Créé en 1988 par André Antibi, le concept sociologique de la constante macabre explique que les proportions de mauvaises notes à un examen restent relativement similaires, peu importe le sujet, le niveau des étudiants et le correcteur. Inconsciemment, les enseignants mettraient ainsi de mauvaises notes pour respecter les habitudes.
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Oui il y a eu des départs, mais seulement 5 dans ma classe, nous sommes actuellement 44. Oui, les profs peuvent être cassants, mais seulement avec ceux qui ne font absolument AUCUN effort, sans pour autant les harceler, et toujours dans l'optique de pousser la classe vers le haut.
Le choc de la chute de niveau est certes présent, mais nous savions tous à quoi nous attendre, comme tout élève entrant en prépa, et nous sommes extrêmement soutenus par les profs comme nos camarades, et accompagnés dans chacune de nos décisions.
Si à ce stade de l'année il nous est encore difficile d'avoir la moyenne, nous avons tous une marge de progression qui peut être suffisante pour l'avoir.
Quelqu'un d'autre (je n'ai pas retenu le pseudo, excusez moi) a parlé du peu de valeur de l'enseignement. Si effectivement il n'est pas professionnalisant, il nous permet tout autant que la fac (puisque nous avons le même programme que la licence) d'aborder des sujets plus en adéquation avec nos souhaits tout en gardant en large spectre, avec une formation théorique complète, des méthodes de travail, de recherche également pour les classes scientifiques grâce aux TIPE, mais aussi une formation linguistique puisque nous faisons du français, de l'anglais et pourquoi pas une LV2, ce qui est, d'après les écoles d'ingénieurs et les chercheurs, l'une des choses qui manque le plus aux étudiants ne venant pas de prépa.
La prépa est un véritable lieu de rencontres et de progression, et il est bien malheureux que de nombreux élèves y renoncent uniquement à cause des rumeurs qui courent sur elle.
Alors ne vous méprenez pas, l'idée derrière ce concept n'est pas de dénigrer le professorat. Le but est simplement d'essayer de faire passer l'effort et la bonne volonté des élèves au premier plan, avant celui d'avoir une bonne ou une mauvaise note.
En passant notamment par une vérification pure et simple des compétences (en évitant ainsi les questions pièges ou la valorisation d'acquis extra-scolaires qui laissent de côté une part non négligeable d'élèves)
Si depuis votre plus jeune âge vos parents vous ont habitué à une certaine culture valorisée au sein de l'école, vous serez forcément bien plus aptes à réussir dans le système français actuel.
C'est un concept qui prône l'égalité scolaire avant tout.
Et pour revenir au sujet les mauvaises notes sont pas là pour te casser mais pour te montrer ou tu en es sur la connaissance du chapitre en question.
En prépa c'est pas forcément la moyenne qu'il faut regarder mais l'ecart type, les concours ont pour but de sélectionner comparer les élèves, et donc il y a de grands écarts entre les premiers et les derniers.
La prépa c'est pas l'enfer ni le paradis c'est plutôt une souffrance et le bonheur pour atteindre enfin le réconfort finalement XD .
Bon je me remets à mes exos d'identification de matrice d'isometrie XD .
Le principe de constante macabre consiste à donner des notes sous la forme d’une courbe de Gauss, donc pas de filer des sales notes à tout le monde ( ce qui serait une courbe de Gausse :-))
Sur ce coup là, ta mauvaise note, tu la mérites :-)
En temps que prof a l'Université je vous donne mon point de vue:
Cette théorie se vérifie peut-être plus ou moins. Néanmoins je suis en désaccord avec beaucoup d'autres commentaires qui nous jugent "pas là pour enseigner mais pour trier" et j'en passe.
De mon expérience il y a toujours des élèves qui viennent en fin de cours poser des questions, s'assoie au premier rang etc.. et d'autres qui ne le font pas et passe chaque année limite.
Avec le temps ces deux types d'élèves (pour simplifier) passent mais l'écart réel de niveau entre les élèves se creuse, d'où une disparité des notes très récurrente.
Une mauvaise note doit être pris comme une critique du travail rendu, elle doit faire progresser. J'ai vu ce semestre un étudiant en master arrivé avec bcp de retard et le rattrapper, mais si je n'avais pas mis 5.5/20 au premier exam je ne crois pas qu'il aurait mesurer le retard qu'il avait.
Enfin, toujours du point de vue prof, je vous garantis qu'on s'inquiète beaucoup plus quand on a peu de personnes au dessus de 15 que quand on donne pas de notes en de de 6. J'ai déjà fait des exams sans descendre en dessous de 8 mais il faut vraiment qu'il n'y ait aucun élève qui abandonne, aucun qui sèche souvent etc.. c'est très rare et c'est pas sur que ce soit a cause des prof donc.
Je finirai en disant que mon métier consiste a élever le niveau de mes étudiants en terme d'analyse, d'argumentation et d'esprit critique.
Exemple : ne pas sortir une vérité générale sur les profs sans aucun argument et aucune expérience côté prof.
Idem en médecine.
Cordialement.
Je suis élève en classe prépa (Maths spé) et j'aimerais démentir ces prejugés sur les classes prépa. En effet cela fait un paquet d'années que la grande majorité des profs ne sont plus du tout dans cette optique d'humilier les élèves. Au contraire, ils sont très à l'écoute et impliqués pour faire progresser les élèves.
En ce qui concerne la baisse des notes, elle s'explique par le fait que la note en prépa est un moyen de classer les élèves et donc de préparer au fonctionnement des concours.
Bonne journée
Sur le sujet (entre autres), je conseille l'excellente conférence gesticulée de Franck Lepage, "l'éducation populaire, Monsieur, il n'en on pas voulu". Disponible gratuitement sur Viméo ou Youtube.