La jalousie a son contraire

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J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D

a écrit : J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D Ce n'est pas du tout le même sentiment.
Quand ton enfant se marie et vit une relation de couple amoureuse, tu es heureux, soulagé même. On peut même être fier dans la mesure où nos enfants sont une partie de nous-mêmes (raison pour laquelle on se sent responsable quand ils échouent ou sont malheureux).
Par contre, quand ton épouse, ta compagne, la femme avec qui tu partages ta vie, vient te voir et te dit qu'elle a rencontré un homme super, qu'elle vit une relation fabuleuse et que tu lui dis "je suis super heureux pour toi, c'est formidable ce que tu es en train de vivre. Il pourrait venir s'installer chez nous, non ?"".
Là on peut dire que tu as fait un sacré travail sur toi-même.

a écrit : détrompez-vous. La plupart des parents ne sont heureux de voir leur enfant heureux que si ce bonheur est compatible avec leur système de valeurs. Or comme le système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo, les parents ne supportent pas que leur enfant sorte de ce cadre pré-établi qui arrange tellement la société. En fait, beaucoup de parents jalousent leurs enfants et ne veulent pas qu'ils soient plus heureux que eux-mêmes l'ont été, ce qui est peu de chose Afficher tout Je les plains, mais je ne connais aucun parent qui souhaite le malheur de ses propres enfants. Même dans le cas où il y'a un conflit de valeurs, ou autre type de conflit, je vois des ruptures de dialogue, des dialogues, des relations ignorées, mais jamais de souhait de malheur pour un proche. Tu prétends que beaucoup le souhaitent, je te conseille de changer de milieu pour rencontrer des gens "normaux".


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J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D

a écrit : J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D Ce n'est pas du tout le même sentiment.
Quand ton enfant se marie et vit une relation de couple amoureuse, tu es heureux, soulagé même. On peut même être fier dans la mesure où nos enfants sont une partie de nous-mêmes (raison pour laquelle on se sent responsable quand ils échouent ou sont malheureux).
Par contre, quand ton épouse, ta compagne, la femme avec qui tu partages ta vie, vient te voir et te dit qu'elle a rencontré un homme super, qu'elle vit une relation fabuleuse et que tu lui dis "je suis super heureux pour toi, c'est formidable ce que tu es en train de vivre. Il pourrait venir s'installer chez nous, non ?"".
Là on peut dire que tu as fait un sacré travail sur toi-même.

a écrit : J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D Ou l'agape, l'amour désintéressé.
Mais l'anecdote parle de la compression qui est vraiment la contraire de la jalousie du point de vur de l'amour charnel (Eros).

Ce n'est pas le contraire d'être jaloux parce qu'un autre à une belle voiture ou passe de bonnes vacances, là on parlerait plutôt de désintéressement (ou de charité en tant que vertue théologale chrétienne).

a écrit : J'aurais plutôt mis l'accent sur le fait que c'est un sentiment largement ressenti par les parents heureux de voir leurs enfants heureux mais allons y pour le polyamour =D détrompez-vous. La plupart des parents ne sont heureux de voir leur enfant heureux que si ce bonheur est compatible avec leur système de valeurs. Or comme le système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo, les parents ne supportent pas que leur enfant sorte de ce cadre pré-établi qui arrange tellement la société. En fait, beaucoup de parents jalousent leurs enfants et ne veulent pas qu'ils soient plus heureux que eux-mêmes l'ont été, ce qui est peu de chose

a écrit : détrompez-vous. La plupart des parents ne sont heureux de voir leur enfant heureux que si ce bonheur est compatible avec leur système de valeurs. Or comme le système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo, les parents ne supportent pas que leur enfant sorte de ce cadre pré-établi qui arrange tellement la société. En fait, beaucoup de parents jalousent leurs enfants et ne veulent pas qu'ils soient plus heureux que eux-mêmes l'ont été, ce qui est peu de chose Afficher tout Je les plains, mais je ne connais aucun parent qui souhaite le malheur de ses propres enfants. Même dans le cas où il y'a un conflit de valeurs, ou autre type de conflit, je vois des ruptures de dialogue, des dialogues, des relations ignorées, mais jamais de souhait de malheur pour un proche. Tu prétends que beaucoup le souhaitent, je te conseille de changer de milieu pour rencontrer des gens "normaux".

a écrit : détrompez-vous. La plupart des parents ne sont heureux de voir leur enfant heureux que si ce bonheur est compatible avec leur système de valeurs. Or comme le système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo, les parents ne supportent pas que leur enfant sorte de ce cadre pré-établi qui arrange tellement la société. En fait, beaucoup de parents jalousent leurs enfants et ne veulent pas qu'ils soient plus heureux que eux-mêmes l'ont été, ce qui est peu de chose Afficher tout Heureusement que tous les parents ne sont pas comme ça non. Ce n'est pas le cas des miens et je m'efforce de ne l'être non plus.

