Hégésias de Cyrène fut l'un des philosophes les plus pessimistes de l'Histoire. Il affirmait que le bonheur était impossible et donc que la mort n'était pas pire que la vie. Seuls les sages pouvaient s'en sortir, car peu leur importait d'être heureux ou malheureux. Il fut surnommé Peisithanatos (celui qui pousse à la mort), car il aurait été à l'origine de nombreux suicides, ce qui conduisit d'ailleurs son oeuvre à être interdite.
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La philosophie ou l'art de beaucoup parler pour arriver à des conclusions stupides, tout en prétendant être très sage. Le pire, c'est les gens qui vont nous citer des siècles après notre mort. Là c'est carrément ridicule. Je sais pas si je ne préfère pas écouter Momo accoudé au comptoir du bar du coin quand il refais le monde.
C'est pas une thèse je vais pas citer toutes les références. Je donnais juste un aperçu. Aucune preuve je donne juste des indices sur la provenance de la thèse de ce philosophe, rien de plus.
Pour ce qui est de BHL, je te recommande l'opinion qu'en a un vrai philosophe, Gilles Deleuze ! Tu peux la trouver dans le Jourde & Naulleau (un chapitre est consacré à l'Entarté), un livre à mourir de rire et de plaisir !
Tu serais surpris du nombre d'humains pour qui le bonheur n'est même pas dans le top 10 des priorités/objectifs atteignables/envisageables. L'idée préconçue est que le bonheur est naturellement la préoccupation de tous, et c'est une idée bien utile dans une société comme la notre où il devient potentiellement un outil de contrôle, mais dans la réalité ça ne se passe pas comme ça. Il suffit d'aller dans des pays où les moyens de contrôle sont " plus simples" pour s'en rendre compte.
Mine de rien, les considérations sur le bonheur et le malheur ne sont accessibles qu'à une certaine tranche de la population qui pense que c'est un acquis, pour les autres, c'est un luxe inimaginable.
(ps : stupide non, mais naïf oui x) c'est mieux, ça se corrige avec le temps! )
Non, pas par un médium, mais par des témoignages de personnes à qui un certificat de décès aurait été délivré par n'importe quel médecin. Il y a eu une anecdote sur un cas d'hibernation accidentelle il y a quelques mois, à ce sujet.
Le cœur qui ne bat plus depuis plusieurs heures, le cerveau silencieux, une température interne descendue à environ 30°C, ce n'est pas la mort?
Réanimées par des moyens d'avant-garde, ayant retrouvé toutes leurs facultés, ces victimes ont toutes dit: "la mort, c'est le néant, plus de sensation, plus de sentiment, plus de pensée".
J'ai discuté avec un anesthésiste-réanimateur qui dirige le service consacré aux comateux d'un célèbre hôpital parisien (d'accord, le coma n'est pas la mort); de quoi les survivants se souviennent-ils? Il m'a fait une réponse très analogue; mais c'est en un sens plus grave, car le cerveau a été plus ou moins atteint, il faut qu'ils reconstruisent leur vie. Surprenant, ils n'ont pas à réapprendre leur langue maternelle.
Alors, la mort, ce n'est pas mieux qu'une vie de souffrance sans espoir de rémission?
Peut-on condamner ceux qui ont réussi à se suicider pour échapper à des tortures - et risquer de parler?
Après l'anecdote ne porte pas sur le débat de l'utilité de l'euthanasie en France. Puis c'est un sujet épineux ou personne ne tombera d'accord.
Peu importe la journée que j'ai passé, voir un sourire me réconforte. En gros je pourrais souffrir pour que tout le monde puisse être en paix.
Pour connaître le bonheur, il faut avoir connu le malheur. Et pour apprécier la santé il faut avoir connu la maladie.
Tout est question d'équilibre.
Donc tu te fou pas d'être heureux.
Ben si je devais corriger vos copies, on serait très loin de la moyenne !
... et en plus j'évite le hors sujet.
Super gai cette femme non ?
Sujet du bac 2016 ?