L'alerte aux tsunamis pourrait considérablement progresser

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Le système actuel d'alerte aux tsunamis est très perfectible, car en analysant les ondes sismiques, on a du mal à évaluer précisément et en temps réel la magnitude d'un séisme. Cela pourrait changer grâce aux ondes gravitationnelles : des chercheurs ont créé une I.A. qui analyse en temps réel les ondes gravitationnelles produites par les mouvements des roches et prévoit leur magnitude avec une grande précision, ainsi que leur impact en terme de tsunami.

Le modèle a été développé sur les données du tsunami de 2011 au Japon, mais peut facilement être adapté à d'autres régions.


Tous les commentaires (117)

a écrit : Il est possible qu’il se trompe ou pas, je n’ai pas la connaissance pour le savoir et justement je trouvais le débat intéressant et les arguments des deux parties également valables (même avec des imprécisions d’écriture).
C’est bien dommage que tu gardes encore ce ton acerbe inutilement.
Oui, j'ai le même sentiment. J'ai même l'impression que l'un aime le formalisme tandis que l'autre préfère la physique appliquée, peut-être plus pragmatique. Puis le dernier qui se voulait médiateur mais sans réussir à cacher sa préférence.

Pour ma part, je pense qu'il y'a réellement une onde gravitationnelle générée lors du séisme. C'est d'ailleurs elle seule qui voyage à la vitesse c.

Ma remarque, celle qui a provoqué tout cet intéressant échange animé, portait sur la possibilité de détecter de telles ondes quand il faut des instruments kilométriques pour détecter celles situées à des millions d'a.l.

Il y a alors deux cas de figure :
1. La proximité des séismes permet d'offrir une intensité suffisante d'une onde gravitationnelle pour être détectée par un gravimètre ou un sismographe.
2. L'intensité est trop faible et les ondes gravitationnelles n'ont rien à voir dans l'équation. Mais alors, qu'est-ce qui voyage à la vitesse c ?

J'aurais bien aimé avoir l'avis du @Hollandais Volant. À moins qu'il ne prépare justement sa prochaine anecdote du dimanche sur ce sujet ;)

a écrit : Oui, j'ai le même sentiment. J'ai même l'impression que l'un aime le formalisme tandis que l'autre préfère la physique appliquée, peut-être plus pragmatique. Puis le dernier qui se voulait médiateur mais sans réussir à cacher sa préférence.

Pour ma part, je pense qu'il y'
a réellement une onde gravitationnelle générée lors du séisme. C'est d'ailleurs elle seule qui voyage à la vitesse c.

Ma remarque, celle qui a provoqué tout cet intéressant échange animé, portait sur la possibilité de détecter de telles ondes quand il faut des instruments kilométriques pour détecter celles situées à des millions d'a.l.

Il y a alors deux cas de figure :
1. La proximité des séismes permet d'offrir une intensité suffisante d'une onde gravitationnelle pour être détectée par un gravimètre ou un sismographe.
2. L'intensité est trop faible et les ondes gravitationnelles n'ont rien à voir dans l'équation. Mais alors, qu'est-ce qui voyage à la vitesse c ?

J'aurais bien aimé avoir l'avis du @Hollandais Volant. À moins qu'il ne prépare justement sa prochaine anecdote du dimanche sur ce sujet ;)
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C’est d’ailleurs souvent la problématique dans les débats. Tout le monde a raison dans une échelle et des conditions aux limites personnelles, voire dans des conventions d’écriture propres.
Personnellement, je pense que les ondes gravitationnelles entrent en jeu dans le sujet de l’anecdote mais on n’en a pas vraiment besoin pour expliquer le fond du problème.

a écrit : Même sans avoir "la connaissance", tu peux quand même te douter que si on construit une installation énorme comme le LIGO pour essayer de détecter des ondes gravitationnelles, c'est bien parce qu'on ne peut pas les mettre en évidence avec des appareils plus petits et donc même avec toute l'intelligence artificielle possible, ce qui est détecté dans des sismographes et des gravimètres n'a pas un comportement relativiste, et qu'à cette échelle, la mécanique classique suffit amplement. C'est pourquoi je parlais de "bon sens" dans mon commentaire.

Les premiers commentaires de cette anecdote venaient justement de personnes qui n'avaient pas forcément une connaissance approfondie de la théorie de la relativité mais qui avaient du bon sens et avaient déjà compris que si on n'utilise pas le LIGO on ne verra pas des phénomènes relativistes.

