Il se pose en hélicoptère en haut de l'Everest

Proposé par
le
dans

Didier Delsalle est un pilote d'essai d'hélicoptère français qui réussit à poser son hélicoptère pendant près de 4 minutes au sommet du mont Everest en 2005. Pour prouver que sa prouesse n'était pas due à la chance, il recommença le lendemain dans des conditions encore plus difficiles, et y parvint à nouveau.


Tous les commentaires (43)

a écrit : Par la raréfaction de l'air. C'est sur l'air que les pales s'appuient pour soulever l'hélicoptère et le faire voler. La raréfaction de l'oxygène a d'autres effets, sur la combustion du carburant par exemple mais pas sur la portance. Heu le taux d'O2 la haut est quasi identique à celui du plancher des vaches. L'oxygène n'est pas plus rare a 8848m qu'à 0.

La "raréfaction" est juste du au faite que pour un même volume air tu n'as pas la même quantité de molécule d'oxygène.
Et effectivement ça pose des problèmes sur la mécanique. En gros, pour un cycle de combustion, le moteur doit aspirer ~3 fois plus d'air.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Heu le taux d'O2 la haut est quasi identique à celui du plancher des vaches. L'oxygène n'est pas plus rare a 8848m qu'à 0.

La "raréfaction" est juste du au faite que pour un même volume air tu n'as pas la même quantité de molécule d'oxygène.
Et effectivement ça
pose des problèmes sur la mécanique. En gros, pour un cycle de combustion, le moteur doit aspirer ~3 fois plus d'air. Afficher tout
C'est de l'humour ? La proportion d'oxygène est la même mais comme la pression de l'air est plus faible, la pression partielle de l'oxygène aussi...

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : Les gens du coin vivent grace aux occidentaux qui grimpent l'everest. La taxe est juste hallucinante. Puis fais 500km en voiture ca revient au même en pollution , sauf que ca servira pas a trouver un moyen de sauver des vies en haute altitude. Bref pollution pas bien occidentale méchant Ce n'est pas un peu raciste, voire colonialiste comme remarque? Ça me fait penser aux pieds-noirs qui se lamentaient "on leur a fait des routes et des hôpitaux et maintenant, "ils" nous virent", alors que la plupart avait surtout "fait suer le burnous"
Les déchets abandonnés par les occidentaux sont tels que maintenant chaque équipe est tenue d'en "redescendre" une partie si elle veut échapper à une amende
De plus, les Indiens achètent plus d'hélicoptères pour les armer que pour les équiper en engins de secours.

a écrit : Heu le taux d'O2 la haut est quasi identique à celui du plancher des vaches. L'oxygène n'est pas plus rare a 8848m qu'à 0.

La "raréfaction" est juste du au faite que pour un même volume air tu n'as pas la même quantité de molécule d'oxygène.
Et effectivement ça
pose des problèmes sur la mécanique. En gros, pour un cycle de combustion, le moteur doit aspirer ~3 fois plus d'air. Afficher tout
Beh c'est qu'es ce qu'il a dit, hein, il a parlé de raréfaction, pas de taux.

D'ailleurs pour faire voler des engins à haute altitude, on se contente de compresser l'air en admission, parce que effectivement l'air est le même là haut qu'en bord de mer, y'en a juste pas assez pour fiche le feu au carburant.

a écrit : Le carburant se consume beaucoup plus rapidement tu dis ? Qui t'a dit ça? Avec moins d'oxygène la combustion du carburant perd en rendement dont plus de carburant dois brûler pour libérer autant de puissance si tu ajoute a cela la perte de pression d'un facteur 2 le moteur était a fond donc plus de consommation

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Avec moins d'oxygène la combustion du carburant perd en rendement dont plus de carburant dois brûler pour libérer autant de puissance si tu ajoute a cela la perte de pression d'un facteur 2 le moteur était a fond donc plus de consommation C'est pas tout à fait ça, avec moins d'oxygène en admission, le carburant brûle moins bien, certes, mais ce n'est pas en ajoutant plus de carburant qu'on règle le problème, c'est, comme je viens de le dire plus haut, en faisant entrer plus de masse d'air en le compressant, donc plus d'oxygène, pour rétablir l'équilibre entre carburant et comburant dans la turbine afin d'avoir une combustion optimale.

Par contre, comme en altitude la pression atmosphérique est plus faible, ben il faut faire tourner les pales plus vite pour que l'hélico reste en vol, vu qu'il y a moins de portance, et là effectivement, on est bien obligés de brûler plus de carburant (et de comburant) pour pousser les machines.

Liste non exhaustives des pollueurs d’anecdotes: "Agneugneu la pollution, agneugneu c’est pas écologique, agneugneu le nucléaire, agneugneu encore la guerre, agneugneu c’est stupide, agneugneu c’est sexiste..."

