Le ver à soie a permis de découvrir les phéromones sexuelles

Proposé par
le

Adolf Butenandt a reçu le prix Nobel de chimie en 1939 pour la découverte des hormones sexuelles humaines. En 1959, il isola la première phéromone sexuelle, le "bombykol", qui attire les mâles de papillons bombyx. Il lui fallut 20 ans de travail et le sacrifice de 500 000 vers à soie pour arriver à ce résultat.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Pas compris le rapport entre les hormones humaines et celles des papillons... :-/ il n'avait pas 500000 hommes sous la main. Il a fait avec les moyens du bord.

Posté le

android

(158)

Répondre

Nos gènes ont un fort pourcentage de ressemblance avec ceux des souris et des mouches ( et oui !) ! Donc je suppose qu'il y a des ressemblances et des analogies possibles entre les hormones du papillon et de l'homme.
EDIT : quelques chiffres, plus de 60 % de genes communs avec la drosophile et plus de 80% avec la souris. Ainsi certains mecanismes humains (comme selui des hormones) sont similaires a ceux de differentes especes ce qui nous apporte des informations sur le fonctionnement du corps humain.

Posté le

android

(78)

Répondre

a écrit : Nos gènes ont un fort pourcentage de ressemblance avec ceux des souris et des mouches ( et oui !) ! Donc je suppose qu'il y a des ressemblances et des analogies possibles entre les hormones du papillon et de l'homme.
EDIT : quelques chiffres, plus de 60 % de genes communs avec la drosophile et plus de
80% avec la souris. Ainsi certains mecanismes humains (comme selui des hormones) sont similaires a ceux de differentes especes ce qui nous apporte des informations sur le fonctionnement du corps humain. Afficher tout
La caractérisation et la découverte de la structure chimique de l'ADN se sont faites en plusieurs étapes . En 1869, le Suisse Friedrich Miescher isole une substance riche en phosphore dans le noyau des cellules, qu'il nomme nucléine (du latin nucleus, le noyau). En 1889, l'Allemand Richard Altmann sépare à partir de la nucléine, des protéines et une substance acide, l'acide nucléique. En 1896, l'Allemand Albrecht Kossel découvre dans l'acide nucléique les quatre bases azotées A, C, T, G. En 1928, Phoebus Levene(en) et Jacob Lunn (États-Unis) identifient le désoxyribose. En 1935, on parle alors d'acide désoxyribonucléique. En 1944, l'américain Oswald Avery découvre que l'ADN est responsable de la transformation génétique des bactéries et que ce serait bien le support de l'hérédité . Mais, certains scientifiques restent sceptiques et n'abandonnent pas l'idée que les protéines puissent porter l'information génétique. En 1952, l'expérience de Hershey et Chase invalide définitivement cette dernière hypothèse. DIXIT WIKIPEDIA. On ne savait pas encore à cette époque ce qu'était un gène. On a juste découvert que les Hommes produisaient eux aussi des phéromones, cependant en plus faible quantité, et on les perçoit sans s'en rendre compte. Ceci fait partie de l'attirance comme une multitude de processus, notamment le "roulage de pelles" qui biologiquement permet instinctivement au mâle de savoir, au goût de la salive de la femelle, si elle est fertile ou non,... Sinon chez l'Homme les phéromones ont plus un effet sur l'émotion et non le comportement comme chez d'autres animaux notamment les insectes. Et pour finir, cette anecdote cite deux découvertes DISTINCTES de ce grand chimiste ( phéromones =/= hormones) même si elles ont des points communs...

Posté le

android

(56)

Répondre


Tous les commentaires (37)

eh bah... il est tres patient lui..

Posté le

android

(5)

Répondre

Pas compris le rapport entre les hormones humaines et celles des papillons... :-/

Posté le

iphone

(17)

Répondre

500 000 vies ont péris tout au long de notre aventure. Mais, enfin nous y sommes. Nous avons crée le bombykol !

Ok je sort.

Posté le

android

(0)

Répondre

Le bombykol, une bombe sexuelle!

Posté le

iphone

(0)

Répondre

a écrit : Pas compris le rapport entre les hormones humaines et celles des papillons... :-/ il n'avait pas 500000 hommes sous la main. Il a fait avec les moyens du bord.

