Le bordel de campagne était un équipement militaire

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Pendant tout le XXe siècle, les unités de l'armée française avaient à leur disposition des "BMC" (bordels militaires de campagne), des maisons closes plus ou moins bien organisées installées directement dans les camps. Ils furent particulièrement utilisés en Indochine et en Algérie. Le dernier BMC situé sur un territoire français fut celui de Kourou en Guyane. Il fut fermé en 1995 à la suite d'une plainte d'un proxénète brésilien pour « concurrence déloyale ».

A Djibouti, la Légion étrangère en possédait encore un en 2003.


Commentaires préférés (3)

Jamais compris l'intérêt d'une maison fermée.

Je ne veux pas lancer un débat sur les bienfaits ou non de la prostitution, mais quand on voit les exactions de nombreuses armées en campagne, on peut penser qu’un bordel ambulant est possiblement une idée judicieuse.  L’histoire ferme souvent les yeux sur ce genre de « détails » mais il me semble que peu de conflits armés épargnent aux civils qui ont le malheur d’être dans les parages les débordements libidineux des militaires dont les barrières morales sont baissées à l’occasion des affrontements.  


Tous les commentaires (24)

J'espère qu'il n'y a pas trop de femmes de légionnaires aillant servi à Djoubouti dans les années 2000 parmis vos abonnés

Jamais compris l'intérêt d'une maison fermée.

Et la tendresse, bordel !

(Hommage aux cinéphiles ou aux vieux ou les deux ^^)

Je ne veux pas lancer un débat sur les bienfaits ou non de la prostitution, mais quand on voit les exactions de nombreuses armées en campagne, on peut penser qu’un bordel ambulant est possiblement une idée judicieuse.  L’histoire ferme souvent les yeux sur ce genre de « détails » mais il me semble que peu de conflits armés épargnent aux civils qui ont le malheur d’être dans les parages les débordements libidineux des militaires dont les barrières morales sont baissées à l’occasion des affrontements.  

Je pense ma vie dans ces endroits. Merci comme toujours aux femmes qui y travaillent et aux personnes qui dirigent ces lieux.

a écrit : Je ne veux pas lancer un débat sur les bienfaits ou non de la prostitution, mais quand on voit les exactions de nombreuses armées en campagne, on peut penser qu’un bordel ambulant est possiblement une idée judicieuse.  L’histoire ferme souvent les yeux sur ce genre de « détails » mais il me semble que peu de conflits armés épargnent aux civils qui ont le malheur d’être dans les parages les débordements libidineux des militaires dont les barrières morales sont baissées à l’occasion des affrontements.   Afficher tout Libre à toi de penser que les pauvres filles qui sont forcées à faire de l'abattage (plusieurs dizaines de passes par jour), même en temps de paix, ne font pas parties des exactions de l'armée sur des populations civiles.

a écrit : Libre à toi de penser que les pauvres filles qui sont forcées à faire de l'abattage (plusieurs dizaines de passes par jour), même en temps de paix, ne font pas parties des exactions de l'armée sur des populations civiles. Ne me colle pas ce genre d’idée sur le dos s’il te plaît car ce n’est pas ce que j’ai dit et ce n’est pas ce que je pense. On se détend.

a écrit : Je ne veux pas lancer un débat sur les bienfaits ou non de la prostitution, mais quand on voit les exactions de nombreuses armées en campagne, on peut penser qu’un bordel ambulant est possiblement une idée judicieuse.  L’histoire ferme souvent les yeux sur ce genre de « détails » mais il me semble que peu de conflits armés épargnent aux civils qui ont le malheur d’être dans les parages les débordements libidineux des militaires dont les barrières morales sont baissées à l’occasion des affrontements.   Afficher tout Dans le fond je suis d'accord. Cependant il y a des points à soulever, notamment la réelle professionnalisation du métier qui est lié aux droits et à la protection des prostituées. Je ne peux pas parler pour le cas français, mais j'i écouté un podcast france inter il y à environ un mois où il était question de l'institutionnalisation par l'état sud coréen de la prostitution au service des soldats américains présents sur le territoire. Ça a engendré des cas d'abus sur ces personnes, mais également de discrimination envers ces personnes ayant couché avec l'ami américain.
Donc si ça doit être fait, ça doit être très bien fait et très encadré.
Voici le lien spotify pour ceux qui ont:
open.spotify.com/episode/1oOmrkqHMX1EcRwhDLGRb5?si=vDOGRZ7FRwCAd_uoNLvMtQ&dd=1