Les aigris de la vie/moralisateurs/donneurs de leçons/scientifiques de salon peuvent se faire oublier ils ne nous manqueront pas :p

a écrit : Liste non exhaustives des pollueurs d’anecdotes: "Agneugneu la pollution, agneugneu c’est pas écologique, agneugneu le nucléaire, agneugneu encore la guerre, agneugneu c’est stupide, agneugneu c’est sexiste..."

Les aigris de la vie/moralisateurs/donneurs de leçons/scientifiques de salon peuvent s
e faire oublier ils ne nous manqueront pas :p Afficher tout
T'as oublié une catégorie, les gens qui commente pour se plaindre des catégories précédentes. La tienne quoi.

Et un peu la mienne du coup.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : C'est pas tout à fait ça, avec moins d'oxygène en admission, le carburant brûle moins bien, certes, mais ce n'est pas en ajoutant plus de carburant qu'on règle le problème, c'est, comme je viens de le dire plus haut, en faisant entrer plus de masse d'air en le compressant, donc plus d';oxygène, pour rétablir l'équilibre entre carburant et comburant dans la turbine afin d'avoir une combustion optimale.

Par contre, comme en altitude la pression atmosphérique est plus faible, ben il faut faire tourner les pales plus vite pour que l'hélico reste en vol, vu qu'il y a moins de portance, et là effectivement, on est bien obligés de brûler plus de carburant (et de comburant) pour pousser les machines.
Afficher tout
Le cycle de combustion est régulé electroniquement (ou electro-mecaniquement) sur les turbomachines, de sorte que quel que soit le volume d’air aspiré, le dosage du carburant délivré sera proportionné pour garder le ratio carburant/comburant optimal.
Sachant qu’une machine est conçu pour fonctionner dans un domaine de vol défini (altitude mini/maxi), ici les moteurs ont effectivement été ajustés à leur limite (changement du type d’aubage interne du compresseur/turbine, système d’injection de carburant...) pour fournir encore assez de couple au rotor à cette altitude, vu qu un turbomoteur n’accélère pas comme celui d’une voiture : il reste toujours à un régime défini (avec certes une toute petite marge d’acceleration pour prendre en compte les changements brutaux de configuration du pas du rotor qui vont faire forcer le moteur et le ralentir pendant un court instant).

Pour gagner en altitude il ne suffit pas de faire tourner une hélice/rotor plus vite, bien au contraire car de ce fait les extrémités des pales risquent de dépasser le mur du son et d’entrainer un décrochage de la pale qui ne pourra plus "pousser d’air" et tournera dans le vide. Il faut allonger les pales, augmenter leur surface (plus larges) et donc diminuer la vitesse de rotation ;)
Je vous invite à regarder la taille des helices des bombardiers B29 par exemple, conçus pour voler à haute altitude.

a écrit : Le cycle de combustion est régulé electroniquement (ou electro-mecaniquement) sur les turbomachines, de sorte que quel que soit le volume d’air aspiré, le dosage du carburant délivré sera proportionné pour garder le ratio carburant/comburant optimal.
Sachant qu’une machine est conçu pour fonctionner dans un domai
ne de vol défini (altitude mini/maxi), ici les moteurs ont effectivement été ajustés à leur limite (changement du type d’aubage interne du compresseur/turbine, système d’injection de carburant...) pour fournir encore assez de couple au rotor à cette altitude, vu qu un turbomoteur n’accélère pas comme celui d’une voiture : il reste toujours à un régime défini (avec certes une toute petite marge d’acceleration pour prendre en compte les changements brutaux de configuration du pas du rotor qui vont faire forcer le moteur et le ralentir pendant un court instant).

Pour gagner en altitude il ne suffit pas de faire tourner une hélice/rotor plus vite, bien au contraire car de ce fait les extrémités des pales risquent de dépasser le mur du son et d’entrainer un décrochage de la pale qui ne pourra plus "pousser d’air" et tournera dans le vide. Il faut allonger les pales, augmenter leur surface (plus larges) et donc diminuer la vitesse de rotation ;)
Je vous invite à regarder la taille des helices des bombardiers B29 par exemple, conçus pour voler à haute altitude.
Afficher tout
On peut aussi modifier l'angle d'attaque des pales, plutôt que d'en mettre des plus longues, mais dans les deux cas le moteur devra développer plus de puissance pour ne pas que l'hélico décroche, enfin, il me semble.

Je ne suis pas un expert, merci pour ces précisions :)

Sauf que raréfaction ne veut rien dire dans ce contexte, surtout si tu ne parles pas de pression ni de volume.

