Gallimard n'a pas toujours eu le nez creux

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La célèbre maison d'édition Gallimard a refusé d'éditer au cours de son existence plusieurs grands écrivains français ou romans célèbres, comme "Du côté de chez Swann" de Marcel Proust, "Voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline ou "Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. Ces loupés furent rattrapés par la suite en intégrant ces auteurs à prix d'or.


Tous les commentaires (38)

a écrit : Je sais plus où j'avais lu ça, mais il y a une sorte de pallier qui, quand on le dépasse, peut déclencher une réaction en chaine.

Alors, bien évidement, il faut avoir du talent c'est évident., ca se résume ainsi.

Au début, seul ton entourage te connait, tu fais lire ton pavé, ca plai
t, où pas.
A force de travail , (un bouquin, ca peut se réécrire, s'améliorer sans fin), se faire connaitre par les entourages de tes entourages.
A force de diffuser son oeuvre, tenter les maisons d'édition pour voir, où maintenant, la diffusion sur les réseaux.
Si on a de la chance, quelqu'un qui est dans le milieu littéraire, où qui en connait un, peut tomber sur ton bouquin, et faire une critique positive qui, elle, sera lue par plus de monde (le fameux pallier est là) et... publication-test.
Si ca se vend, on republie, et on commence à se faire un petit nom et par réaction en chaine, plus on est connu, plus on parle de toi, plus on parle de toi, plus on est connu et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on connaisse ton nom jusqu'au fin fond de la forêt amazonienne où du Kansas. ^^
Le plus dur, c'est d'atteindre ce fameux pallier. Beaucoup renoncent alors qu'ils ont du talent.

J'ai tenté l'aventure, un roman-test que j'ai fait lire à un max de gens, relevé les critiques, les points faibles (et dieu sait qu'il y en avait^^) et les points forts, puis second roman, rebelotte.
Conclusion, j'écris bien, j'ai de l'imagination, mais... (toujours ce foutu MAIS grrrr^^) comme je n'ai pas un talent de génie, cela me demanderai un tel travail de sortir quelquechose d'acceptable pour espérer être édité, et je ne pourrai jamais vivre de ça en sortant un bouquin tous les 5 ans. Voilou ;)
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P.S; pour écrire un bouquin, je précise un truc capital: il faut vraiment avoir envie de le faire. Je suis persuadé que les matheux de génie (autre anecdote) se régalent à jouer avec les chiffres. ;)

a écrit : On peut également citer : J.K Rowling refoulée à 12 reprises des maisons d'édition londoniennes. Il me semble d'ailleurs qu'elle a du accepter d'éditer le premier tome (à 500 exemplaires) avec un nom d'homme.
Aujourd'hui on peut rajouter "millions" après le chiffre.

Anna Gavalda ou Stephen King ont également essuyé plusieurs refus avant d'être connu.
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Stephen King a d'ailleurs aussi publié sous un autre nom, Richard Bachman.
Pour vérifier si les lecteurs le suivaient pour sa qualité d'écriture ou pour son nom.

Zut, déjà écrit...

Avec du recul, c’est vrai que cela fait sourire et je n’aurais pas aimé être celui qui a dit non. Mais il est probablement très difficile de « sentir » un bon (voire un très bon) livre ; de plus, les éditeurs cherchent très certainement avant tout les titres qui vont se vendre, au détriment de ceux qui dévoilent un grand talent. Par ailleurs, il serait intéressant de lister les livres qu’ils ont sélectionné avec de gros succès à la clef, parce qu’ils étaient exceptionnels.
Il y a peut-être encore pire que d’être refusé : être édité et faire un flop total. Stendhal en a fait l’expérience au point qu’il prétendait qu’il ne serait reconnu qu’après sa mort. En 1830, il publie Le rouge et le noir mais cela reste plus un succès d’estime … En 1839, il publie La Chartreuse de Parme et la critique reste totalement silencieuse. Mais Balzac tombe sur la chartreuse un an plus tard et en fait un article hyper-élogieux ; et la reconnaissance arriva enfin.
Mais cette anecdote m’interpelle : combien de génies méconnus ? Très très peu ? Quelques-uns ? Pas mal ? Beaucoup ? Cette question va m’empêcher de dormir !

Ça ne risque pas d'arriver avec l'art contemporain : les critiques s'extasient devant n'importe quelle merde (et c'est le cas de le dire car il y a vraiment ses œuvres d'art contemporain en forme de merde) de peur de passer à côté d'un génie !

Dans le genre, il y a aussi Joseph Lubsky qui se présente comme ancien détenu ayant écrit la cellule de Zarkane. Il ira même en faire la promotion dans des émissions télé... univers qu'il connaît déjà puisque c'est là qu'il se fait démasquer. Il s'agit en réalité de Patrick Sébastien qui explique par la suite avoir fait ce choix pour les mêmes raisons que les autres précités, à ceci près que c'était dans le sens inverse cette fois. Il craignait que la critique littéraire et la réception populaire ne soient d'emblée négatives à la vue de sa réelle identité.

a écrit : Dans le genre, il y a aussi Joseph Lubsky qui se présente comme ancien détenu ayant écrit la cellule de Zarkane. Il ira même en faire la promotion dans des émissions télé... univers qu'il connaît déjà puisque c'est là qu'il se fait démasquer. Il s'agit en réalité de Patrick Sébastien qui explique par la suite avoir fait ce choix pour les mêmes raisons que les autres précités, à ceci près que c'était dans le sens inverse cette fois. Il craignait que la critique littéraire et la réception populaire ne soient d'emblée négatives à la vue de sa réelle identité. Afficher tout Je trouve quand même très GRAND de mettre son talent à l'épreuve comme ça.