Sinon, avec mes souvenirs de physique des classes préparatoires, j'ai pu lire et comprendre les sources et j'ai bien vu qu'il n'y a rien de relativiste, c'est relativement facile à lire, tu peux essayer si tu as fait quelques études de physique.

Et même sans avoir la connaissance, et toujours en utilisant ton bon sens, tu peux constater aussi que l'un des participants de ce "débat" n'a pas plus de connaissances que toi, et que dès qu'on le pousse un peu dans ses retranchements il patauge parmi les notions qu'il découvre au fur et à mesure en faisant des recherches et qu'il ne comprend pas mieux que toi.

C'est utile aussi dans la vie de tous les jours, et dans tous les domaines, d'apprendre à ne pas se laisser impressionner en reconnaissant les charlatans : il n'y a pas besoin d'avoir autant de connaissances que leurs prétendues connaissances, le bon sens peut suffir à repérer les contradictions et les incohérences dans le discours.
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Le bon sens qui consiste à dire l'inverse d'un collège de scientifiques ?

Ou le bon sens qui laisse penser que des variations nanométriques de poids pourrait avoir le moindre intérêt en mécanique newtonienne ?

Le fait que Ligo cherche des ondes gravitationnelles issue du Big bang il y a 14 milliards d'années alors que là on parle d'ondes produite sur terre..? Proximité ? Puissance ? Ordre de grandeur ? Tu penses pas que ça joue ?

C'est dommage que t'aies pas pris de cours d'anglais aussi parce que quand le texte commence par "earthquake generates density variations that, in turn, modify the Earth’s gravity field" il est difficile de passer à côté du fait que ça parle de relativité générale.. vu que les champs gravitationnels n'existent pas en mécanique newtonienne.

Il n'y a pas de contradictions dans mon discours t'es juste incapable de suivre une conversation.. et comme je disais (lune/doigt) tu te réfugies dernière de petits problèmes de formes (que t'es incapable de déceler seul) pour ne pas parler du fond qui te dépasse.

a écrit : Là encore je vois pas bien ce que t'essayes de dire. Dans la phrase que tu cites je parle de G en mécanique newtonienne. Depuis on est passé à la variation de G en relativité générale induite par un fluctuations de T.

Je vois bien que tu galères même si manifestement tu maîtrises certaines notions de
calculs. Après est-ce à cause de mes phrases qui contiennent parfois certaines approximations ou parce que t'es fermement convaincu de ton point de vu ? Soit dit en passant puisqu'on fait dans l'analyse, j'ai l'impression que tu mélanges pas mal mécanique newtonienne et relativité générale.

Si je parcours les pages wiki pour répondre à tes questions c'est parce sur je maîtrise le concept mais pas nécessairement les formules mathématiques. L'inverse de toi en fait. Du coup j'essaye de me mettre à ton niveau, d'utiliser des termes qui te conviennent, c'est un peu la base d'une discussion.. si tu fais pareil normalement ça converge.

Donc si t'es de bonnes fois, que tu comprends tout ça, tu prends l'article wiki que j'ai listé plus haut, celui là :

en.m.wikipedia.org/wiki/Introduction_to_general_relativity

Tu vas en bas de la section 'Geometry and Gravitation" là où ça parle de tenseur d'Einstein et où ils définissent G et T. Tu lis leur relation. Tu peux même aller lire la définition de T:

en.m.wikipedia.org/wiki/Stress%E2%80%93energy_tensor

Et puis après tu viens essayer de m'expliquer qu'une variation de T ne fait pas varier le champ gravitationnel donc G le tenseur d'Einstein.
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Allez, de toute évidence tu es un troll, et la chose la plus évidente à faire avec les trolls, c'est de se faire !

Gros bisou à toi ! Je te souhaite plein de bonnes choses <3

a écrit : Oui, j'ai le même sentiment. J'ai même l'impression que l'un aime le formalisme tandis que l'autre préfère la physique appliquée, peut-être plus pragmatique. Puis le dernier qui se voulait médiateur mais sans réussir à cacher sa préférence.

Pour ma part, je pense qu'il y'
a réellement une onde gravitationnelle générée lors du séisme. C'est d'ailleurs elle seule qui voyage à la vitesse c.

