En France, l’appellation de la peine d’emprisonnement varie selon la gravité. Dans le cas d’un délit commis, on parlera d’emprisonnement. Dans le cas d’un crime, on parlera alors de réclusion criminelle si la peine est supérieure à 15 ans de prison. En cas de crime politique, ce qui est rare, on parle de détention criminelle.
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Les 2 grandes catégories d'homicide sont ceux volontaires et ceux involontaires.
Pour les homicides volontaires, on distingue ceux avec préméditation (assassinats) de ceux sans (meurtres) ; le premier étant plus sévèrement puni.
Pour les homicides involontaires : seuls les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont des crimes. Tout autre homicide involontaire sera a priori un délit.
Enfin, je ne suis pas sûr qu'il existe une distinction entre involontaire et accidentel, quel serait le critère de distinction ?
"Homicide involontaire" pourrait signifier "sans intention de donner la mort". Par exemple un coup de poing dans une bagarre, le gars en meurt mais ce n'était pas l'intention du frappeur - "Accidentel", comme son nom l'indique, c'est un accident, et il y a une nuance : en effet, si tous les "accidents" sont "involontaires", en revanche un geste involontaire qui donne la mort n'est pas forcément un accident. Ce serait pourquoi un accident sera moins puni semble t-il qu'un homicide involontaire. Bon, je dis ça mais encore une fois je n'en sais rien ; je fais de la sémantique.
En effet, comme le précisais Niceguy, seul les « Coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner » sont des crimes. Pour reprendre ton exemple, un coup de poing entrainant la mort dans une bagarre est donc un homicide involontaire considéré comme un crime.
A l’inverse un accident de voiture entraînant la mort d’une personne sera aussi un homicide involontaire mais cette fois ci considéré comme un délit si je comprends bien.
Le droit français est extrêmement complexe dans la mesure où il est fait de sorte de ne laisser aucun vide juridique, d'où l'utilisation de nuance dans les termes pour dire "la même" chose.
Un exemple donné ci-dessus : pourquoi le législateur c'est il senti obligé de différencier l'homicide involontaire des coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner?
Après tout dans les deux cas l'auteur n'a pas voulu donner la mort. Et bien c'est parce qu'une infraction c'est un élément légal (l'article de loi), un élément matériel (ici le fait de tuer involontairement) et un élément moral (la volonté de tuer).
Dans nos deux cas l'auteur n'avait pas de volonté de tuer sauf que dans l'un des deux cas il avait la volonté de blesser (violences volontaires ayant entraîné...)
C'est là que réside toute la complexité du droit français. Couvrir toute possibilité d'échapper à une sanction pour faute d'élément légal.
L'homicide involontaire se catégorie par 2 éléments :
- homicide par imprudence, négligence etc...
Pour vulgarisé on dira que c'est un accident donc l'auteur n'a pas fait exprès de tuer ce qui est un délit puni d'une peine de 3 ans.
-homicide par une violation manifestement délibéré d'une obligation de prudence ou de sécurité.
Pour vulgarisé la chose vous n'avez pas non plus fait exprès de tuer mais juste avant vous avez eu un comportement qui a conduit à l'homicide. Vous risquez donc 7 ans de prison pour ce délit.
Exemple :
Cas 1 vous rouler sur une route en respectant le code de la route et là soudain et piéton surgit entre deux voiture, vous le percuter, il meurt.
Homicide involontaire.
Cas 2 vous rouler sur la même route en ville à 130 km/h brûlant tout les feux rouge sur votre passage, un piéton surgit, vous le percuter, il meurt.
Homicide par violation manifeste d'une obligation de sécurité.
Pourtant dans les deux cas c'est un accident.
www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417578&dateTexte=&categorieLien=cid
Dans le cas des violences ayant entraîné la mort la nuance pénale tiens dans le fait que commette des violences volontaires ce n'est pas un manquant à une obligation de sécurité.
Il faut voir cette infraction comme "une aggravation" des violences volontaires.
www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417608&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=19940301
Petite précision enfin : les peines de réclusion et détention sont celles de 10 ans et plus et non 15 comme indiqués dans l'anecdote.
Juridiquement en France il n'existe aucune classification des homicides par degrés. Cette classification existe en droit américain certes, mais pas en droit français. Par ailleurs l'homicide accidentel n'existe pas : il s'agit simplement d'un homicide involontaire.
Dans ce roman, le ministère de la Vérité est chargé de la réforme de la langue, la novlangue.
Sauf qu'on apprend assez vite que la réforme ne consiste pas à créer de nouveau mots mais au contraire à restreindre le language au maximum pour restreindre la pensée même des gens et éviter toute idée subversive donc, in fine éviter toute possibilité de rébellion, de révolte ou quelconque opposition à l'autorité.
Sans parler de toute les différences de procédure pré-sententiel et sententiel entre les 2. Les crimes sont jugés aux Assises par exemple... sauf correctionnalisation mais ça devient trop technique.
Maison d'arrêt(Ma): 1 à 2 ans d'emprisonnement
Centre de détention(Cd): jusqu'à 20/25 ans
Maison central(Mc): Cd/Ma , Ma/Cp , Cp/Cd donc ensembles de "quartier"
Centre pénitentiaire(Cp): au-delà de 25 ans
Et mineurs: généralement il y a pas juste "une" prison mineurs mais une "ailes" ou "quartier"
Ps: donc a la question est-ce que le cambrioleur ce retrouve avec le meurtrier la réponse et non on ce retrouve avec nos "semblable" selon la gravité certains diraient.