On a longtemps cru que seul le lion était un félin social. Mais on s'est aperçu que dans certaines situations très particulières (nourriture abondante notamment), le chat pouvait lui aussi vivre dans des groupes composés de dizaines d'individus organisés. Ils se déplacent alors ensemble, partagent la nourriture et organisent entre femelles la prise en charge des chatons.
Commentaires préférés (3)
C'est donc quand leur survie n'est pas menacé que ces animaux se regroupent , je trouve ça très intéressant. Ce n'est donc pas que de base ils n'en sont pas capable !
Dispersion: les ours blancs ont des ressources très dispersées, eux le sont de même car il faut à chacun un grand territoire; les ours bruns qui vivent près de ville sont concentrés autour des poubelles.
Organisation sociale: les dauphins qui ont repéré un banc de poissons ne sont efficaces que s'il agissent de concert. Ils s'allient même aux oiseaux, qui les repèrent encore mieux mais ne pourraient les encercler, et chacun y trouve son compte; ou aux hommes, qui ne savent pas bien repérer mais dont les filets sont très efficaces (hélas, ils le sont trop).
L'organisation des sociétés humaines est infiniment plus complexe: il faut tellement de connaissances et de techniques pour obtenir ce dont nous avons besoin, et bien plus, qu'il faut diviser les tâches, donc s'organiser malgré les contraintes impliquées.
Lâché en n'importe quel point du globe, même fertile et riche en animaux, je ne survivrais pas deux semaines sans outils ni instruments (et encore, car je ne saurais pas m'en servir).
Mais nous reposons sur une quantité de métiers dont chacun demande des années d'apprentissage, et les savoir tous pour vivre confortablement (non, pas besoin de mobile si l'on est isolé) est inconcevable.
Prenons les plus élémentaires pour survivre: tailler un silex ou utiliser la fourrure d'un animal, se servir d'une fronde, construire un arc, planter et faire croître des plantes comestibles, etc., je ne sais pas faire et pourtant j'ai une notion claire des outils. Même si je vois des baies, je n'ai pas les connaissances d'un botaniste pour savoir lesquelles sont bonnes. Si j'ai besoin de médicaments et en connais la formule, je suis incapable de les synthétiser, etc..
Et tout ça, il a fallu l'inventer et le transmettre, ce qui est impossible sans organisation sociale et langage.
La différence entre les humains et les animaux n'est pas un détail, mais telle qu'elle n'est pas quantitative mais de nature qualitative.
Tous les commentaires (28)
Suis je le seul qui ai pensé aux Aristochats ?
C'est donc quand leur survie n'est pas menacé que ces animaux se regroupent , je trouve ça très intéressant. Ce n'est donc pas que de base ils n'en sont pas capable !
Je le vois bien dans ma rue. On a des chats errants. Une association vient leur donner de la nourriture et ils restent en groupe
Pour notre cas, être grégaire nous a Clairement aidé!
Dispersion: les ours blancs ont des ressources très dispersées, eux le sont de même car il faut à chacun un grand territoire; les ours bruns qui vivent près de ville sont concentrés autour des poubelles.
Organisation sociale: les dauphins qui ont repéré un banc de poissons ne sont efficaces que s'il agissent de concert. Ils s'allient même aux oiseaux, qui les repèrent encore mieux mais ne pourraient les encercler, et chacun y trouve son compte; ou aux hommes, qui ne savent pas bien repérer mais dont les filets sont très efficaces (hélas, ils le sont trop).
L'organisation des sociétés humaines est infiniment plus complexe: il faut tellement de connaissances et de techniques pour obtenir ce dont nous avons besoin, et bien plus, qu'il faut diviser les tâches, donc s'organiser malgré les contraintes impliquées.
Lâché en n'importe quel point du globe, même fertile et riche en animaux, je ne survivrais pas deux semaines sans outils ni instruments (et encore, car je ne saurais pas m'en servir).
Mais nous reposons sur une quantité de métiers dont chacun demande des années d'apprentissage, et les savoir tous pour vivre confortablement (non, pas besoin de mobile si l'on est isolé) est inconcevable.
Prenons les plus élémentaires pour survivre: tailler un silex ou utiliser la fourrure d'un animal, se servir d'une fronde, construire un arc, planter et faire croître des plantes comestibles, etc., je ne sais pas faire et pourtant j'ai une notion claire des outils. Même si je vois des baies, je n'ai pas les connaissances d'un botaniste pour savoir lesquelles sont bonnes. Si j'ai besoin de médicaments et en connais la formule, je suis incapable de les synthétiser, etc..
Et tout ça, il a fallu l'inventer et le transmettre, ce qui est impossible sans organisation sociale et langage.
La différence entre les humains et les animaux n'est pas un détail, mais telle qu'elle n'est pas quantitative mais de nature qualitative.
Les techniques que vous évoquez, je n'ai rien contre. C'est le B.A.BA. Mais pourquoi construire des pyramides, des sous-marins, des porte-avions, envoyer des hommes sur la lune, sur Mars, des smartphones pour échanger des banalités, faire des selfies et regarder des vidéos débiles ?
Moins avec le premier: l'instruction, l'éducation dont nous avons besoin n'est pas un lavage de cerveau, d'ailleurs initialement vide de connaissances techniques,mais il faut admettre que toute formation est une déformation. On peut se passer de croyance et d'idéaux philosophiques, mais avoir quelques connaissances en littérature et en art est bien agréable, je me sens enrichi quand j'ai par exemple lu un nouveau livre ou vu un nouveau tableau (pas n'importe lesquels).
Si j'ai parlé de saut qualitatif, c'est qu'il y a une différence de nature entre le singe qui utilise une pierre pour casser la coque d'un fruit, ou l'oiseau qui laisse tomber celui-ci sur un rocher (il paraît qu'Eschyle est mort parce qu'un oiseau, prenant son crâne chauve pour un rocher, y avait précipité une tortue), et l'homme qui a l'idée de tailler un silex pour le rendre bien plus efficace, et aussi maîtriser le feu.
Team chien !!!
Chabraham Maslow ?
De plus en plus, je remarque que les animaux ont des comportements sociaux très marqués.
Les Hébreux regrettaient les oignons d'Egypte, et ceux des collines de Palestine mangeaient du cochon (pas dans les plaines). ;)
Même l'allongement de la vie (dans certaines régions du globe, entendons-nous), que vous présentez comme un point positif, pose problème, puisque ces personnes âgées sont à charge pour la collectivité, et je ne suis pas sûr que les jeunes générations soient indéfiniment disposées à travailler pour entretenir des sybarites