Posté le

android

(158)

Répondre

Nos gènes ont un fort pourcentage de ressemblance avec ceux des souris et des mouches ( et oui !) ! Donc je suppose qu'il y a des ressemblances et des analogies possibles entre les hormones du papillon et de l'homme.
EDIT : quelques chiffres, plus de 60 % de genes communs avec la drosophile et plus de 80% avec la souris. Ainsi certains mecanismes humains (comme selui des hormones) sont similaires a ceux de differentes especes ce qui nous apporte des informations sur le fonctionnement du corps humain.

Posté le

android

(78)

Répondre

Quoi qu'on en dise, cet homme est quand même...un obsédé sexuel...

Posté le

iphone

(0)

Répondre

C'est surtout sur les dates que j'ai un souci, il aurait reçu le prix Nobel sur l'humain alors qu'il a isolé 20 ans après sur le papillon.. Pas compris... :-/

Posté le

iphone

(9)

Répondre

Y a un rapport avec les bimbos de nos jours je suppose ?

Posté le

android

(0)

Répondre

Un obsédé sexuel ??
Au sens propre, je suppose qu'oui...

Oh, et quelques secondes de silence pour les 500 000 vers à soie qui ont sûrement péri dans d'atroces souffrances au cours des expériences.

Posté le

iphone

(0)

Répondre

a écrit : Nos gènes ont un fort pourcentage de ressemblance avec ceux des souris et des mouches ( et oui !) ! Donc je suppose qu'il y a des ressemblances et des analogies possibles entre les hormones du papillon et de l'homme.
EDIT : quelques chiffres, plus de 60 % de genes communs avec la drosophile et plus de
80% avec la souris. Ainsi certains mecanismes humains (comme selui des hormones) sont similaires a ceux de differentes especes ce qui nous apporte des informations sur le fonctionnement du corps humain. Afficher tout
Oui je suis ok mais je ne comprends pas les dates en fait..

Posté le

iphone

(3)

Répondre

Je suis pas biologiste mais j'imagine que le principe est le même chez l'homme et beaucoup plus simple à étudier sur les vers. Comme beaucoup d'autres découvertes scientifiques d'ailleurs qui l'ont été sur des animaux et des plantes et qui au final ont un rapport ou peuvent servir à l'homme. Pour les détails peut être quelqu'un de plus calé pourra nous en dire plus...

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Je suis pas biologiste mais j'imagine que le principe est le même chez l'homme et beaucoup plus simple à étudier sur les vers. Comme beaucoup d'autres découvertes scientifiques d'ailleurs qui l'ont été sur des animaux et des plantes et qui au final ont un rapport ou peuvent servir à l'homme. Pour les détails peut être quelqu'un de plus calé pourra nous en dire plus... Afficher tout Merci pour ton explication, tu aurais une explication sur les dates ? Pourquoi il a reçu le prix Nobel sur l'humain 20 ans avant avoir isoler sur le papillon ?

Posté le

iphone

(2)

Répondre

a écrit : Pas compris le rapport entre les hormones humaines et celles des papillons... :-/ Je ne croit pas qu'il y en ai vraiment. Ce cher monsieur a recut un prix Nobel de chimie pour la découverte des hormones sexuelles humaines, à savoir tout ce qui est testostérone, oestrogènes, progestérone, androgène...

Et il a aussi isolé un (une?) phéromone sexuelle de papillon. Les phéromones sont des sortes d'odeurs, qui n'ont rien a voir avec les hormones qui sont des messagers chimiques de l'organisme qui voyagent dans le sang.

Posté le

website

(18)

Répondre

Mais elle ressemble à quoi, concrètement, cette "bombe-qui-colle"?

Posté le

iphone

(4)

Répondre

a écrit : Je ne croit pas qu'il y en ai vraiment. Ce cher monsieur a recut un prix Nobel de chimie pour la découverte des hormones sexuelles humaines, à savoir tout ce qui est testostérone, oestrogènes, progestérone, androgène...

