En France, il a fallu attendre 1965 pour que les femmes aient le droit d'ouvrir un compte bancaire en leur nom propre. En outre, elles ne pouvaient pas non plus, avant cette date, occuper un emploi sans l'accord de leur mari.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16445 anecdotes - 132 lecteurs connectés
En France, il a fallu attendre 1965 pour que les femmes aient le droit d'ouvrir un compte bancaire en leur nom propre. En outre, elles ne pouvaient pas non plus, avant cette date, occuper un emploi sans l'accord de leur mari.
Tous les commentaires (54)
Concernant les salaires régulés, je trouve que c'est totalement injuste et abbérant. Par exemple, on a très clairement dit à mon conjoint qu'il ne pouvait pas être plus augmenté que ce qu'il avait déjà, même s'il le méritait, parce qu'une femme qui a le même poste ne réclame pas d'augmentation, et surtout ne fait rien (strictement rien) pour en mériter une (genre pour caricaturer elle fait son 8h-17h tous les jours, sans une seule minute de plus tandis que mon conjoint fait largement du 7h45-18h ...) . Le problème est que leur entreprise est régulièrement contrôlée et donc ils ne peuvent récompenser mon conjoint à sa juste valeur...parce qu'une femme serait moins bien payée que lui.
Et c'est stupide !
Concrètement une femme "risque" de "tomber" enceinte au moins 1 fois dans sa carrière...et de "gêner" l'entreprise par son absence... c'est évident (surtout si les compétences de la personne sont très recherchées et qu'il est difficile de former un intérim...).
Moi-même qui suis une femme, si j'étais chef d'entreprise j'aurais peur d'embaucher une femme d'environ 30 ans fraîchement mariée ... surtour si à côté j'ai le choix de prendre un homme. Et pourquoi ? Parce que le congé partenité est ridiculement court ! Si on donnait le même congé aux pères qu'aux mères, il y aurait moins d'inégalités. Et en plus les couples iraient mieux !
À la fin de mon congé mat, j'étais "jalouse" de mon conjoint parce que lui pouvait se "détendre" et changer les idées en allant au boulot alors que moi j'étais H24, 7j/7 avec le petit. Et pour le coup...je me suis beaucoup plus occupée du petit que lui. Lui était jaloux de moi car je pouvais profiter du petit et lui était déchiré de devoir aller au boulot !
Si les 2 parents avaient le même congé, beaucoup de problème seraient réglés, de fait.
On peut en effet déplorer que des gens (femmes ET hommes, jeunes ET vieux) ne réalisent pas (ou n’ont pas conscience pour reprendre votre formulation) ô combien récemment les droits les plus élémentaires d’égalité des genres ont éte acquis (bien que le droit de vote et la loi Veil soient au programme scolaire, ils ne sont certes pas les seuls qui méritent d’être connus).
Mais j’ai eu l’impression (j’espère à tort!) que vous laissiez sous-entendre « ces jeunes femmes ne réalisent à quel point elles sont chanceuses de pouvoir ouvrir un compte en banque à leur nom alors leurs grand-mères ne pouvaient pas, quelle bande d’ingrates! ». Bien qu’on puisse se réjouir des victoires réalisées dans la lutte pour la parité, gardons quand même en tête qu’elles visent « juste » à rétablir l’égalité, et ce sont pas un « cadeau » qu’on fait aux femmes mais une reconnaissance de leurs droits.
50 ans de progrès me semblent bien peu pour un pays qui a pris Égalité comme devise il y a plus de 200 ans...
Je vous conseille fortement le premier épisode de la série "Tout le monde s'en fout" sur Youtube, consacré à la femme et à l'évolution de ses droits.
L'échec scolaire est davantage masculin, c'est vrai. Les comportements déviants à l'école sont davantage masculins, c'est vrai. La criminalité est davantage masculine, c'est vrai. Les garçons lisent moins, c'est vrai. Mais pourquoi ?
Encore une fois, il faut s'intéresser aux causes et pas aux états de fait.
Selon l'étude que vous trouverez ci-dessous, on peut lire par exemple que les garçons sont 2 fois plus nombreux à penser que l'école est une "perte de temps".
La vraie question est pourquoi les garçons sont si nombreux à négliger l'école ?
Parce qu'on inculque aux filles que sans l'école, elles n'ont aucune chance de s'en sortir alors que les garçons se disent que, même sans qualifications, ils finiront par trouver un emploi.
Et on peut finir par rappeler que les femmes sans qualifications n'ont rien à envier aux hommes qui "bossent sur un chantier en plein hiver". Ce sont majoritairement des femmes qui font le ménage dans les entreprises et dans les administrations avec un temps partiel subi du genre 6h-8h / 17h-19h. Ce sont aussi majoritairement des femmes qui occupent les emplois d'assistantes de vie. Aucun homme ne se plaint de ne pas pouvoir faire la toilette intime à un inconnu de 90 ans...
Un article intitulé "le sexe faible" qui cite l'étude en question, paru dans The Economist (en anglais):
www.economist.com/international/2015/03/07/the-weaker-sex
Comme l’a si justement dit Simone de Beauvoir : "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. »
D'ailleurs je pense que de nos jours beaucoup d'hommes sont d'accord sur le fait que les femmes méritent un salaire égal à compétences et à quantité de travail égales.
