On peut caraméliser de l'ail

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L’ail noir est très prisé dans la cuisine japonaise pour son goût original et délicat, ainsi que pour ses vertus médicinales. Il est issu d’une cuisson d’ail à 60-80°C pendant plusieurs semaines. Le goût très parfumé rappelle le réglisse et le caramel, le goût de l’ail ayant presque disparu.

La gousse prend une couleur noire intense mais conserve une texture légèrement molle. Il est très rare qu’une personne goûtant un morceau d’ail noir pour la première fois en détecte l’origine.


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a écrit : En fait, lorsque le terme désigne la confiserie, il peut être employé au masculin comme au féminin. Ou du zan pour les plus de 30 ans

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Personnellement je trouve que le goût se rapproche du vinaigre balsamique réduit et sucré, d'ailleurs ça va très bien avec la salade, avec pas mal de fromages ou même juste comme ça pour le plaisir.

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a écrit : Mais comment a t on l’idée de réaliser ce genre de plat.
C est un morceau d ail oublie dans une cuisson ... et le cuistot trois mois plus tard en revenant de vacances se dit « tient et si je goûtais ce truc que j ai oublié en partant »
Plein de fromages ont du voir le jour dans des contextes comparables !

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a écrit : A quoi ça sert de faire cuire un aliment jusqu'à ce qu'il n'ait plus son propre goût. Si l'ail noir à le goût de caramel et de réglisse autant manger du caramel et du ( de la) réglisse...
C'est un peu comme le Beaujolais nouveau. Une année il a le goût de fruit rouge, l'année suivant
e de champignon, puis de banane (?)...
Perso ce que je demande à un aliment, solide ou liquide, c'est d'avoir son propre goût. Pensons d'abord à faire en sorte que les fruits et légumes aient leur vrai goût avant de retrouver leur goût dans d'autres aliments.
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Cette infame pratique contre nature s'appelle "la cuisine"

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a écrit : Mais comment a t on l’idée de réaliser ce genre de plat.
C est un morceau d ail oublie dans une cuisson ... et le cuistot trois mois plus tard en revenant de vacances se dit « tient et si je goûtais ce truc que j ai oublié en partant »
On a découvert la pénicilline comme ça ;) #sérendipité

a écrit : Ou du zan pour les plus de 30 ans Ah la nostalgie le zan j'ai fait une overdose tellement que j'en mangé mes yeux devenaient presque couleur jaune depuis rien que le/la réglisse me donne envie de vomir

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a écrit : Cette infame pratique contre nature s'appelle "la cuisine" hé ué, c'est ce qui nous différencie des animaux, le bouquet garni ;)

a écrit : Ou du zan pour les plus de 30 ans Et pour les Toulousains les cachous Lajaunie ...

C'est comme l'air en chemise au final, cuit très très très longtemps. C'est du gâchis d'énergie je trouve, même si c'est sûrement très bon...

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a écrit : Je suis curieux aussi, mais 3 semaines de cuisson ? J'attendrai l'occaz. On en sert dans mon restaurant pour accompagner une déclinaison de porc noir de Bigorre.... C'est délicieux

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a écrit : On a découvert la pénicilline comme ça ;) #sérendipité Ça me laisse songeur honnêtement.
Que ça soit la pénicilline, certains fromages ou l’ail noir. Il y aussi le plat islandais (je crois) avec les oiseaux faisandés dans je ne sais plus quel animal.

Laisser un truc limite pourrir pour ensuite le manger me semble contre nature. Après je ne remets pas en question que cela puisse être une franche réussite.

a écrit : Ça me laisse songeur honnêtement.
Que ça soit la pénicilline, certains fromages ou l’ail noir. Il y aussi le plat islandais (je crois) avec les oiseaux faisandés dans je ne sais plus quel animal.

Laisser un truc limite pourrir pour ensuite le manger me semble contre nature. Après je ne remets pas e
n question que cela puisse être une franche réussite. Afficher tout
Le travail des bactéries est dans de nombreux cas très utile et permet la conservation d'un produit après transformation par la fermentation par exemple. Refuser cela c'est se priver de beaucoup de choses appréciables ; fromages, vin, bière, pain, choucroute et bien d'autres...