Perso, je détesterai que ce soit ma signature qui valle de l'or, question de fierté, quoi, non?
C'est ça, être un artiste, et c'est pour ça que Picasso détruisait systématiquement (où presque) ses croquis faits à l'arraché. ;)

a écrit : Ce qui pose la question du nombre de chef oeuvres et d'auteurs qui n'ont jamais été publiés/reconnus.
Et bien sûr, des maisons d'éditions qui deviennent de plus en plus grosses (encore ce matin, je lisais le projet de fusion d'Editis-Hachette), avec le danger de se focaliser sur les oeuvres g
rand public au détriment de la diversité. Afficher tout
En fait le souci est surtout que pour ces maisons d'edition, on privilégie les oeuvres tout public réparties sur moultes collections plutôt que de se concentrer sur de vrais best-seller et authentiques découvertes.
Résultat ca ne fait pas grimper le CA tout en faisant baisser le niveau intellectuel.

Si Editis et Hachette fusionne, c'est simple, il n'y aura plus qu'une maison d'edition principale en France : pb de concurrence... faut vraiment que Vivendi n'ait plus de thune...

Ahlala l'epoque Editis sous Planeta me manque un peu... mais bon...

a écrit : En fait le souci est surtout que pour ces maisons d'edition, on privilégie les oeuvres tout public réparties sur moultes collections plutôt que de se concentrer sur de vrais best-seller et authentiques découvertes.
Résultat ca ne fait pas grimper le CA tout en faisant baisser le niveau intellectuel.
r /> Si Editis et Hachette fusionne, c'est simple, il n'y aura plus qu'une maison d'edition principale en France : pb de concurrence... faut vraiment que Vivendi n'ait plus de thune...

Ahlala l'epoque Editis sous Planeta me manque un peu... mais bon...
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tu me conseille quoi comme bouquin de science fiction?

Je le coucherai très bête d'apprendre que "du côté de chez Swann" n'est pas un titre de Claude François, et n'a encore moins de rapport avec les lundis non ensoleillés que nous auront toujours

Anecdote dans l'anecdote : Michel Gallimard est décédé le lundi 4 janvier 1960 en compagnie de l'écrivain Albert Camus alors que ces derniers rentrent à Paris. La voiture de Michel Gallimard, une Facel Vega fera une embardée avant de finir dans un platane.

Mais quelle belle voiture cette Facel Vega que je ne connaissais pas. Merci, JMCMBSC ;)

a écrit : Mais quelle belle voiture cette Facel Vega que je ne connaissais pas. Merci, JMCMBSC ;) Et française en plus (même si la société n'a duré que 10 ans) !

Facel pour "Forges et Ateliers de Constructions d'Eure-et-Loir"
Bon ok, le bloc moteur était américain mais tout de même.

C'est la voiture du commissaire Laurence dans la série "Les petits meurtres d'Agatha Christie" (dans la saison 3 qui est située dans les années 1970).

a écrit : C'est la voiture du commissaire Laurence dans la série "Les petits meurtres d'Agatha Christie" (dans la saison 3 qui est située dans les années 1970). Effectivement, une Facel Véga Facellia F2 Coupé.

On en voit également une dans OSS 117: Le Caire nid d'espions, quand Hubert et Larmina sont dans un cabriolet bleu, c'est une Facel Véga Facellia F2B Cabriolet de 1962.
www.youtube.com/watch?v=zCGBivrCO2A&ab_channel=floboss07

www.youtube.com/watch?v=B1hhtbZn1hU&ab_channel=LaureSlt

S'il vous en reste une dans la grange, sachez que ça se vend aujourd'hui entre 100 et 300 k€ selon le modèle.

a écrit : Effectivement, une Facel Véga Facellia F2 Coupé.

On en voit également une dans OSS 117: Le Caire nid d'espions, quand Hubert et Larmina sont dans un cabriolet bleu, c'est une Facel Véga Facellia F2B Cabriolet de 1962.
www.youtube.com/watch?v=zCGBivrCO2A&ab_channel=floboss07 />
www.youtube.com/watch?v=B1hhtbZn1hU&ab_channel=LaureSlt

S'il vous en reste une dans la grange, sachez que ça se vend aujourd'hui entre 100 et 300 k€ selon le modèle.
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et son état d'oxydation. ^^

Il n'y a que moi que ça perturbe la dernière guillemet qui se retrouve seule ? ☹️

a écrit : Il n'y a que moi que ça perturbe la dernière guillemet qui se retrouve seule ? ☹️ C'est uniquement parce que vous n'avez pas le sens des priorités : accorder au féminin un mot masculin devrait vous perturber bien davantage.