En 2003, la juge américaine Deborah Servitto présida le procès pour diffamation entre le rappeur Eminem et DeAngelo Bailey. Elle rendit le jugement d'une manière originale, rappant une dizaine de vers rejetant les accusations de Bailey.
“Mr. Bailey complains that his rap is trash
so he’s seeking compensation in the form of cash.
Bailey thinks he’s entitled to some monetary gain
because Eminem used his name in vain.
The lyrics are stories no one would take as fact
they’re an exaggeration of a childish act.
It is therefore this court’s ultimate position,
that Eminem is entitled to summary disposition."
Tous les commentaires (29)
Une "summary disposition", c'est l'équivalent d'un jugement "sommaire". Le tribunal rend un jugement sur une réclamation (avant le procès) car il n'y a pas véritablement de fait important à juger. Il y a tout de même un jugement car c'est une question de droit.
J'imagine Eminem à la fin de l'audience : "give me 5, vie de ma mère que t'as raison"
Ai demandé à chatgpt de faire la même chose....c est moins bon, mais les deux rimes finales sont une belle pirouette
« M. Bailey se plaint que sa réputation est fichue, / Alors il cherche à obtenir compensation en reçus / Bailey pense qu'il mérite un gain monétaire / Parce qu’Eminem a utilisé son nom de travers. »
« Les paroles sont des histoires qu'on ne prendrait pour réelles / C'est une exagération d'une gaminerie irréelle / Il est donc dans la décision de cette cour / Qu’Eminem obtienne gain de cause sans détour. »