La chanson Bohemian Rhapsody de Queen est particulièrement complexe musicalement, et cela s'est traduit par de longues séances d'enregistrement. Il fallut 3 semaines entières au groupe pour tout enregistrer, certaines parties de la chanson ayant eu jusqu'à 180 réenregistrements afin de pouvoir mettre sur une même piste l'ensemble des voix et instruments.
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La vidéo est à but explicative sur la complexité de la partition.
Le son assourdissant doit juste être là pour suivre le rythme et ce rendre compte des changements.
Enfin j'espère... Sinon effectivement c'est insupportable ;)
Une petite correction sur l'anecdote : d'après les sources ce n'est pas 180 ré-enregistrements mais 180 pistes. En sudio, on enregistre séparément les différents instruments et les voix sur des pistes différentes, et ensuite c'est un travail de montage et de mixage de ces différentes pistes qui permet obtenir le résultat final qui sortira sous forme de disque (il faut bien sûr de nombreux essais avant d'obtenir un mixage satisfaisant). Sauf qu'à l'époque le matériel de studio ne gérait que 24 pistes simultanées pour le mixage alors que le nombre d'instruments et la complexité du morceau avait nécessité d'enregistrer 180 pistes différentes ! Il a donc fallu mixer les pistes successivement pour obtenir des pistes mixées contenant une partie des 180 pistes, qu'on remixait avec d'autres pistes préalablement aussi prémixées, etc. C'est un tour de force. Mais ça n'a rien à voir avec le fait d'avoir joué plusieurs fois le même morceau pour obtenir un enregistrement satisfaisant d'une des pistes. Il a sans doute fallu aussi de nombreux enregistrements de chaque piste pour obtenir un résultat satisfaisant à utiliser pour le mixage dans le résultat final mais c'est une autre histoire et le nombre d'essais conservés ou rejetés pour chaque piste n'est pas ce que représente le nombre de 180.
Eh oui, queen c'est tres bien mais ca ne fait pas de freddie mercury un mozart moderne. Dans le meme genre, ne vous fiez pas aux couvertures de magazines qui vous disent que le bassiste des red hot chili poppers est le meilleur au monde, que le batteur de slipknot etc... Il y a bien mieux.
Vous pouvez même faire chanter cette chanson par l'assistant de votre IPhone, il suffit de mettre votre Siri en anglais puis de dire à l’assistant vocal : “I see a little silhouetto of a man”. Faites-le et vous verrez !
J'avais lu quelque part que le "son de cloche" entendu dans le morceaux n'était pas voulu ! Mais qu'à l'écoute, le groupe à souhaité le laisser...! Je vais essayer de retrouver la source !
La complexité de la musique n'en a jamais fait la beauté. Je suis de ceux qu'on appelle "progueux", et ceux qui se masturbent encore sur le nombre de changement de tonalité, de rythmique etc n'ont rien compris.
bohemian Rhapsody, ou la scêne culte de la voiture dans Wayne's World
Si t'as pas écouté le morceau en entier tu ne peux pas dire que tu ne l'aime pas, tu ne peux pas émettre un jugement sur une œuvre entière , ce n'est pas objectif !
L'avantage avec Queen c'est qu'il n'y a pas de style précis (si on compare who wants to live forever à crazy little thing called love par exemple, on pourrait se demander quel est le lien ... à part la voix de Freddie)
A titre d'exemple, il y a quelques années, Madonna a refusé de se rendre aux NRJ Music Awards. NRJ a donc boycotté son album suivant... qui ne s'est donc pas vendu en France. On parle de Madona là, pas de Jul.
En gros, ton producteur est bien avec les maisons de radios, fais de la m*rde et tu feras des millions. Tu peux être une des plus grande star de la planète, fache toi avec les radios et tu fais un flop.
Parce que les gens achètent ce qui est à la mode... indépendemment de la qualité du morceau.
Complexité et beauté n'ont effectivement pas grand chose à voir ou alors sont liés de manière antagoniste. En musique, ça fait plus de deux siècles que les compositeurs ont désavoué le dogme du «beau» au profit d'une plus grande liberté d'écriture. Le nom le plus évident qui me vient en tête: Beethoven.
La liste après lui est longue et se rallonge de manière exponentielle dès le XXe siècle. Gustav Mahler écrit une musique longue et poignante, on en ressort comme après l'ascension d'un sommet, essoufflé mais ébahi. La force de certains passages peut parfois forcer l'auditeur à se boucher les oreilles tandis qu'il faut cesser de respirer dans d'autres pour discerner les sons extrêmement doux.
Stravinsky écrit une musique brutale, extrêmement rhytmique et dissonante, barbare dans le Sacre du Printemps, oeuvre qui fit scandale à Paris. Il utilise la bitonalité (joue deux accords en même temps, Do et Ré bémol majeur par exemple...), transformant de simples accords en blocs rugueux répétés inlassablement. Un «bel» extrait par ici => m.youtube.com/watch?v=vNt0mvjoS08
Je sais qu'on ne parle pas du même "genre" de musique (quoi que ça puisse vouloir dire, pas grand chose à mon sens) mais tu me permettras de ne pas considérer tout ceci comme de la "branlette intellectuelle", terme d'ailleurs particulièrement hideux.
Quant à Dream Theater (puisque je suppose que c'est à eux que tu faisais référence), on parle d'un groupe de métal progressif.
Le métal est il un genre de musique prônant le «beau»?
Tout est subjectif, certes, mais je pense qu'il serait particulièrement mal avisé d'en chercher ici. Le propos est donc ailleurs et ce que tu considères comme de la **** (non je ne le répéterai pas) fait sens pour d'autres.
Je ne connaissais pas, je me suis intéressé et clairement, les émotions ne sont pas les mêmes qu'avec Queen. J'ai trouvé ça classe, maîtrisé, fluide et particulièrement briant.