Le commandant Harris voulait transformer la guerre en boucherie

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Arthur Travers Harris était un commandant de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, chargé de superviser les bombardements sur l'Allemagne. Surnommé Harry le Boucher par ses subordonnés, il était partisan de bombardements sur des populations civiles en violation des lois de la guerre, afin de saper le moral de la population. Malgré ses actes, il ne fut jamais poursuivi par la suite pour crime de guerre.


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a écrit : Les nazis ont commencé la BlitzKrieg en bombardant les populations civiles de Coventry. C'était aussi un centre de fabrication d'armes, mais le but principal, conseillé par des psycho-sociologues, était psychologique: semer la panique parmi la population, qui était loin d'être unanime pour mener une guerre contre l'Allemagne.
La méthode était systématique: une rangée parallèle bombardant tout, puis revenant à 90° pour recommencer, contre une défense anti-aérienne impuissante (pas un seul avion n'a été abattu). Ils espéraient semer l'anarchie.
Le résultat a été exactement inverse: tout le monde s'est soudé, particulièrement parce que dès le lendemain Churchill et le Roi lui-même rendaient visite à la ville.
C'était sous-estimer l'avantage du système monarchique, lorsque le Roi est aimé, et le sentiment patriotique des Britanniques. Un Président de la République élu pour quelques années ne peut être un tel symbole.
Malgré une certaine répugnance, la Royal Air Force a commencé alors, et alors seulement, à bombarder des villes allemandes.
Enfin entrés en guerre, lorsqu'ils voyaient leurs intérêts économiques menacés, les Américains ont fait encore plus fort, sans aucune pitié; une ville comme Pzorheim a été détruite au point que des décombres on a fait une colline, avant de la reconstruire entièrement; il y a eu aussi Hambourg, Dresde...
Le haut commandement militaire britannique savait, la veille, qu'une opération se préparait, mais croyait que ce serait sur Londres; ce n'est que dans la soirée qu'il a appris que c'était Coventry. Il s'est gardé de prévenir les intéressés, cela aurait révéler qu'ils savaient décoder les messages allemands.
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Vertigineux d'imaginer ce qui doit se passer dans la tête (et le coeur peut être) de ces hauts gradés qui doivent décider de laisser bombarder leurs compatriotes innocents pour conserver un avantage stratégique de la plus haute importante... Merci pour ces notes complémentaires ;-)

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android

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a écrit : Tu places ton jeu de mot bidon parce que tu pouvais pas te retenir et dans le même temps tu fait chier les gens pour rien?! Tu plaisantes non? J'adore les gens qui pensent à la place des autres...

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android

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a écrit : C'est fou comme la stupidité d'un homme peut être lourde de conséquences sur la vie des autres...
Quelqu'un saurait pourquoi il n'a jamais été condamné ?

Edit : Voici ce que je viens de trouver sur le site dday-overlord : "En 1992, la Reine Elizabeth a inauguré une statue à l
'efigie du maréchal devant l'église la Royal Air Force : cette dernière est restée pendant plusieurs mois sous protection policière permanente, ayant été la cible de manifestants estimant qu'Harris fut un criminel de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Malgré cela, il a été fait citoyen d'honneur par la municipalité de Caen (une cité martyr qui a pourtant énormément souffert des bombardements alliés) et une avenue porte même son nom."
On aura tout vu...
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Les Caennais (prononcer à la normande ca-ne) ont été bombardés par les Américains, non les Britanniques, civils français et tout - alors que la France n'était plus en guerre depuis l'armistice signé en 1940.
Ils ont parfaitement compris, eux, que Harris n'avait pas le choix, qu'il n'avait rien à voir avec un criminel sadique comme Hitler et ses sbires. J'ai entendu l'enregistrement de témoignages britanniques reprochant aux pilotes de bombarder des civils. "Mais comment osez-vous faire ça!?" - "Coventry!".

Il y a des "lois de guerre" parce que ça fait des dégâts parmi les populations civiles et que les civils le font savoir. Autrement, la réalité et l'horreur de la guerre, c'est que les belligérants n'en ont rien à carrer des civils. Si pour faire abandonner l'adversaire ils doivent massacrer des civils par milliers ou par millions, vous pensez bien que ce ne sont pas des conventions qui vont les arrêter. C'est précisément pour ça que la guerre, c'est l'horreur et qu'il faut absolument l'éviter. C'est aussi précisément pour ça que les guerres sont déclenchées exclusivement par des gens qui resteront bien à l'abri et ne mettront pas un pied sur le champ de bataille. C'est malheureux mais c'était à prévoir.

