L'union de même sexe a existé au Moyen Âge

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Différents historiens affirment qu'au Moyen Âge, il était possible pour deux hommes de s'unir de façon formelle. En France, notamment, "l'affrèrement" permettait à deux hommes de s'engager à partager "le même pain, le même vin, la même bourse". Cet engagement était notarié et passé en présence de témoins, ce qui en faisait une sorte de PACS avant l'heure, même si la question sexuelle n'était alors pas du tout abordée.

D'autres types de contrats permettant d'unir deux hommes semblent avoir existé dans diverses parties de l'Europe durant la période médiévale.


Tous les commentaires (59)

a écrit : Bon j'ai vérifié et ce que tu dis est complètement faux
Aucun lien mais vraiment aucun je suis remonté jusqu'au droit quiritaire pour éventuellement trouver une racine commune mais rien de rien
Ton truc relève du pur mythe de l'âge sombre et barbare du moyen âge que l'on a tendance à c
roire quand on y connaît rien et qu'on lit des commentaires aussi ...utiles que les tiens
( à moins que ce n'était qu'une blague auquel cas je me suis fait avoir)
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Hey ho doucement l'ami ;-).
En effet je n'ai pas trouvé trace de son histoire de témoins qui se tiennent par les noisettes mais il y'a bien un rapport étymologique (dont du coup je serais il faut l'admettre incapable d'expliquer la raison).
Testicule vient du latin testiculus qui vient lui même de la racine testis et témoin vient du latin testimonium (témoignage), regroupement de testis (qui veut également dire témoin) et munus (devoir).

a écrit : D'ailleurs, à cette époque, les testicules étant considérés comme les signes, les témoins de la virilité et les hommes se les tenaient pour prouver qu'ils étaient bien témoins d'une situation. A ce propos, le mot témoin a été formé à partir du mot testicule. On retrouve aussi sa racine dans testimonial. Pas sûr que de ce toucher les testiboules devant l'assemblé lors d'un mariage fasse le même effet qu'à l'époque

a écrit : Attention ça n'a rien à voir avec un PACS ou un mariage ! L'affrerement est souvent une situation passagère (assez rarement passée devant notaire d'ailleurs) qui est surtout un moyen d'assurer la viabilité d'un foyer, donc simplement vivre sous le même toit, une sorte de colocation (même possible avec son frère donc oublier l'aspect "union" ou quoi que ce soit d'autres)

Sur le même principe certains foyers étaient constitués d'une fraterie : la frérèche !

En source slate.fr & cie : c'est plus putaclick qu'historique :)
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En même temps, dans "affrèrement" il y a le mot "frère", non ? Ça n'explique pas le terme ?

a écrit : Honnêtement pour avoir un peu étudier le droit medieval je ne sais pas d'où vous sortez ça je serai curieux d'avoir vos sources s'il vous plaît Pas besoin de source, il suffit de dire quelque chose d'assez vraisemblable ou d'assez drôle dans les 5 min pour être en top commentaire.

a écrit : Attention ça n'a rien à voir avec un PACS ou un mariage ! L'affrerement est souvent une situation passagère (assez rarement passée devant notaire d'ailleurs) qui est surtout un moyen d'assurer la viabilité d'un foyer, donc simplement vivre sous le même toit, une sorte de colocation (même possible avec son frère donc oublier l'aspect "union" ou quoi que ce soit d'autres)

Sur le même principe certains foyers étaient constitués d'une fraterie : la frérèche !

En source slate.fr & cie : c'est plus putaclick qu'historique :)
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Je plussoie.

En revanche... John Boswell professeur émérite en théologie à Yale et historien a consacré son oeuvre au lien entre christianisme et homosexualité.
Ses recherches (il fut pionnier dans le domaine avant que ses thèses ne suscitent l'intérêt et furent approfondies par d'autres historiens) mirent en évidence qu'avant le 12/13eme siècle (concile de latran si je ne dis pas de bêtises), le mariage n'était pas un sacrement chez les chrétiens et qu'à ce titre l'Eglise unissait aussi des couples homos. Un des plus connus fut l'empereur Constantin, le premier empereur chrétien de l'histoire...

A priori, bizarrement les chercheurs dans ce domaine galèrent un peu à creuser le sujet, il s'agissait d'une façon d'officialiser une relation entre 2 personnes de pouvoir et de légitimer l'existence d'héritiers adoptés.
Le paysan de base était pas trop concerné, mais quand un monarque gay ne laissait pas d'héritiers issus d'un mariage, on régularisait le situation sans trop gueuler de cette façon...