a écrit : Je les plains, mais je ne connais aucun parent qui souhaite le malheur de ses propres enfants. Même dans le cas où il y'a un conflit de valeurs, ou autre type de conflit, je vois des ruptures de dialogue, des dialogues, des relations ignorées, mais jamais de souhait de malheur pour un proche. Tu prétends que beaucoup le souhaitent, je te conseille de changer de milieu pour rencontrer des gens "normaux". Afficher tout Tu n’en connais pas, et franchement, tant mieux pour toi. C’est donc que tu ne connais pas de parents pervers narcissiques. Mais hélas ça existe.

a écrit : Je les plains, mais je ne connais aucun parent qui souhaite le malheur de ses propres enfants. Même dans le cas où il y'a un conflit de valeurs, ou autre type de conflit, je vois des ruptures de dialogue, des dialogues, des relations ignorées, mais jamais de souhait de malheur pour un proche. Tu prétends que beaucoup le souhaitent, je te conseille de changer de milieu pour rencontrer des gens "normaux". Afficher tout vous aussi vous confondez. Je n'ai pas dit que les parents souhaitaient le malheur de leurs enfants, j'ai dit qu'ils ne leur souhaitaient le bonheur que si ce bonheur ne les dérangeait pas. L'absence de bonheur n'est pas le malheur. Relisez mon commentaire, plusieurs fois s'il le faut, je suis sûr que vous finirez par le comprendre.

a écrit : vous aussi vous confondez. Je n'ai pas dit que les parents souhaitaient le malheur de leurs enfants, j'ai dit qu'ils ne leur souhaitaient le bonheur que si ce bonheur ne les dérangeait pas. L'absence de bonheur n'est pas le malheur. Relisez mon commentaire, plusieurs fois s'il le faut, je suis sûr que vous finirez par le comprendre. Afficher tout Moi je l'ai bien lu et compris, et je rejoins ton analyse. Même si elle derange, ce qui tendrait justement à étayer tes dires.
Mais effectivement, je suis d'accord

a écrit : détrompez-vous. La plupart des parents ne sont heureux de voir leur enfant heureux que si ce bonheur est compatible avec leur système de valeurs. Or comme le système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo, les parents ne supportent pas que leur enfant sorte de ce cadre pré-établi qui arrange tellement la société. En fait, beaucoup de parents jalousent leurs enfants et ne veulent pas qu'ils soient plus heureux que eux-mêmes l'ont été, ce qui est peu de chose Afficher tout Tu as dû avoir une jeunesse bien malheureuse, mais il ne faut pas projeter vers la majorité ce "...système de valeurs de la plupart des gens c'est coincé-frustré-boulot-dodo". Ça existe, mais ce n'est heureusement pas le système le plus répandu
Le désir de 90% des parents, et ça me semble "mieux", c'est que leur(s) enfant(s) ai(en)t une "meilleure vie que celle qu'ils ont eue", même si c'est mal ressenti par des ados pleins d'hormones mal dosées

a écrit : Je les plains, mais je ne connais aucun parent qui souhaite le malheur de ses propres enfants. Même dans le cas où il y'a un conflit de valeurs, ou autre type de conflit, je vois des ruptures de dialogue, des dialogues, des relations ignorées, mais jamais de souhait de malheur pour un proche. Tu prétends que beaucoup le souhaitent, je te conseille de changer de milieu pour rencontrer des gens "normaux". Afficher tout Pourtant ça existe malheureusement. Il suffit d'aller dans un centre qui héberge des jeunes homosexuels rejetés par leur famille, ou voir certains crimes commis parce que les enfants n'ont pas épousé une personne répondant aux critères familiaux. Le rejet de ses enfants ou le désintérêt de ce qui leur arroce peut aussi être une façon de leur souhaiter du malheur, ne nous voilons pas la face.

a écrit : Ou l'agape, l'amour désintéressé.
Mais l'anecdote parle de la compression qui est vraiment la contraire de la jalousie du point de vur de l'amour charnel (Eros).

Ce n'est pas le contraire d'être jaloux parce qu'un autre à une belle voiture ou passe de bonnes vacance
s, là on parlerait plutôt de désintéressement (ou de charité en tant que vertue théologale chrétienne). Afficher tout
L'"amour désintéressé" oui peut-être, mais "agape" je ne vois pas... Une agape c'est le repas en commun des premiers chrétiens. On le dit aujourd'hui pour accentuer le fait qu'on a vraiment bien mangé, et beaucoup :)
Et puis il n'y a pas vraiment de rapport avec la "charité", chrétienne ou autre... Dans la religion juive elle est synonyme de "justice", et pour les chrétiens c'est "l'amour de Dieu, l'amour que Dieu te porte, l'amour que tu portes aux autres créatures de Dieu"... Pas grand chose à voir, je pense, avec la compersion, et plus précisemment le polyamour ;)
Le seul rapport qu'on pourrait voir avec la religion chrétienne, c'est que la compersion serait le contraire de la jalousie qui, au travers de "l'envie", est un pêché capital. Mais ce serait un peu tiré par les cheveux :)