a écrit : Les nazis ont commencé la BlitzKrieg en bombardant les populations civiles de Coventry. C'était aussi un centre de fabrication d'armes, mais le but principal, conseillé par des psycho-sociologues, était psychologique: semer la panique parmi la population, qui était loin d'être unanime pour mener une guerre contre l'Allemagne.
La méthode était systématique: une rangée parallèle bombardant tout, puis revenant à 90° pour recommencer, contre une défense anti-aérienne impuissante (pas un seul avion n'a été abattu). Ils espéraient semer l'anarchie.
Le résultat a été exactement inverse: tout le monde s'est soudé, particulièrement parce que dès le lendemain Churchill et le Roi lui-même rendaient visite à la ville.
C'était sous-estimer l'avantage du système monarchique, lorsque le Roi est aimé, et le sentiment patriotique des Britanniques. Un Président de la République élu pour quelques années ne peut être un tel symbole.
Malgré une certaine répugnance, la Royal Air Force a commencé alors, et alors seulement, à bombarder des villes allemandes.
Enfin entrés en guerre, lorsqu'ils voyaient leurs intérêts économiques menacés, les Américains ont fait encore plus fort, sans aucune pitié; une ville comme Pzorheim a été détruite au point que des décombres on a fait une colline, avant de la reconstruire entièrement; il y a eu aussi Hambourg, Dresde...
Le haut commandement militaire britannique savait, la veille, qu'une opération se préparait, mais croyait que ce serait sur Londres; ce n'est que dans la soirée qu'il a appris que c'était Coventry. Il s'est gardé de prévenir les intéressés, cela aurait révéler qu'ils savaient décoder les messages allemands.
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Quelques infos intéressantes dans ton commentaire, mais in commence sur un contresens. La blitzkrieg, systématisation d'une tactique, n'a strictement rien à voir avec des bombardements stratégiques, ce sont deux pans radicalement différents de la guerre.

a écrit : En même temps, c'était la Guerre, quand une ville est occupé par l'ennemi on bombarde, c'est plus facile que de faire le tri et plus rapide aussi. Je suis contre la Guerre mais malheureusement on ne vivra jamais dans un monde en Paix :( Et pourtant depuis les débuts de l humanité, aussi incroyable que cela puisse paraître il y a eu quelques dizaines d'années seulement ou il n'y a eu aucune guerre.

a écrit : Quelques infos intéressantes dans ton commentaire, mais in commence sur un contresens. La blitzkrieg, systématisation d'une tactique, n'a strictement rien à voir avec des bombardements stratégiques, ce sont deux pans radicalement différents de la guerre. Je me suis relu: où ai-je mélangé "tactique" et "stratégie"? Où serait un contresens?
En allemand, "Krieg" signifie "la guerre" en général (mauvais jeu de mots), et "Blitz" "éclair" ou "foudre". Une traduction pourrait être "guerre foudroyante". Les victimes n'ont guère (encore un mauvais jeu de mots) le temps de discuter des subtilités linguistiques de l'art polémistique.

a écrit : Les nazis ont commencé la BlitzKrieg en bombardant les populations civiles de Coventry. C'était aussi un centre de fabrication d'armes, mais le but principal, conseillé par des psycho-sociologues, était psychologique: semer la panique parmi la population, qui était loin d'être unanime pour mener une guerre contre l'Allemagne.
La méthode était systématique: une rangée parallèle bombardant tout, puis revenant à 90° pour recommencer, contre une défense anti-aérienne impuissante (pas un seul avion n'a été abattu). Ils espéraient semer l'anarchie.
Le résultat a été exactement inverse: tout le monde s'est soudé, particulièrement parce que dès le lendemain Churchill et le Roi lui-même rendaient visite à la ville.
C'était sous-estimer l'avantage du système monarchique, lorsque le Roi est aimé, et le sentiment patriotique des Britanniques. Un Président de la République élu pour quelques années ne peut être un tel symbole.
Malgré une certaine répugnance, la Royal Air Force a commencé alors, et alors seulement, à bombarder des villes allemandes.
Enfin entrés en guerre, lorsqu'ils voyaient leurs intérêts économiques menacés, les Américains ont fait encore plus fort, sans aucune pitié; une ville comme Pzorheim a été détruite au point que des décombres on a fait une colline, avant de la reconstruire entièrement; il y a eu aussi Hambourg, Dresde...
Le haut commandement militaire britannique savait, la veille, qu'une opération se préparait, mais croyait que ce serait sur Londres; ce n'est que dans la soirée qu'il a appris que c'était Coventry. Il s'est gardé de prévenir les intéressés, cela aurait révéler qu'ils savaient décoder les messages allemands.
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Petite correction : ce n'est pas la blitzkrieg mais le blitz qui a lieu au Royaume-Uni.
Le blitz ne consistait qu'en des bombardements tandis que la blitzkrieg mêlait attaques aériennes et attaques d'infanterie mécanisée.

