En France, il a fallu attendre 1965 pour que les femmes aient le droit d'ouvrir un compte bancaire en leur nom propre. En outre, elles ne pouvaient pas non plus, avant cette date, occuper un emploi sans l'accord de leur mari.
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En France, il a fallu attendre 1965 pour que les femmes aient le droit d'ouvrir un compte bancaire en leur nom propre. En outre, elles ne pouvaient pas non plus, avant cette date, occuper un emploi sans l'accord de leur mari.
Tous les commentaires (54)
Et maintenant il me faut l'accord de ma femme pour accepter ma promotion, c'est le monde à l'envers.
Déjà, merci de respecter l'orthographe du nom de famille de Simone Veil.
Ensuite, merci de ne pas dire d'ânerie concernant la répétition d'IVG qui empêcherait ensuite la fécondité.
Enfin, je peux vous dire qu'il y a pas mal de femmes qui se protègent et qui malheureusement tombent quand même enceintes. Ou qui tombent enceinte volontairement mais qui ensuite ont un problème dans leur vie ou dans leur couple ou je ne sais quoi.
En fait...quand une femme décide de remédier à l'IVG, elle doit en être heureuse car elle utilise un DROIT fondamental qui est de pouvoir CHOISIR sa vie ( et ce, sans conséquence pour ses putatives grossesses désirées qui pourraient suivre, contrairement à ce que vous dites. En tout cas pas de conséquence physique).
C' esst aussi a cette periode, que dans les eglises de bien plus d'une commune de France, a disparue une segregation de genre: les hommes dans la partie avant de l'autel, et les femmes a l'arriere.
Ceci est un vecu racontee par ma mere. Elle fut, avec trois amies, les instigatrices qui rompirent cette tradition de discrimination de genre, dans un patelin de province profonde. Au dimanche suivant, toutes les femmes se sont situees aux-cotes de leurs epoux.
Plutot que de voir tous ces gestes (independance bancaire, laborale, etc...) commes des avancees societales, je les percois surtout comme des rectifications envers des flagrantes injustices de genre.
La derniere recente rectification a ete, selon mon opinion, le mariage pour tous, ou tout un chacun peut maintenant rendre officiel, aux yeux de l'administration, son union maritale avec qui il/elle aime, sans distinction de genre.
Blague à part, quand tu parle de répartition des tâches domestiques... on touche bien là à une inégalité, non parce qu'un aspirateur et un lave vaisselle... Ce que je veux dire, c'est qu'à part le congé maternité via 1.6 enfants par couple en moyenne ne justifie pas 15% de salaire en moins avec le même diplôme, donc oui, il y a bel et bien inégalité.
Quand aux blagues sexistes dans certains corps de métier contre lesquelles les femmes doivent en permanence se défendre, ce qui est très usant à force, comme dans la police, la médecine où l'armée, et même à l'école d'ailleurs (des proviseurs féminins, c'est simple, j'en ai connu aucun)... ben... soit tu as mauvaise mémoire, soit tu est de mauvaise foi! ;)
Le problème, c'est que les femmes doivent souvent bosser deux fois plus dur ne serais ce que pour s'imposer au sein d'une profession de tradition masculine, et ça, c'est pas normal, et pourtant, c'est la réalité actuelle.
Si les femmes ne choisissent pas de postuler à des postes à responsabilités ou si elles choisissent de privilégier l'équilibre familial à leur ambition professionnelle: C'est parce qu'on les a forcé à faire ces choix, dès le plus jeune âge ! On leur rentre dans le crâne qu'elles sont moins capables que les hommes (elles courent "comme des filles" et j'en passe...), qu'elles doivent s'occuper en priorité de leur foyer, que c'est leur mission, pas celle de leur mari.
Quand la dernière fois qu'une femme s'est présenté à la Présidence de la République (et était en passe de pouvoir y accéder), tu te souviens sûrement de ce qu'a dit un grand homme d'État, pourtant issu du même parti qu'elle: "Mais qui va garder les enfants ?" et beaucoup de parlementaires ont trouvé ça très drôle... et c'était pas dans les années 60.
C’est ce que j’essaie tant bien que mal de faire comprendre aux gens quand j’ai ce genre de débat avec eux. Ce qui semble être un choix conscient ne l’est en fait pas, faut prendre en compte l’éducation des filles qui diffère complètement de celle des garçons, alors je sais que certains vont directement me dire « moi non je les ai élevés pareil », mais je n’y croirai presque pas, qui n’a jamais dit par habitude, ou par inadvertance « tu es fort comme un homme » « t’es agité toi, un vrai petit mec », « t’es belle comme une princesse », « elle est sage, ça se voit que c’est une fille ! » et autres phrases de ce type. C’est ancré dans notre façon d’éduquer les gosses, ça parait rien mais ça instaure déjà une différence à la petite enfance qui finit par être exacerbée parce qu’inconsciemment, tu comprends que c’est ainsi que tu dois être pour correspondre à ce que tes figures d’autorité attendent de toi. C’est vraiment très insidieux, et j’ai conscience que c’est dur à changer, mais c’est super important pour plus tard.
Je sais qu’il y a les éternels sceptiques face à ça, et pourtant, ça a été prouvé maintes fois. Ce genre de discours sont très formateurs pour la vie d’adulte, parce qu’on a baigné dedans depuis l’enfance !