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a écrit : Ça me laisse songeur honnêtement.
Que ça soit la pénicilline, certains fromages ou l’ail noir. Il y aussi le plat islandais (je crois) avec les oiseaux faisandés dans je ne sais plus quel animal.

Laisser un truc limite pourrir pour ensuite le manger me semble contre nature. Après je ne remets pas e
n question que cela puisse être une franche réussite. Afficher tout
Tu es au courant qu’on ne mange jamais la viande venant d’être découpée et qu’on la laisse laisse toujours maturer un minimum ?

a écrit : Ça me laisse songeur honnêtement.
Que ça soit la pénicilline, certains fromages ou l’ail noir. Il y aussi le plat islandais (je crois) avec les oiseaux faisandés dans je ne sais plus quel animal.

Laisser un truc limite pourrir pour ensuite le manger me semble contre nature. Après je ne remets pas e
n question que cela puisse être une franche réussite. Afficher tout
C'est juste que t'as jamais manqué de rien donc t'as du mal a appréhender les concepts de survie qui mènent à ces découvertes. A la base, quand t'as rien, que tu crèves de faim parce que trouver de quoi manger est difficile et que tu peux mourir d'une coupure au doigt, tu cherches des solutions.

Tu te coupes, ca s'infècte, t'essayes des cataplasmes dans l'espoir de soulager la douleur et accessoirement de ne pas creuver, et un jour quelqu'un se rend compte a force d'essais que la moisissure soigne les infections. On ne le sait pas encore mais on a découvert la pénicilline.

C'est pareil pour ce qui est de manger des trucs moisies. Quand tu meurs de faim tu ne jète pas d'aliments parce qu'il y a un peu de moisissure dessus. Quand tu tues une bete de 500kg faut bien essayer de la conserver. Quand tes vaches produisent plus de lait que t'arrives a en boire faut bien trouver des solutions. Quand tu récoltes un champ idem. Du coup t'es pas a l'abri de découvrir que tes methodes de conservations sont nazes ou qu'elles bonnifient le produit. Pire, même si tout le monde trouve que la conservation donne un gout bizarre mais qu'on n'a pas le choix, manger des trucs avec ce gout rentrera dans les moeurs.

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a écrit : Ça me laisse songeur honnêtement.
Que ça soit la pénicilline, certains fromages ou l’ail noir. Il y aussi le plat islandais (je crois) avec les oiseaux faisandés dans je ne sais plus quel animal.

Laisser un truc limite pourrir pour ensuite le manger me semble contre nature. Après je ne remets pas e
n question que cela puisse être une franche réussite. Afficher tout
Ca va peut être te choquer mais l'être humain est un charognard omnivore opportuniste.
Même l'alcool, c'est du sucre pourri! Pire, c'est du caca de levure!^^

La vérité? C'est que des recettes à base de trucs pourris c'est presque toujours trouvé par accident, c'est tout con, quand on crève de faim, on bouffe ce qu'on trouve et quand y'a plus rien de frais à bouffer, beh on cure ce qui traîne au fond des sacs et des amphores. Et de temps en temps on fait des trouvailles, comme le fromage, la choucroute, le vin...
Nous sommes comme les écureuils, à la base, on stockait l'été la bouffe pour l'hiver, parce que avant l'ère du supermarché, beh la plupart des gens devaient se démerder tout seul, et cela explique pourquoi on mange des trucs pourris aujourd'hui (on dit: affiné, c'est plus poétique!^^)

C'est vrai qu'avec les conserves on pourrait s'en passer, mais on ne jette pas comme ça 10000 années d'évolution sédentaire ;)

a écrit : C'est juste que t'as jamais manqué de rien donc t'as du mal a appréhender les concepts de survie qui mènent à ces découvertes. A la base, quand t'as rien, que tu crèves de faim parce que trouver de quoi manger est difficile et que tu peux mourir d'une coupure au doigt, tu cherches des solutions.

Tu te coupes, ca s'infècte, t'essayes des cataplasmes dans l'espoir de soulager la douleur et accessoirement de ne pas creuver, et un jour quelqu'un se rend compte a force d'essais que la moisissure soigne les infections. On ne le sait pas encore mais on a découvert la pénicilline.