a écrit : Il a notamment fait bombarder les villes françaises de Rennes, Vannes, Lannion, Saint-Malo, Morlaix, Saint-Brieuc, Nantes, Saint-Nazaire, Lorient, Brest, Royan, Rouen, Caen, Vannes, Evreux, Le Havre, Nantes, etc. Non, citation de Wikipedia:
"En 1944, Churchill inquiet de l'évolution de l'opinion française touchée par la propagande de Vichy et averti par la résistance française exaspérée par les destructions touchant les villes et le nombre de victimes civiles, demande à Eisenhower de réduire les bombardements au minimum, mais reçoit une fin de non-recevoir."
fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_strat%C3%A9giques_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale
#La_France_sous_les_bombardements_alli.C3.A9s

a écrit : Petite correction : ce n'est pas la blitzkrieg mais le blitz qui a lieu au Royaume-Uni.
Le blitz ne consistait qu'en des bombardements tandis que la blitzkrieg mêlait attaques aériennes et attaques d'infanterie mécanisée.
Les Britanniques n'utilisent que le terme "Blitzkrieg", et l'intérêt de la distinction m'échappe; il n'y a évidemment jamais eu d'attaque d'infanterie ni de chars sur leur sol lors de la WWII (îles anglo-normandes exceptées).
Anecdote connexe: les ressortissants allemands présents sur le sol britannique lors de la déclaration de guerre ont été internés sur l'île de Man. Hôtels de luxe réquisitionnés, plages privées, mieux nourris que l'ensemble de la population, grillages même pas surveillés... certains s'y sont tellement plu qu'ils y sont restés et y ont fait souche.

Comme on dit, l'Histoire est écrite par les vainqueurs : on se souviendra toujours plus des horreurs commises par les nazis que celles des Alliés (britanniques, américains ou russes).

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android

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À lire les commentaires on a l'impression que tout le monde est choqué. C'était la guerre. Totale, psychologie, aérienne; tout ce qui pouvait aider à la victoire était pris en compte. Comment peut on espérer autre chose pendant des moments comme ça. Les témoignages des anciens combatants sont édifiants.
Le Blitz n'était pas très propre non plus (et ce n'est rien comparé à ce qu'à fait l'allemagne un peu plus tard).
Si vous voulez lire des histoires sur des gentils très bons, et des méchants très vilains, je vous conseil les premiers Disney.

a écrit : Les nazis ont commencé la BlitzKrieg en bombardant les populations civiles de Coventry. C'était aussi un centre de fabrication d'armes, mais le but principal, conseillé par des psycho-sociologues, était psychologique: semer la panique parmi la population, qui était loin d'être unanime pour mener une guerre contre l'Allemagne.
La méthode était systématique: une rangée parallèle bombardant tout, puis revenant à 90° pour recommencer, contre une défense anti-aérienne impuissante (pas un seul avion n'a été abattu). Ils espéraient semer l'anarchie.
Le résultat a été exactement inverse: tout le monde s'est soudé, particulièrement parce que dès le lendemain Churchill et le Roi lui-même rendaient visite à la ville.
C'était sous-estimer l'avantage du système monarchique, lorsque le Roi est aimé, et le sentiment patriotique des Britanniques. Un Président de la République élu pour quelques années ne peut être un tel symbole.
Malgré une certaine répugnance, la Royal Air Force a commencé alors, et alors seulement, à bombarder des villes allemandes.
Enfin entrés en guerre, lorsqu'ils voyaient leurs intérêts économiques menacés, les Américains ont fait encore plus fort, sans aucune pitié; une ville comme Pzorheim a été détruite au point que des décombres on a fait une colline, avant de la reconstruire entièrement; il y a eu aussi Hambourg, Dresde...
Le haut commandement militaire britannique savait, la veille, qu'une opération se préparait, mais croyait que ce serait sur Londres; ce n'est que dans la soirée qu'il a appris que c'était Coventry. Il s'est gardé de prévenir les intéressés, cela aurait révéler qu'ils savaient décoder les messages allemands.
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Une autre anecdote sur la bataille d'Angleterre contredit tes dires
Le bombardement de population civile par les allemands fut, la première fois, une erreur

a écrit : Comme on dit, l'Histoire est écrite par les vainqueurs : on se souviendra toujours plus des horreurs commises par les nazis que celles des Alliés (britanniques, américains ou russes). En même temps, l'Axe et en particulier l'Allemagne nazie à fait quelque chose d'unique dans l'histoire de l'humanité : des génocides à l'échelle industriel. Et ça se voit particulièrement sur le front de l'Est et en Chine : tuer des civils n'est plus un moyen de gagner la guerre, mais bel et bien le but de la guerre. D'ailleurs en additionant le nombre de morts sur ces deux fronts, on obtient un chiffre de l'ordre de 40 millions de morts, soit deux tiers à trois quartts du nombre total de morts estimés de la guerre.