Ma remarque, celle qui a provoqué tout cet intéressant échange animé, portait sur la possibilité de détecter de telles ondes quand il faut des instruments kilométriques pour détecter celles situées à des millions d'a.l.

Il y a alors deux cas de figure :
1. La proximité des séismes permet d'offrir une intensité suffisante d'une onde gravitationnelle pour être détectée par un gravimètre ou un sismographe.
2. L'intensité est trop faible et les ondes gravitationnelles n'ont rien à voir dans l'équation. Mais alors, qu'est-ce qui voyage à la vitesse c ?

J'aurais bien aimé avoir l'avis du @Hollandais Volant. À moins qu'il ne prépare justement sa prochaine anecdote du dimanche sur ce sujet ;)
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Oui l'intensité est clef pour la détection avec les appareils actuels qui ne sont pas fait pour. Et l'intensité dépend aussi de la proximité des détecteurs à l'épicentre. C'est pour ça qu'ils détectent que les séismes de magnitude 8.5 et plus dans ce secteurs pourtant bien fourni en détecteurs.

Ils disent "First, the amplitude of the direct gravity perturbations is very small. Second, the induced elastic response tends to cancel out the gravity effects on seismometer recordings".

De ce que j'ai lu l'amplitude des ondes gravitationnelles du Big bang capturées sur les interféromètre de 2016 était de ± 2 × 10−18 m là où celle dont on parle ici seraient nanométriques, ce qui fait une sacrée différence.

a écrit : Allez, de toute évidence tu es un troll, et la chose la plus évidente à faire avec les trolls, c'est de se faire !

Gros bisou à toi ! Je te souhaite plein de bonnes choses <3
Ah ben non... Je t'ai donné la formule et ma compréhension de cette dernière. Maintenant je veux que tu m'expliques où je me trompe.

Une masse accélérée ne fait pas varier T ? Le c ne représente pas la vitesse de transmission de l'info ? Une variation de T ne fait pas varier G ?

a écrit : Oui, j'ai le même sentiment. J'ai même l'impression que l'un aime le formalisme tandis que l'autre préfère la physique appliquée, peut-être plus pragmatique. Puis le dernier qui se voulait médiateur mais sans réussir à cacher sa préférence.

Pour ma part, je pense qu'il y'
a réellement une onde gravitationnelle générée lors du séisme. C'est d'ailleurs elle seule qui voyage à la vitesse c.

Ma remarque, celle qui a provoqué tout cet intéressant échange animé, portait sur la possibilité de détecter de telles ondes quand il faut des instruments kilométriques pour détecter celles situées à des millions d'a.l.

Il y a alors deux cas de figure :
1. La proximité des séismes permet d'offrir une intensité suffisante d'une onde gravitationnelle pour être détectée par un gravimètre ou un sismographe.
2. L'intensité est trop faible et les ondes gravitationnelles n'ont rien à voir dans l'équation. Mais alors, qu'est-ce qui voyage à la vitesse c ?

J'aurais bien aimé avoir l'avis du @Hollandais Volant. À moins qu'il ne prépare justement sa prochaine anecdote du dimanche sur ce sujet ;)
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En fait, dans les articles des auteurs, il est dit que l'info (les variations de gravité) évolue à la vitesse de la lumière parce qu'ils le savent, étant donnée la relativité. Mais c'est juste pour faire joli, car cette info n'est pas utilisée. Tout est supposé instantané. Les articles ne sont pas du tout placer dans un contexte relativiste ;-)

C'est même le titre de l'article

www.nature.com/articles/s41586-022-04672-7

Vraiment notre ami raconte de la merde de bout en bout. On est sur un parfait cas de loi de brandolini ;-) j'ai essayé de la jouer gentil poli mais c'est un vrai troll. Donc j'arrête avec lui.

Bien à toi

a écrit : C’est d’ailleurs souvent la problématique dans les débats. Tout le monde a raison dans une échelle et des conditions aux limites personnelles, voire dans des conventions d’écriture propres.
Personnellement, je pense que les ondes gravitationnelles entrent en jeu dans le sujet de l’anecdote mais on n’en a pas vr
aiment besoin pour expliquer le fond du problème. Afficher tout
Ouais mais non, il faut pouvoir accepter sa méconnaissance d'un sujet et ici visiblement c'est difficile.

