Deux alpinistes amateurs se perdirent en 1956 dans le massif du Mont Blanc, pris dans une tempête. L'armée dépêcha sur place un hélicoptère qui s'écrasa. Les pilotes furent secourus mais pas les alpinistes, qui moururent abrités dans la carlingue. Suite à cette affaire furent créés les pelotons de gendarmerie de haute montagne.
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Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol....
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situation où tout le monde serait en danger
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C'est ce qu'on appelle avoir le sens des priorités
Si j'ai bien compris, une autre équipe de secours venue à pied. Les 2 alpinistes n'étant pas transportables, ils ont été mis en sécurité dans la carlingue de de l'hélicoptère en attendant des conditions favorables pour venir les chercher. Et ils ont redescendu les pilotes très fatigués mais indemnes.
En raison du mauvais temps, il se passe encore quelques jours avant qu'un hélicoptère ne revienne survoler la carlingue sans constater de signe de vie des alpinistes. Les opérations de secours sont donc arrêtées mais certains éléments feront par la suite penser que les alpinistes étaient encore en vie lors de ce dernier survol....
Qui plus est, on a d'un coté des alpinistes qui se sont peut-être mis dans la merde tout seul et de l'autre des secouristes qui ont tenté de les sauver.
On commence toujours par aider ceux qui ont une chance de s'en sortir, et on s'occupe seulement après ceux qui sont fichus. Ça peut paraitre immoral, mais on recherche l'efficacité, Passer trop de temps d'abord sur les cas les plus graves peut créer une situation où tout le monde serait en danger
Indemnes, ils ont transportés les 2 randonneurs dans la carlingue car c'était l'abri le plus sur le plus proche.
Ils n'ont pas pu les emmener jusqu'au refuge car les deux randonneurs étaient déja intransportables.
Il n'es pas fait mention de la fatigue des pilotes, je pense que tout simplement les conditions météos et la fatigue des randonneurs est en cause.
Je ne peux que vous conseiller l'épisode d' "Affaires sensibles" qui raconte ce qu'il s'est passé. C'est passionnant et haletant même si on connaît la fin: www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-28-decembre-2017
J'avais vu un reportage sur cette affaire. Le premier hélicoptère s'est écrasé parce que c'était un modèle (Puma je crois) doté d'un moteur à pistons et ce moteur fonctionne mal en haute altitude à cause de la raréfaction de l'air, alors qu'un moteur à turbine aurait fonctionné beaucoup mieux. Il y a eu beaucoup d'enseignement tirés de cette affaire. Elle a été d'autant plus médiatisée qu'on voyait très bien les alpinistes et les tentatives de secours depuis le centre du village de Chamonix (avec une longue vue quand même) dès que le temps s'est un peu levé, et la presse était sur place et montrait au pays et au monde entier la carcasse de l'hélicoptère et rendait compte en temps réel de l'évolution de la situation de ces hommes apparemment si près mais si difficiles à atteindre...
Pour le si-pres et pourtant si-loin, il y a aussi la mort tragique de Toni Kurz
EDIT anecdote du 09/01/2017.
Ce n’est bien sûr qu’un exemple parmi tant d’autres.
Et ben, elle a évacué tout le monde seule et y est même retournée quand elle a vu qu'il manquait un pensionnaire, alors que les pompiers lui commandaient de ne surtout pas y retourner.
www.leparisien.fr/yvelines-78/mareil-sur-mauldre-le-courage-d-halima-salue-par-les-pompiers-06-12-2018-7962459.php
Pas vraiment le sujet de l'anecdote mais attention, tout les vies ne se valent pas, sans question d'handicape.
Imaginez un enfant déjà très amochée et un vieillard en pleine forme... Même si l'enfant à peu de chance de s'en sortir il devrait falloir le prioriser
J’ai tout de même beaucoup de mal à éprouver la moindre empathie pour ces personnes et ce type de situation. Que ce soit des plongeurs, des spéléologues, des skieurs hors piste, des randonneurs, des alpinistes, des pilote de formule 1, pour moi ils connaissent les risques et choisissent eux mêmes de se mettre en danger donc aucun souci à ne pas les sauver pour éviter la mise en danger de gens qui eux ne l’ont pas choisis.