Comparé au règne des dinosaures sur la Terre (165 millions d'années), le temps de présence de l'Homme sur la planète est infime (7 millions d'années). D'ailleurs un homme du XXIe siècle est historiquement plus proche d'un T-rex qu'un T-rex ne l'est d'un diplodocus (un des premiers dinosaures).
Le tyrannosaurus rex est en effet séparé de l'Homme par 59 millions d'années environ. Mais il est lui-même apparu plus de 80 millions d'années après le dernier diplodocus.
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Mais je crains que l'être humain n'ait pas besoin de religion pour se montrer violent et belliqueux.
je trouve grossier que des sceptiques demandent de cette facon de me justifier sur une de mes facons de tendre au bonheur.
Reste juste a rendre possible le fait de recréer ces dinosaures, mais le reste n est pas une incoherence scenaristique
Parlons par exemple des extrêmistres vegans qui s'octroient le droit d'attaquer les boucheries et dont les méthodes de diffusion sont souvent discutables... Ou encore des complotistes qui nous disent qu'on est des moutons aveugles... Open your eyes qu'y disaient!
Un homme entre chez toi et tue sauvagement 2 de tes 3 enfants, dont l'un issu d'une précédente copulation (union si tu préfères) de ta femme. Classique. Tu vas le tuer à ton tour, révolté. Qui va en pâtir ? Toi, ta femme et ton enfant rescapé bien évidement. C'est toi qui sera étiqueté comme un meurtrier et emprisonné, quelques soient tes raisons et les siennes (c'est l'ex de ta femme, qu'elle a poussé à bout en lui retirant le droit de voir son enfant). L'autre sera étiqueté cadavre et n'en aura plus rien à faire. Il y a mille raisons qui peuvent pousser des gens, chaque jour, à commettre des crimes et délits, à propager des idées qui vont sembler impensables à beaucoup d'autres, surtout par émulation, par grégarisme. Il ne faut alors pas confondre notre nature et les concepts qu'on a inventé pour tenter de nous domestiquer selon des idéaux fluctuants. Des idées inacceptables aujourd'hui peuvent devenir la norme d'une époque future.
Je suis classé dans plusieurs des cases pas très bien vues par mes contemporains (athée, vegan, anarchiste, collapsologue, misanthrope et j'en passe). Ces cases, je ne les revendique pas, n'étant pas grégaire pour un sou, mais il se trouve que ma constitution, mon chemin de vie et ma réflexion m'ont amené à y rentrer, parfois sans même savoir qu'elles existaient. Je ne me sens pas membre d'une quelconque communauté pour autant. Amen.
Ou je veux en venir ?
Ni je ne cautionne ni ne juge les complotistes ou les extrémistes qu'ils soient vegan ou autre. Que leurs méthodes déplaisent ou en choquent certains, c'est louable. Mais je peux comprendre, pour l'avoir expérimenté et vécu, qu'on puisse être poussé à bout et agir de manière désespérée, comme dans le cas de tes enfants assassinés (mes condoléances). C'est très humain, car, attention scoop, nous sommes des animaux, très jeunes qui plus est ! Alors certes, on fait tout pour ne pas nous voir comme tels et détruire la nature qui nous a engendrée (en mode revanchard car elle nous en a fait baver pendant des centaines de milliers d'années), mais c'est pourtant ce que nous sommes encore en 2019, de simples primates nés d'une suite d'accidents improbables de la nature. Le déni est au cœur de l'humanité industrialisée, sans lui nous serions encore des nomades.
Dans la nature, il arrive aussi qu'un lion pas content se batte avec un rival, tue la progéniture issue d'un rival ou soit juste mal luné. Seulement lui, il ne vit pas dans une société conceptuelle qui tente de le domestiquer, il vit là où il est né (enfin, là où on le laisse vivre tant qu'on a pas besoin de le tuer pour bâtir des blocs de béton ou juste pour le plaisir, oui on est comme ça nous, on aime bien tuer pour se détendre, on est des animaux doués d'empathie après tout).
Au sein du monde des scientifiques, ou des penseurs, il y a des batailles terribles, des petits cons risibles de leur époque qui seront peut-être les fondateurs des concepts et croyances de demain, remettant en question les actuelles. Car il en a toujours été ainsi si on en croit notre petite histoire.
Hier soir, j'ai été au restaurant avec un ami viandard. En commandant son agneau, il a demandé au serveur s'il avait bien souffert car la viande est meilleure. On a beaucoup ri. Si j'avais une religion, ce serait la dérision et l'auto-dérision. Tant de conflits pourraient être évités ainsi, mais je suis très conscient que ce n'est pas donné à tout le monde, ce serait tellement plus simple.
Et justement. Quand un "vegan" casse une boucherie, je suppose qu'il pense bien faire. Ce n'est sans doute pas la bonne méthode, mais il ne le sait pas, ou n'a pas d'autres armes pour s'exprimer. Il fait ce qu'il peut, partant sans doute d'une intention louable, comme lorsque José Bové avait cassé un McDo. L'action de ce brave José, qui lui a valu quelques mois de prison, n'a pas été vaine. Elle a eut le mérite d'engager un vrai débat autour de la nourriture, profitable à tous.
Il faut laisser les jugements aux juges, c'est vraiment un sale boulot et notre vie, ce miracle fragile, est bien trop éphémère pour des considérations aussi conceptuelles.
Dans mon exemple, je n'ai mentionné que des extrêmes et bien sur beaucoup de vegans ne s'y trouvent pas.
Au temps pour moi si tu as pris mon com' de travers, loin de là mon idée.
Aussi, tu compares indirectement le crime du meurtrier de mes enfants avec le saccage d'une boucherie. Sauf que l'un est une réaction a chaud dans le but d'assouvir sa vengeance et l'autre un acte prémédité et réfléchi dans le but de provoquer une réaction. Le premier n'a rien a voir avec du prosélytisme!
Mon sujet n'etait pas le passage a l'acte violent mais le but de propagande d'un passage a l'acte violent ou non.