Une onde est bien générée lors du séisme, mais elle est complètement indétectable. Ce qu'on mesure c'est les variations de gravité dues a la variations de distribution de masses. Aucun concept de relativité la dedans, pas d'espace temps. Ça n'est pas nécessaire, la mécanique classique suffit amplement ;-)

Pour l'anecdote, l'accélération de gravité c'est "petit g", soit 9,81 m/s^2.
Les variations détectées sont de l'ordre de 0,5 nm/s^2.

Je trouve ça assez fou que des gravimetres classiques arrivent à cette performance (ils ont re-utilisé des données existantes ;-)

Source ici :
www.nature.com/articles/s41586-022-04672-7

a écrit : C'est rigolo comme analyse quand tu sais qu'on reproche souvent à autrui nos propres travers.. une histoire d'égocentrisme..

Je vois pas à quel moment tu te sens crédible en essayant de démolir mon propos vu que je fais que te décrypter ce que dit le papier. Tu penses vraiment être plus mali
n que 6 scientifiques et leurs pairs ? Afficher tout
Tu pars du principe que tu ne fais que décrypter le papier. Mais pour décrypter encore faut-il avoir la clef ! Et c'est apparemment ce qui te manque.

Et tu fais encore une erreur en pensant que je me crois plus malin que les scientifiques qui ont écrit ces papiers. A aucun moment je ne le prétends. Si je me crois plus malin que quelqu'un c'est uniquement plus malin que ceux qui croient les décrypter en se lançant des explications fumeuses à propos de distorsions de l'espace-temps.

Et je ne me crois même pas plus malin que les scientifiques en pensant que, à leur place, j'aurais pensé à éviter de dire "onde gravitationnelle" de peur que ça crée de la confusion dans le grand public. C'est vrai que ça parait logique d'expliquer cette recherche de cette façon quand on s'adresse à ses pairs dans la revue Nature. C'est juste une chose à reternir : dès qu'on dit "onde gravitationnelle" il y a un risque que les gens qui ont entendu parler de la relativité mais ne comprennent pas bien croient qu'on fait appel à des notions de relativité même quand tout s'explique aussi bien par la mécanique classique.

La source écrite par un journaliste dans "futura sciences" est d'ailleurs plus facile à comprendre pour les non-initiés. Et il a même écrit un petit encadré "ce qu'il faut retenir" pour les lecteurs qui satureraient et commenceraient à moins bien comprendre après un paragraphe : lui il fait vraiment du décryptage.

a écrit : Oui l'intensité est clef pour la détection avec les appareils actuels qui ne sont pas fait pour. Et l'intensité dépend aussi de la proximité des détecteurs à l'épicentre. C'est pour ça qu'ils détectent que les séismes de magnitude 8.5 et plus dans ce secteurs pourtant bien fourni en détecteurs.

Ils disent "First, the amplitude of the direct gravity perturbations is very small. Second, the induced elastic response tends to cancel out the gravity effects on seismometer recordings".

De ce que j'ai lu l'amplitude des ondes gravitationnelles du Big bang capturées sur les interféromètre de 2016 était de ± 2 × 10−18 m là où celle dont on parle ici seraient nanométriques, ce qui fait une sacrée différence.
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2 x -18 m = précision de l'interféromètre.

Rien avoir avec l'amplitude de l'onde gravitationnelle, qui ne se mesure pas en mètres

a écrit : Le bon sens qui consiste à dire l'inverse d'un collège de scientifiques ?

Ou le bon sens qui laisse penser que des variations nanométriques de poids pourrait avoir le moindre intérêt en mécanique newtonienne ?

Le fait que Ligo cherche des ondes gravitationnelles issue du Big bang il
y a 14 milliards d'années alors que là on parle d'ondes produite sur terre..? Proximité ? Puissance ? Ordre de grandeur ? Tu penses pas que ça joue ?

C'est dommage que t'aies pas pris de cours d'anglais aussi parce que quand le texte commence par "earthquake generates density variations that, in turn, modify the Earth’s gravity field" il est difficile de passer à côté du fait que ça parle de relativité générale.. vu que les champs gravitationnels n'existent pas en mécanique newtonienne.

Il n'y a pas de contradictions dans mon discours t'es juste incapable de suivre une conversation.. et comme je disais (lune/doigt) tu te réfugies dernière de petits problèmes de formes (que t'es incapable de déceler seul) pour ne pas parler du fond qui te dépasse.
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Allez encore deux démentis pour la route et après je te laisse tranquille avec tes certitudes :

Si, des variations nanométriques ont un intérêt en mécanique newtonienne, les variations micrométriques aussi, ainsi que les variations picométriques, la mécanique newtonienne ne s'interdit aucun ordre de grandeur.

