certes, mais pas que dans les pays auxquels on pense en général, y'en a aussi sous nos fenêtres, en France, tous les jours où presque... sauf qu'ici c'est sensé être interdit. :(
Hein?
Oui, ce que tu décris est un meurtre, assaisonné de barbarie.
Il commence bien ce W.E, je vais faire de jolis rêves ce soir! ^^