Un hélicoptère ayant une panne moteur en vol ne s'écrase pas pour autant systématiquement : il peut se poser en ce que l'on appelle autorotation. En effet, lors de la chute, l'air fait tourner les pâles, ce qui donne une portance suffisante à l'appareil pour atterrir rapidement. Cette technique est apprise aux pilotes d'hélicoptères pour parer aux situations d'urgence.
Le pilote effectue d'abord un piqué afin que les pâles prennent de la vitesse puis cabre l'appareil lors de l'atterrissage afin de freiner le rotor et permettre un atterrissage pas trop brutal. Toutefois, elle nécessite d'être à une altitude minimale d'environ 100 mètres pour effectuer la manoeuvre.
Commentaires préférés (3)
@ D3voreur, le RAC (Rotor Anti-Couple) et le rotor principal sont "liés", si l'un tourne, l'autre tourne également, donc en cas de panne "moteur" aucun risque que l'hélicoptère ne tourne sur lui-même...
Je suis pilote professionnel d'helico.
La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.
L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.
L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.
D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.
Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.
Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.
Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret
Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.
Voila ^^
Ouais mais dans flight simulator, lorsque l'on coupe les moteurs, les pales s'arrêtent et l'helico se met carement a tourbillonne dans les airs et même que... Ok je sors...
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Mais le rotor arrière lui ne peut plus assurer la stabilité de l'appareil ? Il devrais commencer a tourner sur lui même ??
On pourrait préciser qu'en réalité, les frottement avec l'air, font que justement, ce n'est pas inerte, ce qui cause l'arrêt de la rotation des pales.
Y a pas de siège éjectable??? ; )
C'est vrai mais ce n'est pas une question d'inertie. En descendant l'air pousse sur les pales, les fait tourner et donc (conservation d'énergie) la vitesse de l'hélicoptère diminue.
Exact mais ce n'est pas une question d'inertie. La descente rapide(plus de 1000 ft/mn) avec une vitesse horizontale de 65 kt pour un hélico r22 fait que l'air traverse les pales et les fait tourner à l'instar du moulinet tenu par les enfants par la portière d'une voiture en marche. Le pilote privé hélico que je suis s'y entraine souvent
@ D3voreur, le RAC (Rotor Anti-Couple) et le rotor principal sont "liés", si l'un tourne, l'autre tourne également, donc en cas de panne "moteur" aucun risque que l'hélicoptère ne tourne sur lui-même...
Je confirme j ai un père pilote d' hélicoptère dans l armée et ils s entrainent assez régulièrement a ca en coupant les moteurs pour simuler une panne
Je suis pilote professionnel d'helico.
La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.
L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.
L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.
D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.
Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.
Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.
Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret
Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.
Voila ^^
Ouais mais dans flight simulator, lorsque l'on coupe les moteurs, les pales s'arrêtent et l'helico se met carement a tourbillonne dans les airs et même que... Ok je sors...
C pour ça qu'il y a moin d'accident d'helico ?
J'ai édité l'anecdote et ai rajouté une vidéo ;)
Merci Philippe