J'ai toujours du un doute sur Johan et Pirlouis !!!

Certains de nos réacs d'aujourd'hui sont donc moins tolérant que la Loi dans certains pays, pourtant imprégnée de religion, durant le Moyen-Âge.

a écrit : Attention ça n'a rien à voir avec un PACS ou un mariage ! L'affrerement est souvent une situation passagère (assez rarement passée devant notaire d'ailleurs) qui est surtout un moyen d'assurer la viabilité d'un foyer, donc simplement vivre sous le même toit, une sorte de colocation (même possible avec son frère donc oublier l'aspect "union" ou quoi que ce soit d'autres)

Sur le même principe certains foyers étaient constitués d'une fraterie : la frérèche !

En source slate.fr & cie : c'est plus putaclick qu'historique :)
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Effectivement il s'agirait souvent d'un arrangement permettant à des frères de rester plus ou moins à égalité sur la parcelle des parents décédés (plutôt que de voir l'aîné disposer de tous les droits). Contrat possible entre amis, entre "frères d'âmes", donc techniquement aux homosexuels, il s'agissait plus d'une "faille" juridique qu'autre chose, cela étant ça fait peu d'années que les conceptions sur la période médiévale changent, donc beaucoup d'investigations restent à faire. Ce type de contrat a disparu: il y a une raison. Sera-ce en raison d'une lutte contre l'homosexualité? Ou la fin d'un type de cohésion sociale pré-capitaliste ( c'est quand même beau non, de se "faire frères" entre deux potes )? Ou autre? Difficile actuellement de se faire une idée. Toujoura est-il qu'exista la possibilité pour deux hommes aimant les hommes de vivre sous le même toit avec obligation matérielle mutuelle sans que personne n'y puisse rien redire. Cela ensuite a, si j ai bien compris, disparu durant de nombreux siècles. En réalité je parierais qu'à cette époque avec ou sans contrat la tolérance vis-à-vis de l'homosexualité était grande.

Quant au PACS avant l'heure, j'ai écrit une bêtise, car je croyais que ce contrat était justement possible entre frères.

Enfin, je souhaiterais que la rédaction après avoir reformulé une anecdote la soumette à l'approbation de l'auteur, pour qu'il accepte ou pas qu'elle soit publiée telle qu'elle a été réecrite. Ne serait-ce pas le plus juste?

Pourquoi toujours vouloir coller de la sexualité partout ??

Les liens sociaux étaient beaucoup plus important autrefois qu'à notre époque hyper individualiste. (Où les gens ne se mettent plus en couple que pour baiser... Et encore)

Ça me semble juste une institutionnalisation de la notion de "frère d'arme"...
Une simple mise en commun des moyens de personnes vivant sous le même toît (et à l'époque on vivait nombreux sous le même toit)

Ça me semble aussi ridicule que si, dans un avenir lointain, on disait : regardez, ils avaient des "entreprises" avec des contrats signé entre associés, donc ils faisaient déjà d'énormes partouses à l'époque...

En effet, dans l'Histoire de l'humanité il y a eu ce genre de cas, on se souvient tous de la fin de Sodome et Gomorrhe.

a écrit : D'ailleurs, à cette époque, les testicules étant considérés comme les signes, les témoins de la virilité et les hommes se les tenaient pour prouver qu'ils étaient bien témoins d'une situation. A ce propos, le mot témoin a été formé à partir du mot testicule. On retrouve aussi sa racine dans testimonial. Les testicules sont "témoins de la virilité" c'est à dire qu'elles attestent de la virilité du porteur, mais aucun lien avec le mot témoin ni par conséquent testimonial.

a écrit : Je plussoie.

En revanche... John Boswell professeur émérite en théologie à Yale et historien a consacré son oeuvre au lien entre christianisme et homosexualité.
Ses recherches (il fut pionnier dans le domaine avant que ses thèses ne suscitent l'intérêt et furent approfondies par d'autres
historiens) mirent en évidence qu'avant le 12/13eme siècle (concile de latran si je ne dis pas de bêtises), le mariage n'était pas un sacrement chez les chrétiens et qu'à ce titre l'Eglise unissait aussi des couples homos. Un des plus connus fut l'empereur Constantin, le premier empereur chrétien de l'histoire...