a écrit : Jamais compris l'intérêt d'une maison fermée. Marthe Richard n'avait rien compris non plus puisque qu'elle a fermé les maisons closes (et elle est d'ailleurs restée célèbre pour ce tour de force sinon on aurait oublié son nom depuis longtemps).

a écrit : Ne me colle pas ce genre d’idée sur le dos s’il te plaît car ce n’est pas ce que j’ai dit et ce n’est pas ce que je pense. On se détend. H.S.
Tous les émojis que tu mets s'affichent, sur androïd, en cadres pointillés avec 'obj' dedans. On ne sait donc pas qu'elles émotions tu as voulu exprimer.

a écrit : Je ne veux pas lancer un débat sur les bienfaits ou non de la prostitution, mais quand on voit les exactions de nombreuses armées en campagne, on peut penser qu’un bordel ambulant est possiblement une idée judicieuse.  L’histoire ferme souvent les yeux sur ce genre de « détails » mais il me semble que peu de conflits armés épargnent aux civils qui ont le malheur d’être dans les parages les débordements libidineux des militaires dont les barrières morales sont baissées à l’occasion des affrontements.   Afficher tout Tu pars du postulat qu'un soldat qui a accès aux prostituées et moins à même de violer. Mais en zone de guerre, exemple Algérie je pense que ce postulat, s'il semble au premier abord logique, ne repose sur rien de concret et est tout simplement eronné.

a écrit : H.S.
Tous les émojis que tu mets s'affichent, sur androïd, en cadres pointillés avec 'obj' dedans. On ne sait donc pas qu'elles émotions tu as voulu exprimer.
H. S h. S

Dommage que nos grands écrivains passés n'avaient pas d'emoji, pour que nous puissions vraiment savoir quelles émotions ils voulaient exprimer.

a écrit : H. S h. S

Dommage que nos grands écrivains passés n'avaient pas d'emoji, pour que nous puissions vraiment savoir quelles émotions ils voulaient exprimer.
Ils exprimaient les émotions de leurs personnages par écrit. Les émojis en sont des raccourcis ;)

a écrit : Marthe Richard n'avait rien compris non plus puisque qu'elle a fermé les maisons closes (et elle est d'ailleurs restée célèbre pour ce tour de force sinon on aurait oublié son nom depuis longtemps). Peut-être qu’elle gardait un mauvais souvenir des cinquante passes par jour qu’elle avait subies lorsqu’elle était mineure...

a écrit : Tu pars du postulat qu'un soldat qui a accès aux prostituées et moins à même de violer. Mais en zone de guerre, exemple Algérie je pense que ce postulat, s'il semble au premier abord logique, ne repose sur rien de concret et est tout simplement eronné. Effectivement, le viol n'est pas une question de sexe mais de domination. Les maisons closes n'empêchent donc pas les viols.

Le One-Two-Two était l'une des plus luxueuses et illustres maisons closes de Paris dans les années 1930 et 1940. Le nom était tiré de l'adresse, 122 rue de Provence dans le 8ᵉ arrondissement, tout proche du Printemps et du boulevard Haussmann. Wikipédia

a écrit : Peut-être qu’elle gardait un mauvais souvenir des cinquante passes par jour qu’elle avait subies lorsqu’elle était mineure... quelle précision ! Je ne pense pas qu'une mineure aurait pu survivre à 50 passes par jour.