Le 10 mai 1981, l'élection de François Mitterrand, premier président de gauche sous la Ve République, provoqua un véritable vent de panique sur les marchés financiers. En une semaine, la Bourse de Paris céda 17%. Au total, ce sont même plus de 40 valeurs qui chutèrent de plus de 30%.
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Je me suis "trompée" de 160 000 enseignants, sur les 870 000 existants. C'est beaucoup... Peut-être...mais je n'ai pas fait ça, j'ai juste arrondi un pourcentage parce que 12 ou 14 élèves par enseignant, dans la pratique, cela ne change strictement rien.
Savais-tu que les phyciciens arrondissent pi à 3, et pi au carré à 10 pour faire des calculs grossiers permettant d'avoir des ORDRES DE GRANDEUR ?
Dans ce que disait Nico (parce que je défendais uniquement les chiffres de Nico) cela se voyait qu'il parlait d'un ordre de grandeur, et pas d'une valeur exacte immuable. Donc 12 ou 14, c'est presque pareil, c'est dans les 10. Alors qu'on est dans les 30 en réalité. Tu vois l'genre ?
Pour pouvoir être chef d'établissement ou inspecteur, il faut d'abord être enseignant.
Dans les établissements privés, il d'ailleurs arrive bien souvent que les chefs d'établissement pratiquent encore l'enseignement...
Enfin les directeurs d'écoles n'ont qu'une décharge de leurs cours, mais sont quand même toujours devant les élèves.
Bref, les chefs d'établissement et les inspecteurs restent des enseignants. D'ailleurs ils nous appellent "chers collègues" quand ils s'adressent aux enseignants.
Pour moi ce n'est pas stupide de croire qu'on pourrait proposer, voire imposer, à ces enseignants de reprendre l'enseignement durant 2 ou 3 ans, s'il y a un manque d'effectif dans leur matière.
Beaucoup de chefs d'établissement sont aussi des profs de matières "tombées dans l'oubli". Et oui, on n'a pas le droit de virer un prof, donc quand la matière tombe en désuétude (comme l'allemand en Aquitaine), on leur propose de changer de matière, ou de devenir chef d'établissement. Les profs de techno sont devenus profs de physique, ou alors chefs d'établissement....
Arrondir à 12 ou 14 ne change effectivement rien à notre niveau, mais une telle différence pourrait sans doute être utilisée (à mauvais escient…) par Blanquer ou Macron à un niveau politique pour expliquer que la France est très bien dotée et qu'il n'y a aucun souci. Être à 12 ou à 14 en moyenne modifie grandement la place dans le classement européen.
« Dans les établissements privés, il d'ailleurs arrive bien souvent que les chefs d'établissement pratiquent encore l'enseignement... »
J'ignorais ça. Pourquoi cela n'arrive-t-il pas dans le public ? Merci pour les précisions, en tout cas.
Pour le primaire, j'en sais rien je ne suis pas au courant de tout. Au secondaire, on s'arrange quand un élève manque dans une option, on fait en sorte qu'il y en ait un qui soit inscrit au bon moment...quitte à ce qu'il change d'orientation après. Enfin, c'est ce que j'ai vu.
?
Je n'ai pas posé de questions sur l'école primaire…
actu.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe_72264/lecole-pre-sable-ne-manque-quun-seul-eleve-eviter-fermeture-dune-classe_17525218.html
Finalement, fermeture évitée le jour de la rentrée :
actu.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe_72264/lecole-pre-sable-sur-sarthe-sauve-classe_18444312.html
Ça marche aussi dans l'autre sens : il y a quelques années, une ouverture a été décidée le jour de la rentrée dans l'une de mes écoles… après mobilisation des parents, car le directeur académique la refusait. Pourtant, le seuil d'ouverture était atteint depuis juin.
À présent, c'est une moyenne d'élèves par classe qui compte, et non plus le nombre total d'élèves dans l'école. La distinction est mince, mais ça peut avoir un effet, d'après notre ancienne DASEN :
lemans.maville.com/actu/actudet_-sarthe.-ecoles-les-seuils-d-ouverture-et-de-fermeture-de-classe-supprimes_46020-3622149_actu.Htm
« Cet indicateur sera beaucoup moins sensible que le précédent puisqu’un élève ne pourra pas déclencher une mesure d’ouverture ou de fermeture de classe. »
Toujours est-il qu'il y a quelques mois, les effectifs prévisionnels fournis à l'inspecteur par quelques directeurs du coin ont été modifiés avant leur transmission au DASEN. Donc forcément, si les fermetures ne se jouent plus à un élève près, mais que nos supérieurs réduisent sans raison le nombre d'élèves annoncé par les écoles afin de fermer une classe ou d'éviter d'en ouvrir une, ça ne va pas changer grand-chose…
Qui dit disparition du service public de proximité dit manque d’attrait de la zone, désertification et toutes les conséquences négatives que l’on connaît.
