La loi des titres de Betteridge est une règle empirique visant à lutter contre le journalisme désinformatif. Elle énonce que si un titre d'article de presse est une question, alors la réponse est "non". En effet, un journaliste sûr de son affirmation n'a pas besoin de le présenter via une question.
Le créateur de cette loi, Ian Betteridge, enfreignit sa propre loi quelque temps après en écrivant un article intitulé "Le Mac App Store d'Apple permet-il d'utiliser ses logiciels à des fins commerciales ?"
Il se défendit toutefois en expliquant que, dans ce cas particulier, la réponse avait été "oui."
Commentaires préférés (3)
Au contraire, on ne retient souvent que le titre et inconsciemment l'admet d'emblée comme une vérité sans prendre la peine de lire attentivement le contenu.
Il est beaucoup plus honnête, dans de nombreux cas, de ne pas présenter une information comme une certitude qui influence le lecteur.
La grande presse (c'est-à-dire la petite) ne fait que trop de titres à sensation. C'est particulièrement sensible dans les articles de vulgarisation des découvertes scientifiques, où l'on cache que les chercheurs eux-mêmes se posent bien des questions à propos de ce qu'ils ne font que soupçonner avoir trouvé, et sont bien souvent les premiers indignés.
Quand je regarde les infos en ce moment, j'ai surtout l'impression qu'on devrait faire une loi pour plus surveiller leur "objectivité".
Sur certains sujet ils sont assez limites je trouve. ^^
Je pense que Reddian ne demande pas une restriction des libertés de la presse, mais si tu veux te tenir informé objectivement, c'est pas du tout la télévision qui va t'aider, c'est ça qu'il veut dire
Tous les commentaires (43)
Au contraire, on ne retient souvent que le titre et inconsciemment l'admet d'emblée comme une vérité sans prendre la peine de lire attentivement le contenu.
Il est beaucoup plus honnête, dans de nombreux cas, de ne pas présenter une information comme une certitude qui influence le lecteur.
La grande presse (c'est-à-dire la petite) ne fait que trop de titres à sensation. C'est particulièrement sensible dans les articles de vulgarisation des découvertes scientifiques, où l'on cache que les chercheurs eux-mêmes se posent bien des questions à propos de ce qu'ils ne font que soupçonner avoir trouvé, et sont bien souvent les premiers indignés.
Quand je regarde les infos en ce moment, j'ai surtout l'impression qu'on devrait faire une loi pour plus surveiller leur "objectivité".
Sur certains sujet ils sont assez limites je trouve. ^^
C'est vrai dans une certaine mesure. Mais aujourd’hui les journalistes en connaissent beaucoup sur leurs invités ainsi que les sujets traités.
Parfois ils en profitent même pour piéger leurs hôtes.
Heureusement qu'il n'y a pas d'amendes avec cette loi parce que beaucoup auraient casquer!
La réponse à un article de presse de la sorte peut aussi être inconnue afin de faire réfléchir le lecteur, non?
faites ce que je dit, pas ce que je fait
Désolé d'être un peu sentencieux mais je trouve que ton commentaire tombe particulièrement mal.
Je pense que Reddian ne demande pas une restriction des libertés de la presse, mais si tu veux te tenir informé objectivement, c'est pas du tout la télévision qui va t'aider, c'est ça qu'il veut dire
Les titres accrocheurs voire racoleurs me font souvent rire. Une fois un gros titre disait "Un détenu poignardé en plein coeur" et l'article expliquait qu'un prisonnier en avait agressé un autre avec une arme bricolée et l'avait blessé légèrement "dans la région du coeur"... La seule chose qui était vraie dans le titre c'est le mot "détenu". C'est sûr que "Un détenu légèrement blessé à la poitrine" c'est moins vendeur. Lol.
Ainsi: "Boy shot in his garden", en lettres énormes; on peut comprendre "un petit garçon fusillé devant chez lui, dans son jardin"; encore une abomination de Daesh? Non, il avait juste été touché, sans aucune gravité, par une petite balle plastique tirée de la rue par un camarade avec un pistolet-jouet.
Remarque: "Daesh", "Daech" en français, est la transcription d'un acronyme arabe désignant un mouvement qui fait l'actualité en ce moment sous le nom tout à fait fortuit et choisi visiblement par inadvertance d'une déesse égyptienne. Il est utilisé comme signe de mépris par les musulmans modérés, car il évoque un mot signifiant "fauteur de troubles"; la punition de celui qui le prononce est donc d'avoir la langue coupée; je ne risque rien, je n'ai fait que l'écrire, mais enfin vous êtes prévenus.
Le role premier d une information et d informer, et ceux le plus objectivement possible. Et il est vrai que c est plutot dure d avoir que les faits.
Si je t informe qu un homme en a agresse un autre, que je sort plusieurs cas similaire dans la semaine tu auras l impression que la criminalite a augmenter, ce n est pas forcement vrai. Si dans ce meme cas, je termine par l agresse etait "inserrer une religion", tu vas te dire que c est une agression raciste, pourtant sans preuve.
Les micro trotoire, quand tu montres 4 personnes, 3 qui aime les haricots et 1 non, inconsciement tu te dis que 75% de la population aime les haricots, alors qu en realite c est certainement faux, mais trop tard.
Quand avant une election on commence a avoir plus de reportage sur l insecurite ou autre, est tu sur que cela n influence pas inconsciement ton vote? Ou celui d une petite partie de la population, 3 ou 4% suffise a faire une difference.
A chaque fois l idee est insinue. Et malheureusement c est ce qui se passe presque a chaque fois.
Enfin ton argument, comme celui precedent, reprenant le meme principe de liberte de la presse, cela n a rien a voir avec la democratie, ce n est pas parce qu il faut une liberte de presse qu elle peut se permettre de dire n importe quoi ou n importe comment. Ce n est pas parce qu il y a une liberte d expression que j ai le droit de t insulter.
Le vrai problème avec les médias les plus lus, ce n'est pas (que) leur titre, c'est le manque de fond, d'analyse, de travail. Tout est fait pour être sensationnaliste et attirer le clic, ainsi gagner de l'argent par la pub. C'est tellement rare de voir un article même correct (et sans faute !!) sur un sujet que ça en devient frappant. Le journalisme populaire est au journalisme ce que Tweeter est à la littérature.
Heureux temps!
Ce que je disais c'est qu'avant de proférer des phrases "bateau" (comme celle du prof de géo de l'intervenant : "pire que de ne pas être informé, c'est d'être mal informé"), il convient d'avoir défini en amont et être d'accord sur ce qu'est une "bonne information" ou une "mauvaise"... Sinon, c'est ce que je disais, c'est très subjectif.
Est ce que cette règle s'applique à l'émission "Enquêtes d'actualité"?