A priori, bizarrement les chercheurs dans ce domaine galèrent un peu à creuser le sujet, il s'agissait d'une façon d'officialiser une relation entre 2 personnes de pouvoir et de légitimer l'existence d'héritiers adoptés.
Le paysan de base était pas trop concerné, mais quand un monarque gay ne laissait pas d'héritiers issus d'un mariage, on régularisait le situation sans trop gueuler de cette façon...
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À mon avis si les chercheurs ont du mal à creuser, c'est en raison des stéréotypes de notre époque en partie, aussi parce qu'à une époque qui s'est "fascisée ", on a du effacer les traces, enfin parce qu'il s'agit d'une minorité de personnes.

Concernant ces histoires de boules, j'ai ouï dire qu'un cardinal les touche à un pape fraîchement élu, en disant en latin "il en a deux, et elles sont bien pendues ". Car il y aurait eu un pape qui en réalité était femme, ce dont on se rendit compte à sa mort.

a écrit : On le voit dans l'excellente série des "Fortunes de France", écrite par Robert Merles. J'ai pensé à la même chose :) Superbe série qui retrace l'histoire des guerres de religion de manière très vivante! À lire ou à relire ;)

a écrit : D'ailleurs, à cette époque, les testicules étant considérés comme les signes, les témoins de la virilité et les hommes se les tenaient pour prouver qu'ils étaient bien témoins d'une situation. A ce propos, le mot témoin a été formé à partir du mot testicule. On retrouve aussi sa racine dans testimonial. Je crois que c'est l'inverse. Le mot testicule vient du mot témoins. Cars les testicules sont témoins de "l'acte" .

a écrit : Attention ça n'a rien à voir avec un PACS ou un mariage ! L'affrerement est souvent une situation passagère (assez rarement passée devant notaire d'ailleurs) qui est surtout un moyen d'assurer la viabilité d'un foyer, donc simplement vivre sous le même toit, une sorte de colocation (même possible avec son frère donc oublier l'aspect "union" ou quoi que ce soit d'autres)

Sur le même principe certains foyers étaient constitués d'une fraterie : la frérèche !

En source slate.fr & cie : c'est plus putaclick qu'historique :)
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Le PACS n'a pas forcément une valeur sentimentale, et même s'il est interdit de te pacser avec des descendants ou ascendants directs (père, mère, frère, soeur, beau-père etc.), tu peux quand même le faire avec un cousin ou un ami proche, la seule condition étant de vivre ensemble sous le même toit (comme des collocs).

Il n'y a donc pas forcément cet aspect "union" et cet affrerement me semble donc ressembler très fort au final au PACS tel que nous le connaissons, ou plutôt l'inverse, les personnes à l'origine du PACS se sont certainement inspiré de cette ancienne institution qu'est l'affrerement.

a écrit : Attention ça n'a rien à voir avec un PACS ou un mariage ! L'affrerement est souvent une situation passagère (assez rarement passée devant notaire d'ailleurs) qui est surtout un moyen d'assurer la viabilité d'un foyer, donc simplement vivre sous le même toit, une sorte de colocation (même possible avec son frère donc oublier l'aspect "union" ou quoi que ce soit d'autres)

Sur le même principe certains foyers étaient constitués d'une fraterie : la frérèche !

En source slate.fr & cie : c'est plus putaclick qu'historique :)
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Que veux dire putaclick navree de demander. Merci

a écrit : La question sexuelle était pas sous entendu, genre tout le monde le sait mais personne en parle ? Peut-être, c'est difficile de savoir si c'était surtout ça ou plus souvent une officialisation d'un sentiment fraternel, ou un accord entre frères lors du décès du père ou des parents. Faudrait continuer les recherches. Un point important est que c'était pour les hommes, ce qui laisse à penser que la société envisage la femme comme devant soit être mariée, soit à marier.

a écrit : Je crois que c'est l'inverse. Le mot testicule vient du mot témoins. Cars les testicules sont témoins de "l'acte" . Ca doit être ça, en ces temps reculés où l'on ne savaient pas vraiment à quoi servaient les "oeufs", ils étaient témoins car ils restaient à coté sans pouvoir s'amuser, c'est scandaleux... ^^
Bon, sinon cette histoire de témoin au niveau des bourses, honnêtement, je n'y crois pas, à moins que, en ces temps reculés, le témoignage des femmes n'avait aucune valeur? Le cerveau des hommes, après tout, se situerait plutôt au niveau du service trois-pièces diront certain(e)s, ceci expliquerait cela! ^^