La voie des finances parisiennes

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La voie des finances est le nom d'un tronçon du métro parisien qui servit jusqu'en 1967 à faire transiter les recettes en espèces récoltées en stations. Le tronçon reliait la station Gare de Lyon, où il commençait derrière une porte blindée, aux sous-sols de la société exploitant le métro parisien.

La voie est aujourd'hui désaffectée, et partiellement détruite.


Commentaires préférés (3)

La voie des finances est une ligne à voie étroite (60 cm). Ses trains ne peuvent donc pas aller sur le réseau de métro normal.

Les fonds étaient acheminés en métro jusque Gare de Lyon (ligne 1). De là le métro empruntait un raccordement jusqu’à la station Quai de la Rapée (ligne 5). Sur ce raccordement il y a une station dédiée qui permettait de transférer les fonds jusqu’à la voie des finances, qui ensuite allait au siège de la RATP.

La voie de raccordement est visible depuis Gare de Lyon, quand on est sur le quai de la ligne 1 en direction de Vincennes. Elle est d’ailleurs toujours utilisée.

On peut voir le tracé exact ici : cartometro.com/cartes/metro-paris/index.php?station=Voie+des+finances

Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.

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a écrit : Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP
.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.
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en complément, un copié/collé d'un com' de Tybs de 2018 (oui, je recycle, c'est ça l'écologie :) )
"Un pièce de 1 centime coûte 3 centimes à produire tandis qu'une pièce de 2 euros coûte 17 centimes à produire d'après les dernier chiffres que j'ai vu (en France).
Le coût des pièces de 1 et 2 centimes est largement compensé par le volume produit des autres pièces et billets."


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La voie des finances est une ligne à voie étroite (60 cm). Ses trains ne peuvent donc pas aller sur le réseau de métro normal.

Les fonds étaient acheminés en métro jusque Gare de Lyon (ligne 1). De là le métro empruntait un raccordement jusqu’à la station Quai de la Rapée (ligne 5). Sur ce raccordement il y a une station dédiée qui permettait de transférer les fonds jusqu’à la voie des finances, qui ensuite allait au siège de la RATP.

La voie de raccordement est visible depuis Gare de Lyon, quand on est sur le quai de la ligne 1 en direction de Vincennes. Elle est d’ailleurs toujours utilisée.

On peut voir le tracé exact ici : cartometro.com/cartes/metro-paris/index.php?station=Voie+des+finances

Pourquoi est-ce que cette anecdote, déjà publiée hier, l'est à nouveau aujourd'hui ?

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a écrit : Pourquoi est-ce que cette anecdote, déjà publiée hier, l'est à nouveau aujourd'hui ? Car elle a disparue hier une dizaine de minutes après sa publication. Erreur de manipulation, je pense.

Comment récolte-on les espèces aujourd'hui sans cette ligne de train ?

a écrit : Car elle a disparue hier une dizaine de minutes après sa publication. Erreur de manipulation, je pense.

Comment récolte-on les espèces aujourd'hui sans cette ligne de train ?
J'imagine que les transfers se font désormais par des sociétés de transports de fond, type "Brinks"... Ou une équivalence interne.

Il me semble qu’on peut voir cette voie et son train dans le film « la Grosse Caisse » avec Bourvil et Roger Carel qui nous a quitté récemment.

Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.

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a écrit : Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP
.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.
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en complément, un copié/collé d'un com' de Tybs de 2018 (oui, je recycle, c'est ça l'écologie :) )
"Un pièce de 1 centime coûte 3 centimes à produire tandis qu'une pièce de 2 euros coûte 17 centimes à produire d'après les dernier chiffres que j'ai vu (en France).
Le coût des pièces de 1 et 2 centimes est largement compensé par le volume produit des autres pièces et billets."

a écrit : Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP
.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.
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D'autant que l'argent liquide, pour payer le métro, c'était que des pièces où presque, je serai curieux de connaitre le nombre de tonnes de pièces que récoltaient le service chaque jour pour que ça ait nécessité la construction d'un mini-métro pour les transporter.

Maintenant, avec les cartes bleues, les pass à l'année, les divers abonnements, l'argent liquide doit être effectivement beaucoup plus rare.

H.S, l'argent liquide ne disparaitra jamais. S'ils le suppriment, ca voudra dire que seuls les grands criminels capables de b...r le système bancaire auront survécu... et tous les petits filous feront comment pour survivre? Ca sent les émeutes populaires garanties.
Ah que je la déteste cette carte bleue, mais elle m'est malheureusement indispensable pour certains trucs.
Fin du H.S, désolé ;)

Pour l’argent liquide, il faut leur donner un tuyau...

a écrit : D'autant que l'argent liquide, pour payer le métro, c'était que des pièces où presque, je serai curieux de connaitre le nombre de tonnes de pièces que récoltaient le service chaque jour pour que ça ait nécessité la construction d'un mini-métro pour les transporter.

Maintenant, avec les
cartes bleues, les pass à l'année, les divers abonnements, l'argent liquide doit être effectivement beaucoup plus rare.

H.S, l'argent liquide ne disparaitra jamais. S'ils le suppriment, ca voudra dire que seuls les grands criminels capables de b...r le système bancaire auront survécu... et tous les petits filous feront comment pour survivre? Ca sent les émeutes populaires garanties.
Ah que je la déteste cette carte bleue, mais elle m'est malheureusement indispensable pour certains trucs.
Fin du H.S, désolé ;)
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Je pense que beaucoup de petits criminels se passent déjà du liquide et du système bancaire traditionnel... Avec les cryptomonnaies par exemple ou même des comptes en monnaie traditionnelle mais pas reliés à une banque ni à une identité précise.