Je n'aime pas du tout la tournure actuel des combats des femen et des autres groupes de féministes qui selon moi sont tout aussi dangeureuses et extrémistes que les pauvres machos idiots qu'elles combattent. Nous devons vivre AVEC les hommes, en connivence avec eux.
Je me dis souvent que Simone Veil et d'autres figures féministes du XIXème siècle doivent se retourner dans leur tombe quand elles voient ce que font certaines du féminisme.
Mon conjoint et moi vivons en parfaite égalité des tâches, d'amour, nous nous faisons entière confiance dans tout et nous partageons nos frais au prorata de nos revenus. Et j'aime qu'il soit "à la vieille école", qu'il continue à tenir la porte aux femmes quand elles entrent ou sortent d'une salle, qu'il soit toujours en dessous de moi dans l'escalier pour me "rattraper" en cas de chute... qu'il continue à m'offrir des restos de temps en temps alors que je crois ne lui en avoir jamais payé un seul (alors que je gagne plus que lui...).
L'égalité de salaires, je vote pour. Je suis mal placée car étant prof je gagne exactement autant que mes collègues masculins à ancienneté et grade égaux.
Le problème c'est que techniquement si je travaillais dans le privé, avec 2 grossesses d'affilée je mettrais en difficulté mon entreprise avec au total plus de 30 semaines d'absence... bien plus que mon mari qui lui ne compte que 20 journées d'absence au total.
Donc la véritable lutte devrait être celle des pères qui devraient demander les mêmes droits que les femmes... 16 semaines de congé paternité.
Concernant les violences... je ne vais pas dire qu'il y en a autant mais je sais qu'il y a aussi des maris battus. Et "le pire" c'est que c'est encore plus "honteux" dans leur tête de se faire battre par leur femme... donc ils se taisent encore plus que les femmes. Et oui !
Donc oui, il faut lutter contre les "féminicides" mais il faut aussi et surtout lutter contre toutes les violences conjugales.
Les femmes ont sur le papier exactement les mêmes droits que les hommes (en France). Le seul problème c'est que la plupart des femmes n'osent pas. Et si les femmes osaient, si elles négociaient leur salaire avec autant de hargne que certains hommes... peut-être que les femmes gagneraient autant que les hommes.
Je plains actuellement beaucoup les hommes. Par exemple au premier rendez-vous au resto, je ne veux pas être à leur place : s'ils ont été éduqués l'ancienne, ils voudront inviter la demoiselle. Sauf que s'ils invitent directement, certaines femmes vont crier au scandal et traiter cet homme de macho. Donc l'homme va oser demander, proposer d'inviter...sauf que là, ça ne va pas non plus car il devrait savoir que c'est 50-50.... et s'il propose directement de partager... il se fait traiter de muffle par la femme.
Je plains les hommes actuellement : Ils matent une nana bien habillée avec un beau décoleté, ils se font traiter de muffle. Ils ne la matent pas...la fille est déçue de pas être remarquée.
Ils veulent accoster une femme dans un bar, parfois maladroitement ou avec une touche d'humour ... de suite la femme crie au scandale.
Je digresse pas mal...mais je voulais dire ce que je pense du féminismen actuel. Ça me travaille depuid un moment.
Voici un petit lien qui va remettre certaines choses en place et qui défait les idées reçues négatives à l'encontre des IVG : www.madmoizelle.com/journee-mondiale-droit-ivg-idee-recues-633967
Concernant les risques de grossesse extra utérine, c'est si on fait trop de curetages. Et puis si le curetage esr bien fait, il n'y a pas de risque. Quand les femmes faisaient ça avec des aiguilles à tricoter, là, j'avoue que les risques devaient être énormes ! Fort heureusement de nos jours on peut procéder à une IVG en prenant uniquement un comprimé tant qu'on est dans les 7 semaines d'aménorrhée. Et les curetages sont de plus en plus rares, et en tout cas de mieux en mieux faits.
Ayant eu recours à au moins 2 IVG et ayant eu deux enfants par la suite, je sais de quoi je parle.
Évidemment le jour où l'on prend la décision et le jour de l'IVG, on n'y va pas gaiement... et heureusement. Mais il faut quand même après savoir réfléchir et se dire que nous avons une chance folle de vivre en France et de pouvoir avoir recours à l'IVG gratuitement et légalement. L'IVG est un droit fondamental et magnifique. Et je peux dire que ça sauve des vies de jeunes filles en panique... qui tombent enceinte à 17 ans (voire encore plus jeune) sans même avoir fini leurs études, en étant encore elles-mêmes des enfants. J'en vois réulièrement en tant que prof. Et je peux vous dire que je suis à chaque fois tristes, mais quand même heureuses pour elles qu'elles aient pu demander de l'aide et avoir recours à l'IVG.
L'IVG gratuite, encadrée, et sécurisée est une chance.
Nous devrions en avoir beaucoup plus conscience. Même si nous sommes abattues le jour J, même si nous ne savons plus comment vivre après ça...même si on ne sait pas comment en parler autour de nous (ni même si nous devons en parler), même si des gens balancent des absurdités sur les IVG.
Bref. Vive notre belle République. Vive l'IVG. Vivent les femmes. Vivent les hommes.
Pour le droit de travailler sans l'autorisation de son mari, je crois que c'est 1974, ce qui est bien normal puisqu'il faut rappeler que selon l'Église cela fait moins de 150 ans que les femmes ont une âme ...