Je trouve juste réducteur et simpliste de toujours dire : « faisons quelque chose les femmes sont moins payées que les hommes c’est scandaleux ». Premièrement c’est faux car cette phrase n’est vrai qu’en moyenne et donc ne veut rien dire, deuxièmement ça n’apporte rien de s’indigner de ça sans chercher les réelles causes des inégalités de moyennes.
Si les femmes coûtaient toutes moins cher que les hommes pour des compétences identiques, tous les hommes seraient au chômage car je signale quand même que le but premier d’une entreprise est de faire du bénéfice... et donc chercher à avoir une masse salariale suffisamment basse.
Il y a pleins d’autres raisons et bien entendu le plafond de verre en fait partie, le copinage entre hommes également pour les promotions (surtout dans les CA par exemple) mais pas uniquement.
Pour moi, résoudre cette inégalité de moyenne de salaire revient entre autres à repenser notre modèle familiale, notre modèle de garde d’enfant, notre modèle d’éducation, notre modèle de scolarité, notre modèle sociale, etc. Bref il ne suffit certainement pas d’instaurer des quotas ou d’augmenter les salaires féminins.
Par exemple, l’homme est plus fort musculairement que la femme, c’est un fait biologique. Il suffit de regarder les records sportifs masculins et féminins. Ce n’est pas une inégalité, c’est simplement scientifique.
Par exemple, la femme n’est pas faite uniquement pour enfanter et garder les enfants mais peut également devenir pompier, astronaute, physicienne ou que sais-je. Elle peut devenir ce qu’elle veut et ça il faut réussir à le faire comprendre aux enfants malgré les codes sociétales bien ancré depuis longtemps.
C’est pour moi deux choses bien différentes.
1965, c'était hier. Les plus grandes avancées pour les femmes n'ont que quelques dizaines d'années seulement. Des changements qui nous paraissent aujourd'hui une simple évidence. Pourtant, nous avons l'impression que cela date d'un autre siècle comme j'entends souvent dire.
Quoique 1965 fait partie non seulement du siècle dernier mais aussi du millénaire précédent.
Tiens d'un seul coup cela me paraît plus ancien.
Mais alors la femme non mariée qu’on appelait « vieille fille » faisait comment?
Vive la république ?
D'abord parce que ce n'est pas le problème de ces dernières années seulement. Les sociologues commencent à avoir assez de recul sur la chose pour en faire une analyse. Même si c'est complexe on ne peut se dire aujourd'hui encore "attendons, analysons encore, c'est compliqué". Ça fait des décennies que l'on a identifié cette inégalité.
Ensuite c'est la même chose avec beaucoup de problèmes sociétaux, on ne veut rien faire tant qu'on n'a pas de solution parfaite et la seule solution parfaite est le changement des mentalités, chose qui prend des générations et des générations et sur laquelle il n'y a aucune garantie de résultat. Donc on va continuer à payer les femmes moins, continuer à discriminer les noms à "consonnance étrangère" à l'embauche ou au logement, on va continuer le contrôle policier abusif au faciès... Tout ça parce qu'on ne veut prendre aucune mesure et qu'on préfère attendre que les mentalités évoluent. Alors que sans parler de discrimination positive, simplement de contrôle de ces abus avec sanction ça permet de rééquilibrer quelque peu et de voir si la tendance change dans le bon sens justement.
Par contre les solutions envisagées actuellement sont mauvaises à mon sens.
L'instauration de quotas est discriminatoire dans l'autre sens donc on ne résout pas le problème. De plus, les femmes bénéficiant de ces quotas ne seront jamais reconnues à leurs justes valeurs.
L'instauration de contrôle est quasi-impossible. Dans le privé, un même poste n'est pas forcément payé de la même façon selon le candidat et c'est normal. Un salaire dépend de la formation, de l'expérience et des capacités de négociations du candidat. Il est quasiment impossible de trouver deux candidats ayant la même formation, la même expérience et la même capacité de négociation. Les salaires sont donc différents quoiqu'il arrive.
Il existe par contre des solutions plutôt simples :
- donner le même congé parental aux deux parents peu importe le sexe (6 mois chacun me parait très bien ou 1 jour par semaine pendant 20 mois, etc.) voire le rendre obligatoire pour les deux parents.
- apprendre aux étudiants à négocier leur salaire et à se vendre qu'ils soient des hommes ou des femmes.
- investir dans les structures d'accueil pour les enfants. On a remarqué que les inégalités de salaires étaient moins fortes au endroit où les structures d'accueil étaient présentes en nombre et c'est plutôt logique.
- mettre des quotas dans les instances représentatives en entreprise tout comme on peut le faire dans les conseil municipaux. Ici, il s'agit de représentation et non de compétences donc peu de risque de dévalorisation, le but étant de représenter la population.
- compenser les pertes pour les entreprises des salariées en congé de maternité. S'il existe bien un frein pour les femmes à la promotion, c'est bien le risque de grossesse et malheureusement peu de chance de le rendre transposable aux hommes.
- apprendre aux enfants qu'ils peuvent devenir ce qu'ils veulent
- condamner de plus en plus fermement le harcèlement sexuel et le harcèlement tout court au travail qui peut freiner des vocations dans certains métiers
- arrêter le matraquage publicitaire "genré" avec les jouets bleus pour les garçons et les jouets roses pour les filles
- etc.