J'adore le vague qu'inspire le « sous-sols de la société exploitant le métro parisien », Une escale méconnue d'une ligne (probablement encore active) de métro qui donne accès à des lieux quasi-inexplorés.. [X-site jingle]

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a écrit : Je pense que beaucoup de petits criminels se passent déjà du liquide et du système bancaire traditionnel... Avec les cryptomonnaies par exemple ou même des comptes en monnaie traditionnelle mais pas reliés à une banque ni à une identité précise. Ce que tu décris ce ne sont pas des criminels, ce sont simplement des montages off-shore d’ultra riches ;) Rien de plus légal.

a écrit : Je pense que beaucoup de petits criminels se passent déjà du liquide et du système bancaire traditionnel... Avec les cryptomonnaies par exemple ou même des comptes en monnaie traditionnelle mais pas reliés à une banque ni à une identité précise. je parle pas des petits criminels, je parle des petits filous, genre le mec qui survit en vendant des paquets de clopes où de slips "tombés du camion" où du gars qui va te réparer ton robinet contre un petit billet.
Des centaines de milliers de personnes, des millions...

Supprimons l'argent liquide, et ca va chier partout dans la rue!

L'économie souterraine, c'est pas forcément de vendre des armes où de la drogue et se payer une Merco en cash, 9 fois sur 10 c'est vendre des boites de conserves et des trucs trouvés dans les poubelles, ils vont faire comment ces gens la sans argent liquide?

Le train de l’argent (The Shield)

a écrit : D'autant que l'argent liquide, pour payer le métro, c'était que des pièces où presque, je serai curieux de connaitre le nombre de tonnes de pièces que récoltaient le service chaque jour pour que ça ait nécessité la construction d'un mini-métro pour les transporter.

Maintenant, avec les
cartes bleues, les pass à l'année, les divers abonnements, l'argent liquide doit être effectivement beaucoup plus rare.

H.S, l'argent liquide ne disparaitra jamais. S'ils le suppriment, ca voudra dire que seuls les grands criminels capables de b...r le système bancaire auront survécu... et tous les petits filous feront comment pour survivre? Ca sent les émeutes populaires garanties.
Ah que je la déteste cette carte bleue, mais elle m'est malheureusement indispensable pour certains trucs.
Fin du H.S, désolé ;)
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Le volume des pièces a vraisemblablement augmenté, en accord avec le nombre des voyageurs et des lignes.
Pendant l'Occupation, le métro est même devenu le principal mode de transport parisien, devant la rareté de l'essence pour faire fonctionner les automobiles et les autobus.
En 1946, le métro parisien a même atteint son record de passagers: 1,5 milliards de voyageurs !

Quant au prix d'un billet de 2eme classe: il coûtait 15 centimes ( d'anciens francs) en 1900.
En 1937, il a atteint le franc symbolique. (Toujours en anciens francs).
Certes, les carnets de 10 billets existaient, mais j'ignore quel était son pourcentage de vente.
En 1960, le passage des anciens francs aux nouveaux, a aussi ramené à un usage de de centimes et de francs, qui étaient surtout libellés en pièces métalliques ( le plus petit billet était alors celui de 10 nouveaux francs... que mes grands-parents s'évertuaient à appeler un "billet de mille", même 20 ans plus tard)

En 1975, quand la Carte Orange est instaurée, le nombre de voyageurs quotidiens est déjà un peu supérieur à 1 million. Ceci a dû avoir un léger effet à la baisse sur le volume d'espèces à traiter quotidiennement, car son prix (parfois élevé selon la zone) payé mensuellement en une fois, conduisait également à signer un chèque, en substitution.

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a écrit : Avant la démocratisation des moyens de paiement électroniques, l'immense majorité des paiements étaient effectués par argent liquide ou par chèques.
L'immense masse monétaire physique quotidiennement récoltée, représentait donc une prouesse logistique de traitement... et une dépense nette pour la RATP
.
Faire effectuer le même travail par sous traitance - tel comme le signale @Tybs...) peut être une forme d'économie.

Actuellement, la part de paiement en liquide dans les Pays Développés, est très minoritaire (moins de 10%), et il y a même la Suède qui aimerait que l'argent liquide (l'argent physique) devienne quelque chose du passé.
Cependant, les adeptes Suédois du cash font Résistance, et ont contraints les Autorités à faire marche arrière dans son désir de passer au tout numérique, en matière fiduciaire.

Ah, et si vous l'ignoriez : la fabrication des pièces de monnaie affichant une très faible valeur ( 1,2 et 5 centimes d'€uros, par exemple) coûte plus chère que la somme estampillée.

C'est la raison pour laquelle, les pièces de monnaie de centimes de Francs, avaient disparues de la circulation, bien des années avant le passage à l'Euro.
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Ce n'est pas vrai pour les centimes de Franc.

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a écrit : Ce n'est pas vrai pour les centimes de Franc. J'aurai aimé que tu m'expliques plus clairement, la bourde que j'ai pu écrire.

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a écrit : J'aurai aimé que tu m'expliques plus clairement, la bourde que j'ai pu écrire. Début 1990, a 10 ans, j'ai vu pour la première et la dernière fois de ma vie une pièce de 1 centime de franc. Elle était argentée (probablement en inox, pas en argent et on pouvait strictement rien acheter avec) et il a existé des pièces de 2 centimes, mais j'en ai jamais vu, j'ai connu que celles de 5 qui valaient déjà entre que dalle et presque rien^^

En tout cas merci pour les précisions plus haut.

Ce qui me tue avec l'inflation, c'est quand je regarde "La petite histoire de France", sous Napoléon, des pièces d'or de... 20 francs... sans déconner, là, les centimes, je comprends! ^^