Didier Delsalle est un pilote d'essai d'hélicoptère français qui réussit à poser son hélicoptère pendant près de 4 minutes au sommet du mont Everest en 2005. Pour prouver que sa prouesse n'était pas due à la chance, il recommença le lendemain dans des conditions encore plus difficiles, et y parvint à nouveau.
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La "raréfaction" est juste du au faite que pour un même volume air tu n'as pas la même quantité de molécule d'oxygène.
Et effectivement ça pose des problèmes sur la mécanique. En gros, pour un cycle de combustion, le moteur doit aspirer ~3 fois plus d'air.
Les déchets abandonnés par les occidentaux sont tels que maintenant chaque équipe est tenue d'en "redescendre" une partie si elle veut échapper à une amende
De plus, les Indiens achètent plus d'hélicoptères pour les armer que pour les équiper en engins de secours.
D'ailleurs pour faire voler des engins à haute altitude, on se contente de compresser l'air en admission, parce que effectivement l'air est le même là haut qu'en bord de mer, y'en a juste pas assez pour fiche le feu au carburant.
Par contre, comme en altitude la pression atmosphérique est plus faible, ben il faut faire tourner les pales plus vite pour que l'hélico reste en vol, vu qu'il y a moins de portance, et là effectivement, on est bien obligés de brûler plus de carburant (et de comburant) pour pousser les machines.
Liste non exhaustives des pollueurs d’anecdotes: "Agneugneu la pollution, agneugneu c’est pas écologique, agneugneu le nucléaire, agneugneu encore la guerre, agneugneu c’est stupide, agneugneu c’est sexiste..."
Les aigris de la vie/moralisateurs/donneurs de leçons/scientifiques de salon peuvent se faire oublier ils ne nous manqueront pas :p
Et un peu la mienne du coup.
Sachant qu’une machine est conçu pour fonctionner dans un domaine de vol défini (altitude mini/maxi), ici les moteurs ont effectivement été ajustés à leur limite (changement du type d’aubage interne du compresseur/turbine, système d’injection de carburant...) pour fournir encore assez de couple au rotor à cette altitude, vu qu un turbomoteur n’accélère pas comme celui d’une voiture : il reste toujours à un régime défini (avec certes une toute petite marge d’acceleration pour prendre en compte les changements brutaux de configuration du pas du rotor qui vont faire forcer le moteur et le ralentir pendant un court instant).
Pour gagner en altitude il ne suffit pas de faire tourner une hélice/rotor plus vite, bien au contraire car de ce fait les extrémités des pales risquent de dépasser le mur du son et d’entrainer un décrochage de la pale qui ne pourra plus "pousser d’air" et tournera dans le vide. Il faut allonger les pales, augmenter leur surface (plus larges) et donc diminuer la vitesse de rotation ;)
Je vous invite à regarder la taille des helices des bombardiers B29 par exemple, conçus pour voler à haute altitude.
Je ne suis pas un expert, merci pour ces précisions :)
Sauf que raréfaction ne veut rien dire dans ce contexte, surtout si tu ne parles pas de pression ni de volume.
Pour le reste, le système, fait en sorte (dans une certaine mesure) de compenser le manque d'O2 avec du carburant donc un plus grosse conso.
Après oui, moins de comburant = moins bonne combustion etc etc.
Et est aussi donc responsable de la diminution de la quantité d'oxygène dans un volume donné, donc change aussi les contraintes de combustion des turbines
Tout le monde semble oublier que Eurocopter (Airbus Hélicoptère maintenant) n'est pas un motoriste!
Ici, c'est un Arriel 1D de Turbomeca (Safran HE) qui était à l'oeuvre.
Ça me fait penser à ce suisse qui décolla avec son coucou de Genève pour se poser au sommet du Mont Blanc. Et vu qu'il n y avait aucun arrêté stipulant l'interdiction de la chose, on a pu lui mettre que 38 euros d'amende. Je rejoins les commentaires ci-dessus, il faut préserver les grands sommets de notre planète. Ce genre d'acte de bravoure peut donner de mauvaises idées à toute une armée d'imbéciles qui voudront en faire autant. Et même si la volonté principale est louable, autant y réfléchir à deux fois.
Il y a aussi partout dans la nature des boites de soda, des bouteilles d'eau vides et divers déchets toxiques (comme des piles mortes) que nos vaillants randonneurs laissent traîner après leur passage, ben oui, faut les comprendre, une pile usagée, c'est plus dur à transporter qu'une pile neuve, les électrons... toussah... (je déconne pas hein)
Y'en a qui aiment la nature, c'est spécial quand même leur vision des choses :(
Après pour un véritable exploit je peux comprendre qu'on laisse des bricoles derrière soi, mais quand ça devient une habitude, ça devient sale.
En revanche, les performances de la turbine doivent considérablement dépendre du taux d'oxygène (entre autres très nombreux paramètres dont pas mal doivent dépendre de l'altitude, comme la température d'entrée d'air et autres).