Adepte de polyamour.. ou plutôt de l’echangiisme?
J’ai vraiment du mal avec ces concepts new-age ..
Personnellement, je pense plus à une déviance mentale quand on se réjouit de voir sa moitié être plus heureux(ou heureuse) dans les bras d’un autre

la valeur numéro 1 de la civilisation étant la répression sexuelle, c'est-à-dire faire croire aux gens dès le berceau que le sexe est une anomalie, quelque chose de mal, de honteux qui ne devrait pas exister, tout çà pour formater de braves citoyens salariés productifs et exploitables ne se laissant pas détourner par la bagatelle du devoir professionnel et familial (devoir de reproduire des petits "moi" identiques à soi-même, pareillement formatés), on comprend que les sentiments dominants dans la société soient la jalousie et le ressentiment, filles de la frustration

a écrit : Pourtant ça existe malheureusement. Il suffit d'aller dans un centre qui héberge des jeunes homosexuels rejetés par leur famille, ou voir certains crimes commis parce que les enfants n'ont pas épousé une personne répondant aux critères familiaux. Le rejet de ses enfants ou le désintérêt de ce qui leur arroce peut aussi être une façon de leur souhaiter du malheur, ne nous voilons pas la face. Afficher tout ils sont jaloux de leurs enfants mais font passer çà pour une désapprobation morale

a écrit : Pourtant ça existe malheureusement. Il suffit d'aller dans un centre qui héberge des jeunes homosexuels rejetés par leur famille, ou voir certains crimes commis parce que les enfants n'ont pas épousé une personne répondant aux critères familiaux. Le rejet de ses enfants ou le désintérêt de ce qui leur arroce peut aussi être une façon de leur souhaiter du malheur, ne nous voilons pas la face. Afficher tout ça existe ≠ c’est généralisé

Je trouve assez intriguant la propension de certain à ramener tout au sujet de la religion. Je me demande si il existe un point Godwin de la religion car dès qu’on parle de certain sujets (relations humaines par exemple) pas forcément liés directement ca fini souvent en débat entre croyants et athées.

Alors qu’au final ici on mentionne une condition (probablement) psychologique et le fait qu’elle se retrouve chez les polyamoureux.
On pourrait parler science, psychologie, sociologie à la limite mais non on part dans un débat sterile sur les moeurs religieux où de toute façon chacun gardera sa position.

En tout cas merci Tybs pour l’anecdote sur un concept que je ne connaissais pas du tout. On aurait en effet tendance à penser au premier abord que la jalousie a pour inverse l’absence de jalousie donc JMCMB.

Et l'adjectif, c'est quoi ? Comperse ? Compersif ?

a écrit : Adepte de polyamour.. ou plutôt de l’echangiisme?
J’ai vraiment du mal avec ces concepts new-age ..
Personnellement, je pense plus à une déviance mentale quand on se réjouit de voir sa moitié être plus heureux(ou heureuse) dans les bras d’un autre
Tu est au courant que la notion de famille bien rangée a été inventée de toute pièce par la religion?

Notre espèce est de nature infidèle, tribale, la preuve: le mariage (invention aussi), dont de plus en plus de monde n'en ont soit rien à cirer, soit le font pour le coté pratique/administratif et les cassent de plus en plus souvent sans forcément mal se passer.

Quand mon père a trompé ma mère, ca n'a pas déclenché de guerre bien que ça ait grincé, et quand ils m'ont demandé ce que j'en pensais, j'ai répondu que c'était pas mes oignons. ^^
Désolé d'être un peu brutal mais c'est le terme "déviance mentale" qui ne me sied guère. ;)

Ce qui ramène à l'anecdote, je connaissais le phénomène, relativement rare il faut l'admettre, mais je ne connaissais pas le mot. JMCMB :)

a écrit : Je trouve assez intriguant la propension de certain à ramener tout au sujet de la religion. Je me demande si il existe un point Godwin de la religion car dès qu’on parle de certain sujets (relations humaines par exemple) pas forcément liés directement ca fini souvent en débat entre croyants et athées.

Alor
s qu’au final ici on mentionne une condition (probablement) psychologique et le fait qu’elle se retrouve chez les polyamoureux.
On pourrait parler science, psychologie, sociologie à la limite mais non on part dans un débat sterile sur les moeurs religieux où de toute façon chacun gardera sa position.

En tout cas merci Tybs pour l’anecdote sur un concept que je ne connaissais pas du tout. On aurait en effet tendance à penser au premier abord que la jalousie a pour inverse l’absence de jalousie donc JMCMB.
Afficher tout
Mais justement, c'est intrinsèquement lié à l'anecdote!

Quand la religion est toute puissante et impose ses codes au nom de ( heuuu plein de choses), ce qu'explique l'anecdote est un coup à se faire caillasser, mais depuis qu'on nous fiche la paix (pas partout malheureusement) , ben on fait ce qu'on veux, et c'est assumé, on peut même en discuter en public.