Les chirurgiens n'ont pas toujours été bien considérés

Proposé par
le
dans

Si la chirurgie est aujourd'hui considérée comme une profession noble et nécessitant des compétences de haut niveau, cela n'a pas toujours été le cas. Au Moyen-Âge, l'exercice se faisait au même titre que les barbiers et actuels coiffeurs, sous le nom de barbiers-chirurgiens, mal considérés par les médecins et situés bas dans la hiérarchie sociale de l'époque.


Tous les commentaires (42)

Regardez "Le médecin d'Ispahan", très bon film relatant d'une partie de l'histoire du moyen âge, qui ferait une bonne illustration à cette anecdote.

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Les chirurgiens connaissent leurs clients sous toutes leurs coutures. leurs patients ;) attention au lapsus ...

Posté le

android

(13)

Répondre

"Mal considérés par les médecins" mais les médecins étaient eux même de vrai charlatans à l'époque.

a écrit : Hommage à notre amis Mayennais: Ambroise Paré. Qui a révolutionné la chirurgie et qui a sauvé de nombreuses vie durant les guerres Napoléoniennes. Exactement, il a participé aux guerres Napoléonnienes à l'âge de 300 ans, notamment à la campagne de Russie, qui lui aura permit de perfectionner les techniques d'amputation et de découvrir les effets bénéfiques de l'hypothermie pour opérer.
Fort de l'experience acquise durant ces nombreuses guerres, il s'est surtout illustré lors du siège de Stalingrad et lors de la prise de Berlin. C'est d'ailleurs lui qui a pratiqué l'autopsie des restes d'Hitler et d'Eva Braun.
Aujourd'hui âgé de 504 ans, il écoule des jours paisibles (dans son petit village à côté de Laval) avec sa 23ème femme...

a écrit : leurs patients ;) attention au lapsus ... Cliente est un mauvais terme , trop mercantile , mais en même temps la grandeur d'âme n'a jamais nourri personne .
Patiente me met dans une relation d'attente extrêmement patiente à l'ère de la vitesse où les salles d'attentes se multiplient .
Usagère me place dans une position de consomatrice .
Malade m'enferme dans un défaut de santé .
En tant que personne fréquentant parfois le système de santé , je me suis sentie parfois malade , souvent patiente, jamais usagère et quelquefois cliente .

a écrit : Hommage à notre amis Mayennais: Ambroise Paré. Qui a révolutionné la chirurgie et qui a sauvé de nombreuses vie durant les guerres Napoléoniennes. Ambroise Pare : 1510-1590.

De plus le prix du fer étant si élevé au Moyen Âge les barbiers étaient souvent les seuls à posséder une lame aiguisée. Indispensable pour la pratique de la chirurgie.

Pour ceux que ça interesse, la série ’the Knick' avec Clive Owen, se passe au balbutiements de là medecine. Avec les premières césarienne, opérations, etc.
Très intéressant si vous avez le coeur assez accroché.

Posté le

android

(6)

Répondre

a écrit : En même temps les chirurgiens de l'époque étaient a mon avis plus proche des bouchers que des médecins ! :p Ambroise Paré est quand même le père de la chirurgie moderne... Beaucoup des instruments utilisés de nos jours sont issus de ses découvertes...

Posté le

android

(2)

Répondre

Et cela car ils étaient les seuls à savoir magner précisément une lame

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Les chirurgiens connaissent leurs clients sous toutes leurs coutures. Tu as de jolies coutures

Posté le

android

(1)

Répondre

J'ai un peu de mal avec la formulation de l'anecdote. J'ai l'impression que quelque chose est mal tourné mais je ne saurais expliquer la faute... Quelqu'un d'autre l'a-t-il remarqué?
A partir de "l'exercice se faisait au même titre que, etc".

Posté le

android

(0)

Répondre

les dentistes aussi autrefois étaient chirurgiens.

a écrit : Comme le dit la première source : "En 1215, le IVe concile du Latran interdit explicitement aux prêtres d'exercer la chirurgie." Il faut bien comprendre que ce n'est pas une interdiction du métier de chirurgien. D'ailleurs Saint Louis avait son propre chirurgien. Mais cette interdiction était une règle imposée aux gens d'Eglise de ne plus exercer la chirurgie. Mécaniquement, cette science fut reprise par ceux qui s'occupaient déjà des soins du corps : les barbiers notamment. Cette interdiction faite aux prêtres n'était pas obscurantiste, contrairement à ce qu'on peut d'abord croire. Le métier des prêtres est d'abord de s'occuper des âmes, et non des corps. Mais beaucoup de lettrés étant également clercs, cela revint en fin de compte à déposséder la discipline chirurgicale de la plupart de ses grands praticiens. Afficher tout je ne m'égarerai donc pas en me disant que, même si elle n'a pas fait exprès, la religion a une fois de plus freiné le progrès au nom de la conservation de valeurs arbitraires sans se poser de questions.

Il était par ailleurs interdit de pratiquer un autopsie

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Être chirurgien à l'époque, ça se résumait surtout à faire des saignées, concocter des solutions imbuvables, et amputer des membres... Sympa... La, tu confond avec les médecin

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : je ne m'égarerai donc pas en me disant que, même si elle n'a pas fait exprès, la religion a une fois de plus freiné le progrès au nom de la conservation de valeurs arbitraires sans se poser de questions. C'est pas spécialement la religion qui est à blâmer mais les gens qui ont décidé que ça aurait un rapport...

Outre méditerranée ils avaient une religion et ça ne les empêchait pas d'écrire les Canons ou d'opérer la cataracte.

La médecine féodale était plutôt (euphémisme) rudimentaire et loin d'être efficace (les saignées proscrites à tout va par exemple)
Les médecins arabes étaient largement en avance mais selon les principes du coran (en vogue à l'époque il faut le préciser sinon des émirs ne viendraient pas réserver dans des hostos français pour être opérés) il était interdit de modifier le corps et à fortiori de l'ouvrir pour pratiquer des opérations.
Je conseille à tous le très bon roman "le médecin d'ispahan" pour approfondir le sujet.

Posté le

android

(3)

Répondre