Pour les parents et leurs enfants, l’éloignement des établissements en cas de fermeture de l’école proche implique de faire beaucoup plus de kilomètres. Problèmes d’organisation familiale, augmentation du temps de trajet pour les enfants si des cars ou bus sont mis en place, éloignement des amis qu’ils se font à l’école, etc.
Il faut aussi que l’école reste à taille humaine. Trois classes, ce n’est pas ridicule si ce n’est que la maternelle ou l’élémentaire. Si ça va de la petite section au CM2, c’est un peu différent, mais ça peut avoir des avantages quand même.
Ouvrir une classe peut obliger (ou pouvait obliger, vu le recours massif aux contractuels) à engager un nouveau fonctionnaire à vie. Autre façon de voir les choses : une ouverture quelque part implique une fermeture ailleurs, ou bien un non-remplacement (un enseignant de plus dans le primaire = un départ en retraite non remplacé dans le secondaire). Les DASEN n’ont pas une grande marge de manœuvre.
Pour que ton école ouvre une classe, il faudrait que ce soit justifié par une soudaine explosion démographique afin de dépasser le seuil d’ouverture. Il faut aussi que la commune puisse assurer derrière (salle disponible ? Cantine assez grande pour accueillir tout le monde ? Assez de personnel pour l’entretien des locaux et la gestion des élèves sur les temps périscolaires ?).
Dans le monde rural c'est autre chose. C'est compliqué car je pense que c'est totalement local comme problème...il faut réussir à comprendre pourquoi la classe doit fermer ou pas. Si tu fermes une classe c'est parce que tu dois être convaincu qu'il ne faudra pas en rouvrir dans les quelques années à venir. Si tu en ouvres une, il faut être absolument certain que tu ne vas pas devoir la fermer juste après...en effet, tu l'as bien dit : on ne peut pas s'amuser avec des postes de fonctionnaires à vie.
Un fonctionnaire est au service de l'État : si l'État en a besoin ici ou là, il doit devoir être déplacé. Sauf que de nos jours c'est impossible de muter un prof sans son accord. Parce que non seulement le fonctionnaire est engagé à vie, mais en plus l'enseignant est affecté à un poste à vie aussi ! Et c'est ça le très gros problème des profs.
Mon mari (qui n'est pas prof, fort heureusement), si son poste doit être déplacé, on va lui demander gentiment de déménager. S'il refuse, il va y avoir négociations et peut-être qu'il sera remercié. Nous, c'est totalement différent ! On peut avoir son poste ad vitam eternam, et si jamais on veut nous déplacer...bah c'est la croix et la bannière. Juste impossible.
www.youtube.com/watch?v=CIfV6TQIhcc&ab_channel=GauvainSersVEVO
L'école que je connais a 3 classes : 26 fois 3, soit 78 enfants. Ça fait 3 profs, 3 atsem, plus tous les autres pour la cantine et surveiller les couloirs et la récrée et la garderie du matin et du soir.
Les classes sont très chargées...mais on ne peut pas ouvrir d'autre classe. On envoie un maximum les enfants dans une autre école plus grande et plus loin (avec bus scolaire etc).
Quand on voit l'explosion démographique dans mon quartier, j'ose espérer qu'ils réfléchissent à agrandir cette école. Mais le problème c'est que ça se calcule. Il faut surtout ne pas s'amuser à muter un prof sur un poste qu'on sait ne pas être pérenne.
Le très grand problème actuel au sujet de l'école, c'est que les profs sont des fonctionnaires. Avec un statut de fonctionnaire impossible à manier. Et c'est ça qui est grave. C'est aussi ce que je n'aime pas dans le secondaire : j'ai des collègues qui sont de vieux profs sclérosés qui savent qu'ils vont rester à vie dans un très bon lycée alors ils ne font plus d'effort. Si on pouvait obliger les profs à une plus grande mobilité, si on envoyait les profs régulièrement dans des établissements différents (comme les chefs d'établissement d'ailleurs), là on aurait une meilleure égalité des chances à l'école. Et les lycées ne seraient pas comme ci ou comme ça. Les profs mobiles seraient obligés de se réinventer à chaque mutation (tous les 5-7 ans)...et ça permettrait de ne plus scléroser les profs.
Punaise si j'étais ministre de l'EN, je peux vous dire que je m'en occuperais de ce vieux mammouth !
Pourquoi, ces derniers temps, les commentaires des anecdotes ont tendance à dériver sur l'enseignement ?... :/