Si, j'ai pris des cours d'anglais, et j'étais même toujours le meilleur de la classe, et maintenant je parle couramment anglais et je n'ai aucun problème à comprendre les sources en anglais, je lis des documents techniques et des romans en anglais et j'ai moi-même rédigé des documents techniques en anglais. C'est dire à quel point tu peux mal deviner et te fourvoyer quel que soit le sujet de tes affirmations.

a écrit : C’est d’ailleurs souvent la problématique dans les débats. Tout le monde a raison dans une échelle et des conditions aux limites personnelles, voire dans des conventions d’écriture propres.
Personnellement, je pense que les ondes gravitationnelles entrent en jeu dans le sujet de l’anecdote mais on n’en a pas vr
aiment besoin pour expliquer le fond du problème. Afficher tout
Les ondes gravitationnelles, c'est le vocabulaire moderne, postérieur à la théorie de la relativité pour parler de la propagation de la gravitation.

Effectivement elles entrent en jeu puisque, selon ce vocabulaire et cette théorie, ce sont elles qui portent la gravité. Mais elles n'entrent pas en jeu dans le sens où ce sont les propriétés d'onde de la gravité qui sont utilisées. C'est juste la gravité classique qu'on connait depuis Newton qui est utilisée dans ce système de détection.

Et donc on peut aussi s'exprimer sans employer ce vocabulaire et alors elles n'entrent plus en jeu. C'est comme pour la lumière : tu peux dire que les ondes lumineuses entrent en jeu pour éclairer la pièce dans laquelle tu te trouves, mais tu peux juste dire que la pièce est éclairée et parler de lumière sans parler d'onde, comme on le faisait avant de découvrir la nature de la lumière. Ca n'a pas empêché d'étudier la lumière et de faire des calculs et des découvertes dans le domaine de l'optique. Si on te dit qu'un phare est équipé d'une lentille de Fresnel pour signaler le récif sur lequel il se trouve, tu dirais que les ondes lumineuses entrent en jeu dans le signalement du récif par le phare, ou on peut juste dire que la lentille focalise le faisceau lumineux pour signaler le danger et, du coup, il n'est plus question d'onde ? Et tu dirais que le marin reçoit l'information à la vitesse de la lumière ou juste qu'il voit la lumière du phare ?

On peut dire tout simplement : le sismomètre capte la variation de gravité, point. Sans dire comment la gravité arrive instantannément au sismomètre à partir d'une masse qui tremble à des milliers de km. D'ailleurs Newton ne le savait pas, il n'appelait pas ça une onde et ça ne lui posait pas de problème. La gravité était juste là, on pouvait la calculer et la mesurer, et il ne se souciait pas du délai qu'il aurait pu y avoir pour constater ses effets. Contrairement au son dont on sait depuis la nuit des temps qu'il a une vitesse de propagation et qu'on va entendre un bruit après un délai qui dépend de la distance, on pensait que la gravité agissait à distance instantanément. Maintenant on dit "à la vitesse de la lumière" mais pour ce genre d'expérience ça ne fait aucune différence, c'est juste pour dire que c'est tellement rapide qu'on peut considérer que c'est instantané.

Ralala c'est vraiment difficile de résister !

La simple affirmation "les champs gravitationnels n'existent pas en mecanique newtonienne" devrait suffire à convaincre le lecteur dubitatif que le mec qui écrit cette phrase n'y comprend pas grand grand chose.

en.wikipedia.org/wiki/Gravitational_field?wprov=sfla1

Après on va aussi dire que champ magnétique ça existe pas en électrodynamique classique ?

Celle là il fallait oser.

Faut vraiment que je m'arrête de répondre mais j'arrive pas. D'ailleurs quelqu'un sait me dire comment on scrolle tout les commentaires d'un coup sur l'App Android ?

a écrit : Les ondes gravitationnelles, c'est le vocabulaire moderne, postérieur à la théorie de la relativité pour parler de la propagation de la gravitation.