C'est pareil pour ce qui est de manger des trucs moisies. Quand tu meurs de faim tu ne jète pas d'aliments parce qu'il y a un peu de moisissure dessus. Quand tu tues une bete de 500kg faut bien essayer de la conserver. Quand tes vaches produisent plus de lait que t'arrives a en boire faut bien trouver des solutions. Quand tu récoltes un champ idem. Du coup t'es pas a l'abri de découvrir que tes methodes de conservations sont nazes ou qu'elles bonnifient le produit. Pire, même si tout le monde trouve que la conservation donne un gout bizarre mais qu'on n'a pas le choix, manger des trucs avec ce gout rentrera dans les moeurs.
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Et encore on ne connais que ceux qui ont traversés les siècles parce que leur découvreur a survécu et à transmit son savoir. Une pensée pour tous ceux qui sont mort en bouffant des trucs improbables XD

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a écrit : Cette infame pratique contre nature s'appelle "la cuisine" Ah ben je ne suis pas d'accord avec toi. ''La cuisine'' n'est pas le fait de changer le goût des aliments que l'on cuisine, tout au contraire. ''La cuisine'' est plutôt un mélange des saveurs tout en sublimant chacune d'elles. Et ceci que ce soit pour la bonne vieille cuisine des terroirs façon Maité, ou la cuisine actuelle qui mêle des saveurs inattendues tout en respectant chacune d'elles.

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a écrit : "À quoi ça sert": obtenir un truc bon.
Et ça n'empêche pas de consommer de l'ail "normal".
Typiquement le genre de commentaire sans aucun intérêt, qui ne sert à rien, n'apporte rien... C'est plus ça que je ne comprends pas personnellement.
Ce n'était qu'une opinion. Je conçois tout a fait que vous trouviez mon opinion sans intérêt. Mais du coup vous postez un ''commentaire'' sur mon opinion. A mon tour je trouve donc votre commentaire sans intérêt. D'autant que votre seul apport à la discussion consiste en quatre mots : ''obtenir un truc bon''. Quelle belle et instructive participation. J'en serais presque jaloux.
Pauvre Petite Musaraigne Méprisante. Expliquez et développez, défendez des arguments, donnez votre opinion sur les anecdotes, débattez quand vous ne partagez pas une opinion ou une idée, mais ne méprisez pas les gens. Moi, c'est cela que je ne comprends pas

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a écrit : Ah ben je ne suis pas d'accord avec toi. ''La cuisine'' n'est pas le fait de changer le goût des aliments que l'on cuisine, tout au contraire. ''La cuisine'' est plutôt un mélange des saveurs tout en sublimant chacune d'elles. Et ceci que ce soit pour la bonne vieille cuisine des terroirs façon Maité, ou la cuisine actuelle qui mêle des saveurs inattendues tout en respectant chacune d'elles. Afficher tout Pour avoir trainé avec des etudiants passionnés en hotellerie (plus precisement en cuisine) ta vision de la chose est carément reductrice. Je ne peux pas etre d'accord avec toi apres avoir mangé de la truite avec une sauce au café ou lu la liste des ingredients qui composent un curry. Il y a tant de choses faites et a faire dans ce domaine que ce seraut du gachis que de se cantonner aux aliments bruts façon regime paléo

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a écrit : Ah ben je ne suis pas d'accord avec toi. ''La cuisine'' n'est pas le fait de changer le goût des aliments que l'on cuisine, tout au contraire. ''La cuisine'' est plutôt un mélange des saveurs tout en sublimant chacune d'elles. Et ceci que ce soit pour la bonne vieille cuisine des terroirs façon Maité, ou la cuisine actuelle qui mêle des saveurs inattendues tout en respectant chacune d'elles. Afficher tout Le fait est que si, quand on cuisine, on change forcément le goût des aliments utilisés.
Une pomme crue et une compote, ça n’a pas le même goût, et c’est pourtant le même ingrédient. De même qu’un poisson n’aura pas le même goût si on le mange en tartare ou cuit au four.
C’est le principe d’une recette. C’est exactement ce qu’il se passe pour l’ail noir, on se contente de le faire cuire longtemps. Le goût devient différent, mais c’est quand même son goût naturel, on ne trafique rien.
Si on suit votre principe de la cuisine, on ne devrait pas manger de viande séchée par exemple, parce que ça change le goût de l’aliment de base?