Créé en 1988 par André Antibi, le concept sociologique de la constante macabre explique que les proportions de mauvaises notes à un examen restent relativement similaires, peu importe le sujet, le niveau des étudiants et le correcteur. Inconsciemment, les enseignants mettraient ainsi de mauvaises notes pour respecter les habitudes.
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Phénomène largement observable en Math Sup (ou plus largement en classe prepa).
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de vivre ces moments détestables, il est très dur de passer de très bon élève à élève "moyen" voir mauvais.
Les professeurs vous cassent et vous humilient volontairement, les notes et moyennes de classe sont aux alentours des 7 et avoir la moyenne devient une performance. Beaucoup décrochent les cursus avant la fin de la première année.
Cursus sup a revoir...
C’est notre culture qui veux ça.
Si ça ne vient ni du niveau des élèves, ni du sujet, ni des profs, c’est que ça vient de la culture.
La notation n’est pas utilisée aujourd’hui pour connaître un niveau, mais pour sélectionner ceux qui passent et ceux qui ne passent pas.
Faire passer tout le monde ou refuser tout le monde serait extrêmement mal vu.
Le problème ne vient pas du système de notation, mais du fait que les profs ne sont pas là pour éduquer, (et donc estimer un niveau) mais pour sélectionner et trier le « flux »
On devrait séparer les organismes de formation des organismes de notation/sélection.
Je suis sûr que les profs n’auraient pas le même genre de comportement que les évaluateurs après quelques années.
"C'EST QUOI CE BULLETIN?!!"
"En fait, papa, c'est la constante macabre qui..."
Tous les commentaires (53)
Phénomène largement observable en Math Sup (ou plus largement en classe prepa).
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de vivre ces moments détestables, il est très dur de passer de très bon élève à élève "moyen" voir mauvais.
Les professeurs vous cassent et vous humilient volontairement, les notes et moyennes de classe sont aux alentours des 7 et avoir la moyenne devient une performance. Beaucoup décrochent les cursus avant la fin de la première année.
Cursus sup a revoir...
Mon grand père qui était directeur de jury pour les épreuves du baccalauréat faisait appliquer une moyenne stricte à 10 de l’ensemble des copies. Chaque année il y avait donc autant de bonnes notes que de mauvaises en moyenne, peu importe le niveau de la promotion, la difficulté des sujets ou la gentillesse des correcteurs.
J’ai toujours trouvé qu’il y avait un côté injuste à faire cela mais pour lui, la loi des grands nombres justifiait le procédé. Pour un grand nombre d’étudiant, il y’a toujours la même proportion de bons que de mauvais. Bon c’était il y a 40 ans, j’imagine que cela ne se fait plus.
Par contre ce qui se fait encore, ce sont les étudiants de CPGE de Paris qui viennent passer les concours en province. Étant « meilleurs » que les autres étudiants, leur copie se démarque mieux parmi des copies plus moyennes et cela permet d’avoir une meilleur note. La correction d’un sujet et les notes sont finalement très relatives quand il ne s’agit pas de QCM.
C’est notre culture qui veux ça.
Si ça ne vient ni du niveau des élèves, ni du sujet, ni des profs, c’est que ça vient de la culture.
La notation n’est pas utilisée aujourd’hui pour connaître un niveau, mais pour sélectionner ceux qui passent et ceux qui ne passent pas.
Faire passer tout le monde ou refuser tout le monde serait extrêmement mal vu.
Le problème ne vient pas du système de notation, mais du fait que les profs ne sont pas là pour éduquer, (et donc estimer un niveau) mais pour sélectionner et trier le « flux »
On devrait séparer les organismes de formation des organismes de notation/sélection.
Je suis sûr que les profs n’auraient pas le même genre de comportement que les évaluateurs après quelques années.
En 1ere année, la moyenne de promo est effectivement aux alentours de 5-7 et il est possible d’être major de promo avec des notes de 8-9.
Cette notation permet, selon moi, uniquement de faire abandonner "les plus faibles" et de ne garder que ceux qui s'accroche jusqu'au bout malgré les échecs.
"C'EST QUOI CE BULLETIN?!!"
"En fait, papa, c'est la constante macabre qui..."
Finalement, grâce à moi, certains ont eu des bonnes notes.
Finalement que cela parle d’espace vectoriel, de physique quantique ou de matrices dynamiques n’a pas ou peu d’importance. On a des logiciels pour faire tout ça.
Je ne dis pas pour autant que la méthode employée est bonne ou mauvaise, ça se discute. Il y a de très bons ingénieurs venant de fac qui n’ont pas vécu cette sélection.
Ce phénomène est très complexe. Au-delà du correcteur, il ne faut pas oublier l'influence du barème de notation: un barème qui laisse trop la place à l'interprétation donnera forcément des écarts aberrants entre correcteurs, et un barème trop strict limitera l'apparition de la constante macabre mais entraînera des injustices.
Il y a aussi le fait qu'un élève adapte souvent son comportement et ses performances au groupe dans lequel il se trouve. J'ai eu le cas d'une élève qui avait de mauvaises notes uniquement parce qu'elle était dans une très bonne classe. Elle avait donc pris la place de la mauvaise élève, tant au niveau du comportement que du travail. On l'a repérée et changer de classe, avec des élèves moins performants. Elle a littéralement changé de comportement et s'est placée en leader. Elle est passée d'un 9 de moyenne à 16-17.
Quant aux mauvaises notes en prépa, il ne faut pas oublier que généralement ces classes sont là pour préparer à des concours où la sélection est grande et où la notation ne peut que se faire qu'en comparaison des autres. Il est donc nécessaire de placer la barre au niveau de ces exigences et développer sa combativité. Après, certains profs peu scrupuleux ou pédagogues en profitent pour écraser les élèves...mais ce n'est pas tout à fait le même sujet.
Dans chaque classe, il y aura @% de taux de réussite et d'échecs, c'est un fait. Tout le monde ne peut pas réussir.
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Pour l'anecdote, je comprends mieux pourquoi j'ai foiré tous mes examens, en fait,j'en avais rien à cirer des gens qui allaient me juger, c'est pas moi qui ait besoin de vous, c'est vous qui avez besoin de moi, sinon vous auriez pas de boulot!
Et PAN, dans les dents! ;)
P.S quoi qu'on en dise, on a besoin de professeurs, mais peut être qu'un jour les professeurs reviendront à leur job d'origine: enseigner! (je parle bien des études supérieures hein parce que tout ce qui est avant, respect!!!)
P.S 2 (je parle pas de la console, bande d'escargots beurés) aujourd'hui y'a internet, à quoi ca sert d'aller dans un amphi alors que tous les cours sont en ligne??? je vous le demande! On peut étudier vautré sur son clic-clac, on arrête pas le progrès ;)
Étant instructeur j'avoue que j'ai du mal à comprendre, si j'ai que des 19/20 Bah j'ai que des 19 je cherche pas la petite bête pour baisser la note absolument. Et pour les examens qui valide une période, comme un trimestre par exemple, le test est corrigé par une machine...
Sinon la prépa apporte beaucoup, une fine analyse, une logique, une méthode d'apprentissage, la rigueur ,etc ...
Je ne justifie en rien le comportement démesuré de certains profs qui effectivement se plaisent à rabaisser les élèves pour leur propre ego. Mais entre nous, des cons y en a pas qu'en prépa.
C’est d’ailleurs ce même André qui a inventé les « antibiotiques » qui portent son nom