Pour le reste, le système, fait en sorte (dans une certaine mesure) de compenser le manque d'O2 avec du carburant donc un plus grosse conso.
Après oui, moins de comburant = moins bonne combustion etc etc.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : C'est surtout la portance qui est amoindri par la raréfaction de l'oxygène a cette altitude La raréfaction de l'oxygène ne joue absolument pas sur la portance, je pense que tu confonds avec la diminution de la densité de l'air, qui elle diminu la portance.
Et est aussi donc responsable de la diminution de la quantité d'oxygène dans un volume donné, donc change aussi les contraintes de combustion des turbines

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : C'est surtout la portance qui est amoindri par la raréfaction de l'oxygène a cette altitude Plus précisément, la portance est fonction de la densité de l'air et non de la quantité d'oxygène.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : @René... Arrête de faire ta mauvaise tête :) Oui c'était "publicitaire" puisqu'il fallait démontrer à L'Inde que nos hélicos pouvaient atteindre de telles altitudes... Et alors ? Quand tu achètes une voiture (tu en as déjà acheté, n'est-ce pas ?), tu aimes bien savoir qu'il y a eu des essais, non ? Que la voiture fonctionne bien, qu'elle correspond bien à ce que tu recherches, etc... Pourquoi toujours chercher à noicir les choses ? À chercher le côté négatif ?
Qu'est-ce que ça peut foutre qu'un hélico est resté en stationnaire pendant deux minutes au sommet de l'Everest ? Tu présumes de l'avis des locaux : je suis bien persuadé que beaucoup étaient intéressés :)
Ca me fait un peu penser à à une certaine catégorie de personnes qui, devant un évènement, un changement, ne pense qu'à une chose : "comment faire pour que ça ne marche pas " ! Alors que moi, devant une idée, quoi que ce soit, je me demande : "comment cela peut-il fonctionner" ? Deux façons de voir les choses de la vie :) et j'avoue que la première version me gonfle véritablement...
Afficher tout
surtout que des locaux au sommet de l Everest....

Posté le

android

(2)

Répondre

Tout le monde semble oublier que Eurocopter (Airbus Hélicoptère maintenant) n'est pas un motoriste!
Ici, c'est un Arriel 1D de Turbomeca (Safran HE) qui était à l'oeuvre.

Posté le

android

(3)

Répondre

Ça me fait penser à ce suisse qui décolla avec son coucou de Genève pour se poser au sommet du Mont Blanc. Et vu qu'il n y avait aucun arrêté stipulant l'interdiction de la chose, on a pu lui mettre que 38 euros d'amende. Je rejoins les commentaires ci-dessus, il faut préserver les grands sommets de notre planète. Ce genre d'acte de bravoure peut donner de mauvaises idées à toute une armée d'imbéciles qui voudront en faire autant. Et même si la volonté principale est louable, autant y réfléchir à deux fois.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Ça me fait penser à ce suisse qui décolla avec son coucou de Genève pour se poser au sommet du Mont Blanc. Et vu qu'il n y avait aucun arrêté stipulant l'interdiction de la chose, on a pu lui mettre que 38 euros d'amende. Je rejoins les commentaires ci-dessus, il faut préserver les grands sommets de notre planète. Ce genre d'acte de bravoure peut donner de mauvaises idées à toute une armée d'imbéciles qui voudront en faire autant. Et même si la volonté principale est louable, autant y réfléchir à deux fois. Afficher tout Je suis bien d'accord, d'ailleurs il me semble que sur la Lune, il y a environ 200 000 tonnes de saletés humaines suite à toutes les expéditions, robotiques où habitées, qui polluent le paysage, un jour il faudra faire le ménage.

Il y a aussi partout dans la nature des boites de soda, des bouteilles d'eau vides et divers déchets toxiques (comme des piles mortes) que nos vaillants randonneurs laissent traîner après leur passage, ben oui, faut les comprendre, une pile usagée, c'est plus dur à transporter qu'une pile neuve, les électrons... toussah... (je déconne pas hein)

Y'en a qui aiment la nature, c'est spécial quand même leur vision des choses :(

Après pour un véritable exploit je peux comprendre qu'on laisse des bricoles derrière soi, mais quand ça devient une habitude, ça devient sale.

a écrit : Ah bah mince, j’ai toujours cru que les hélicos ne pouvaient pas voler au dessus de 6000m et que c’était justement une des raisons qui empêchait le nettoyage des trés hauts sommets...
JMCMB
J’avoue il aurait pu remplir un ou 2 sac poubelle au passage quoi.... XD

a écrit : Les gens du coin vivent grace aux occidentaux qui grimpent l'everest. La taxe est juste hallucinante. Puis fais 500km en voiture ca revient au même en pollution , sauf que ca servira pas a trouver un moyen de sauver des vies en haute altitude. Bref pollution pas bien occidentale méchant "les gens du coins vivent grâce aux occidentaux..." le genre de phrase à propos du tourisme de masse qui revient souvent pour le justifier. Avec une hauteur de vue très underground qui oublie que des gens vivent sur place depuis des centaines ou des milliers d'années pour certains lieux.

a écrit : C'est surtout la portance qui est amoindri par la raréfaction de l'oxygène a cette altitude La portance ne dépend pas du taux d'oxygène mais de la densité de l'air effectivement plus faible en altitude (d'où la raréfaction de l'oxygène).
En revanche, les performances de la turbine doivent considérablement dépendre du taux d'oxygène (entre autres très nombreux paramètres dont pas mal doivent dépendre de l'altitude, comme la température d'entrée d'air et autres).

Posté le

android

(2)

Répondre