Et il a aussi isolé un (une?) phéromone sexuelle de papillon. Les phéromones sont
des sortes d'odeurs, qui n'ont rien a voir avec les hormones qui sont des messagers chimiques de l'organisme qui voyagent dans le sang. Afficher tout
On est bien d'accord, merci ;)

Posté le

iphone

(1)

Répondre

a écrit : Je ne croit pas qu'il y en ai vraiment. Ce cher monsieur a recut un prix Nobel de chimie pour la découverte des hormones sexuelles humaines, à savoir tout ce qui est testostérone, oestrogènes, progestérone, androgène...

Et il a aussi isolé un (une?) phéromone sexuelle de papillon. Les phéromones sont
des sortes d'odeurs, qui n'ont rien a voir avec les hormones qui sont des messagers chimiques de l'organisme qui voyagent dans le sang. Afficher tout
Tu viens de me faire comprendre que les 2 informations sont indépendantes l'une de l'autre.. Merci ça à répondu à ma question :) d'où les dates qui ne concordaient pas non +.. ;)

Posté le

iphone

(4)

Répondre

a écrit : Nos gènes ont un fort pourcentage de ressemblance avec ceux des souris et des mouches ( et oui !) ! Donc je suppose qu'il y a des ressemblances et des analogies possibles entre les hormones du papillon et de l'homme.
EDIT : quelques chiffres, plus de 60 % de genes communs avec la drosophile et plus de
80% avec la souris. Ainsi certains mecanismes humains (comme selui des hormones) sont similaires a ceux de differentes especes ce qui nous apporte des informations sur le fonctionnement du corps humain. Afficher tout
La caractérisation et la découverte de la structure chimique de l'ADN se sont faites en plusieurs étapes . En 1869, le Suisse Friedrich Miescher isole une substance riche en phosphore dans le noyau des cellules, qu'il nomme nucléine (du latin nucleus, le noyau). En 1889, l'Allemand Richard Altmann sépare à partir de la nucléine, des protéines et une substance acide, l'acide nucléique. En 1896, l'Allemand Albrecht Kossel découvre dans l'acide nucléique les quatre bases azotées A, C, T, G. En 1928, Phoebus Levene(en) et Jacob Lunn (États-Unis) identifient le désoxyribose. En 1935, on parle alors d'acide désoxyribonucléique. En 1944, l'américain Oswald Avery découvre que l'ADN est responsable de la transformation génétique des bactéries et que ce serait bien le support de l'hérédité . Mais, certains scientifiques restent sceptiques et n'abandonnent pas l'idée que les protéines puissent porter l'information génétique. En 1952, l'expérience de Hershey et Chase invalide définitivement cette dernière hypothèse. DIXIT WIKIPEDIA. On ne savait pas encore à cette époque ce qu'était un gène. On a juste découvert que les Hommes produisaient eux aussi des phéromones, cependant en plus faible quantité, et on les perçoit sans s'en rendre compte. Ceci fait partie de l'attirance comme une multitude de processus, notamment le "roulage de pelles" qui biologiquement permet instinctivement au mâle de savoir, au goût de la salive de la femelle, si elle est fertile ou non,... Sinon chez l'Homme les phéromones ont plus un effet sur l'émotion et non le comportement comme chez d'autres animaux notamment les insectes. Et pour finir, cette anecdote cite deux découvertes DISTINCTES de ce grand chimiste ( phéromones =/= hormones) même si elles ont des points communs...

Posté le

android

(56)

Répondre

a écrit : Tu viens de me faire comprendre que les 2 informations sont indépendantes l'une de l'autre.. Merci ça à répondu à ma question :) d'où les dates qui ne concordaient pas non +.. ;) Au risque de me taper plein de moins, je trouve, sans vouloir te manquer de respect, que c'etait pas dur a comprendre. Il a travaille X annees au terme desquelles il mis en evidence l'existence des hormones sexuelles, ce qui lui a valu un Nobel puis au lieu d'aller s'astiquer sur une plage il a continue a travailler sur des insectes (plus facille a repro que des mammiferes et experiences humaines interdites) ce qui lii a permis de decouvrir les pheromones. Pour le liens entre Hommes et Papillons malgres beaucoup de differences comme dit plus haut on a un fonctionnement fondamentalement similaire car faisant tous parti du regne animal.

Posté le

android

(6)

Répondre