Effectivement elles entrent en jeu puisque, selon ce vocabulaire et cette théorie, ce sont elles qui portent la gravité. Mais elles n'entrent pas en
jeu dans le sens où ce sont les propriétés d'onde de la gravité qui sont utilisées. C'est juste la gravité classique qu'on connait depuis Newton qui est utilisée dans ce système de détection.

Et donc on peut aussi s'exprimer sans employer ce vocabulaire et alors elles n'entrent plus en jeu. C'est comme pour la lumière : tu peux dire que les ondes lumineuses entrent en jeu pour éclairer la pièce dans laquelle tu te trouves, mais tu peux juste dire que la pièce est éclairée et parler de lumière sans parler d'onde, comme on le faisait avant de découvrir la nature de la lumière. Ca n'a pas empêché d'étudier la lumière et de faire des calculs et des découvertes dans le domaine de l'optique. Si on te dit qu'un phare est équipé d'une lentille de Fresnel pour signaler le récif sur lequel il se trouve, tu dirais que les ondes lumineuses entrent en jeu dans le signalement du récif par le phare, ou on peut juste dire que la lentille focalise le faisceau lumineux pour signaler le danger et, du coup, il n'est plus question d'onde ? Et tu dirais que le marin reçoit l'information à la vitesse de la lumière ou juste qu'il voit la lumière du phare ?

On peut dire tout simplement : le sismomètre capte la variation de gravité, point. Sans dire comment la gravité arrive instantannément au sismomètre à partir d'une masse qui tremble à des milliers de km. D'ailleurs Newton ne le savait pas, il n'appelait pas ça une onde et ça ne lui posait pas de problème. La gravité était juste là, on pouvait la calculer et la mesurer, et il ne se souciait pas du délai qu'il aurait pu y avoir pour constater ses effets. Contrairement au son dont on sait depuis la nuit des temps qu'il a une vitesse de propagation et qu'on va entendre un bruit après un délai qui dépend de la distance, on pensait que la gravité agissait à distance instantanément. Maintenant on dit "à la vitesse de la lumière" mais pour ce genre d'expérience ça ne fait aucune différence, c'est juste pour dire que c'est tellement rapide qu'on peut considérer que c'est instantané.
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Petite correction, cela lui posait tout de même problème mais il ne savait pas comment le résoudre ;)

Dans une lettre de Newton à Richard Bentley en 1692 : « Que la gravité soit innée, inhérente et essentielle à la matière, en sorte qu'un corps puisse agir sur un autre à distance au travers du vide, sans médiation d'autre chose, par quoi et à travers quoi leur action et force puissent être communiquées de l'un à l'autre est pour moi une absurdité dont je crois qu'aucun homme, ayant la faculté de raisonner de façon compétente dans les matières philosophiques, puisse jamais se rendre coupable ».

Aaaahh y a de l'ambiance là..

Bon je retiendrai que vous avez tort de remettre en question l'utilisation des termes "champ gravitationnel" et "onde gravitationnelle" parce que c'est objectivement ce dont il s'agit en relativité générale. (C'était mon propos)

Et que vous avez raison lorsque vous dîtes qu'à l'échelle de la terre la mécanique newtonienne suffit pour traiter la donnée et qu'on peut considérer le phénomène comme instantané. (C'était votre propos)

Une discussion pas aussi agréable qu'elle aurait pu être mais qui m'a finalement permis de comprendre votre point de vue en cherchant sur le net.

a écrit : Aaaahh y a de l'ambiance là..

Bon je retiendrai que vous avez tort de remettre en question l'utilisation des termes "champ gravitationnel" et "onde gravitationnelle" parce que c'est objectivement ce dont il s'agit en relativité générale. (C'était mon propos) />
Et que vous avez raison lorsque vous dîtes qu'à l'échelle de la terre la mécanique newtonienne suffit pour traiter la donnée et qu'on peut considérer le phénomène comme instantané. (C'était votre propos)

Une discussion pas aussi agréable qu'elle aurait pu être mais qui m'a finalement permis de comprendre votre point de vue en cherchant sur le net.
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Bon allez, serrez-vous la main maintenant ;) ^^

Par contre, @Sleeperstyle, quand tu colles un extrait d'un document en anglais, pourrais-tu en donner une traduction ?

a écrit : Bon allez, serrez-vous la main maintenant ;) ^^

Par contre, @Sleeperstyle, quand tu colles un extrait d'un document en anglais, pourrais-tu en donner une traduction ?
Si c'est demandé gentiment je le ferai oui :)