Agatha Christie est l'une des écrivaines les plus célèbres (et de loin la plus traduite) au monde. Mais elle est également pionnière dans une autre discipline beaucoup plus surprenante : elle est l'une des premières Britanniques à avoir pratiqué le surf, en 1922.
C'est à l'occasion d'un tour du monde réalisé en 1922 avec son mari de l'époque qu'elle a découvert et pratiqué ce sport, en Afrique du Sud ainsi qu'à Hawaï. Cette expérience est relatée dans ses mémoires.
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La parité des salaires, les femmes battues etc...
Mais massacrer notre langue plus qu'elle ne l'est depuis quelques années n'amènera rien à la cause féminine.
Il y a de grandes femmes écrivains depuis longtemps et elles n'ont pas eu besoin que l'on rajoute un "e" à leur fonction pour être connues et reconnues
Évitons d'altérer la mélodie des mots pour qu'ils ou elles continuent d'écrire de beaux textes.
c'est pas en changeant des mots qu'on va changer les mentalités, un travelo sera toujours un travelo et une gaffe sera toujours une gaffe, même si c'est un gaffeur qui l'a faite! ^^
Enfin passons.
Du surf? voila un bon moyen de changer les choses, le surf c'est pas un truc de gonzesses quoi! "Bah faut croire que si" ;)
Pour commencer, je conseille fortement "The red pill" aux féministes comme aux autres pour que vous compreniez tous une bonne fois pour toutes que les femmes ne sont pas les seules à souffrir.
Ensuite, sachez que la langue pratiquée au quotidien ne change JAMAIS sous la contrainte mais sous l'effet d'un vocabulaire qui s'adapte à de nouveaux besoins (ne me citez pas l'imposition du français blablabla, mon grand-père est encore vivant et n'a apris le français qu'au primaire tellement c'était peu courant chez les ruraux du début 20eme). Si certains mots son exclusivement monogenre (je me fiche de l'existence ou non de ce mot, j'inove :p) c'est parce que les gens les ont peu à peu utilisés ainsi.
Après je pourrais partir sur un désossage en règle de la société occidentale moderne qui a clairement décidé de castrer les hommes et de les faire taire mais je pense que c'est plus souhaitable pour les féministes acharnées (-és) de ne pas pousser au risque de balayer malencontreusement des certitudes éronées...
Et je vous reconseille/impose le visionnage de "The red pill" pour avoir les deux points de vue.
Au cas où, je vous mets un lien intéressant sur la perception de la langue au Moyen Âge en France, histoire de ^^
actuelmoyenage.wordpress.com/2017/11/30/faut-il-dire-seigneur-e-lecriture-inclusive-au-moyen-age/
Le mot « sage » est dérivé de sapiens, qui veut dire connaissance (de la femme enceinte donc), source de sagesse etc.
On peut également appeler une ou un sage-femme: maïeuticien ou maïeuticienne.
Du coup, je ne comprends pas ce qui pose problème dans le fait de genrer une féminin le métier d’une femme. C’est une femme, donc on dit écrivaine, autrice, pompière, policière, maçonne, présidente, directrice, etc. Ça me semble juste... logique :)
En effet nombre de mots soutenus par les Culs Coincés on survécu à peine assez longtemps pour qu'on puisse en rire aujourd'hui, la plupart étant des remplacement d'anglicismes.
Tout ça pour dire que directrice, poétesse etc... on de beaux jours devant eux car ces mots sont utilisés, pas parce que le rôle de la femme a changé.
Ce que les gens ne comprennent pas c'est que le problème des genres en français a déjà été tranché il y a bien longtemps, lors de sa création :
Le latin avait un "neutre", comme l'anglais par exemple.
Donc le français primitif en avait un.
Cependant l'usage de ce neutre s'est perdu de lui-même par manque d'usage, les locuteurs ayant d'eux-mêmes favorisé un système à double genre sans neutre.
En clair : on ne crée pas une langue par la création pur et simple de mots ou de déclinaisons de mots, on la laisse grandir toute seule, il est inutile de lui rendre ce qu'elle a lâché depuis longtemps.
Merci.
Edit. Je ne critique pas le fait de ressortir des mots désuets par féminisme ou autre, mais que ce soit ça ou bricoler des accords barbares qui n'existent pas...ne vous attendez pas à un accueil chaleureux et sans moqueries des français moyens (hommes ou femmes d'ailleurs)...
Et souvent les éléments contenus dans ces concepts sont masculins. Un linguiste me reprendra peut être, et j'espère qu'un linguiste est là pour le faire et nous éclairer.
Tout ça pour dire que je trouve injuste pour un écrivain de faire de La littérature. De le littérature me semblerait plus approprié :-P moins dégradant que d'être obligé de tout le éternité de travailler pour un concept féminin... Obligé de compenser par un titre masculin, écrivain :-( moins prestigieux que le nom même de la discipline mais on s'en contentera
Bon du coup, aucun détracteur de la féminisation des titres n'a voulu se prêter au jeu de l'inversion proposé dans mon commentaire page 2 ? Ca me paraissait pourtant intéressant d'avoir une réponse à cette question (si tant est qu'elle soit de bonne foi ^^)
Et pour que tu comprennes aussi ce que ça fait de te voir reprocher un privilège dont tu n'as pas conscience et qui te paraît dérisoire.
En fait je pense que le fond du problème est d'oublier que l'ancien monde procédait d'un équilibre entre féminin et masculin. Les hommes occupent le devant de la scène, prennent les apparences et font beaucoup de bruit. Les femmes prennent les coulisses et les ficelles qui agitent les hommes. Je reprends mon exemple, tous les grands principes sont féminins, mis en œuvre par des éléments masculins. Un politicien fait de la politique, un savant fait de la science, un peintre fait de la peinture, un écrivain de la littérature. Ce principe général d'équilibre n'empêche pas les injustices locales, oui. Mais la France en particulier présente un symbolisme féminin très fort. Le symbole de la royauté, la fleur de Lys, représente la Vierge Marie, à qui d'ailleurs est dédiée le plus fort des édifices religieux, Notre-Dame. Notre personnage historique symbolique est Jeanne d'Arc, notre plus grand savant est Marie Curie, les salons du XVII ème étaient tenus par les femmes, nous avons eu plusieurs grandes reines ou régentes, parmi nos artistes les plus connus à l'étranger se trouvent Edith Piaf et Mireille Mathieu, etc.
L'équilibre n'était peut être pas parfait, mais il fonctionnait. J'ai l'impression maintenant que le féminisme cherche à prendre les apparences et le devant de la scène, sans voir le risque qui s'y trouve à perdre la mise en scène.
Et ce qui choque beaucoup de personnes, c'est que la perte de cet équilibre ne paraît pas avancer vers un autre équilibre mais plutôt vers une zone instable... Peut être que le passage d'un monde à un autre nécessite une telle zone, mais il est difficile de reprocher aux gens de ne pas vouloir en passer par là sans un élan collectif naturel, automatique ou inconscient. Je ne sais pas si je m'exprime bien, mais globalement c'est l'idée que je vois.