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a écrit : Les Britanniques n'utilisent que le terme "Blitzkrieg", et l'intérêt de la distinction m'échappe; il n'y a évidemment jamais eu d'attaque d'infanterie ni de chars sur leur sol lors de la WWII (îles anglo-normandes exceptées).
Anecdote connexe: les ressortissants allemands p
résents sur le sol britannique lors de la déclaration de guerre ont été internés sur l'île de Man. Hôtels de luxe réquisitionnés, plages privées, mieux nourris que l'ensemble de la population, grillages même pas surveillés... certains s'y sont tellement plu qu'ils y sont restés et y ont fait souche. Afficher tout
La distinction est assez simple. La Blitzkrieg (guerre éclair) est le résultat de l'excellence tactique allemande et ne se trouve que dans le domaine militaire. Elle consiste en une avancée rapide des blindés appuyés par l'aviation spécialisée dans l'attaque au sol. Les flancs sont protégés par une infanterie théoriquement mécanisée et équipée de canons antichars.
Le Blitz est une guerre purement stratégique dont le but est de saper la volonté de combattre de l'adversaire par des bombardements systématiques sans distinction entre civils et militaires.

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a écrit : Les Britanniques n'utilisent que le terme "Blitzkrieg", et l'intérêt de la distinction m'échappe; il n'y a évidemment jamais eu d'attaque d'infanterie ni de chars sur leur sol lors de la WWII (îles anglo-normandes exceptées).
Anecdote connexe: les ressortissants allemands p
résents sur le sol britannique lors de la déclaration de guerre ont été internés sur l'île de Man. Hôtels de luxe réquisitionnés, plages privées, mieux nourris que l'ensemble de la population, grillages même pas surveillés... certains s'y sont tellement plu qu'ils y sont restés et y ont fait souche. Afficher tout
Que l'intérêt de la distinction t'échappe ou non, la "Blitzkrieg" et le "Blitz" ont autant de rapport l'un avec l'autre qu'un hélicoptère avec une serviette :)

Le "blitz" concerne les campagnes de bombardement stratégique sur cibles civiles menées par la Luftwaffe après la Campagne de France, visant d'abord à préparer un éventuel débarquement puis après son abandon à essayer de faire capituler l'Angleterre par le ciblage de civils.
Les britanniques n'utilisent pas du tout le terme "Blitzkrieg" pour parler de cet épisode de la bataille d'Angleterre, je ne sais pas où tu es allé chercher ça.

La Blitzkrieg est un concept très souvent maltraité situé entre la tactique et l'art opératif exercé principalement par les allemands, regroupant les notions de rupture puis d'exploitation en profondeur d'une petite partie de front (grâce à la mobilité des forces blindées appuyées par l'artillerie mobile que représente l'aviation tactique) avec pour objectif de saisir ou détruire les lignes d'opération ennemies -ou plus globalement leurs "arrières"-

Vois-tu toujours un rapport entre les deux termes ?

a écrit : Les nazis ont commencé la BlitzKrieg en bombardant les populations civiles de Coventry. C'était aussi un centre de fabrication d'armes, mais le but principal, conseillé par des psycho-sociologues, était psychologique: semer la panique parmi la population, qui était loin d'être unanime pour mener une guerre contre l'Allemagne.
La méthode était systématique: une rangée parallèle bombardant tout, puis revenant à 90° pour recommencer, contre une défense anti-aérienne impuissante (pas un seul avion n'a été abattu). Ils espéraient semer l'anarchie.
Le résultat a été exactement inverse: tout le monde s'est soudé, particulièrement parce que dès le lendemain Churchill et le Roi lui-même rendaient visite à la ville.
C'était sous-estimer l'avantage du système monarchique, lorsque le Roi est aimé, et le sentiment patriotique des Britanniques. Un Président de la République élu pour quelques années ne peut être un tel symbole.
Malgré une certaine répugnance, la Royal Air Force a commencé alors, et alors seulement, à bombarder des villes allemandes.
Enfin entrés en guerre, lorsqu'ils voyaient leurs intérêts économiques menacés, les Américains ont fait encore plus fort, sans aucune pitié; une ville comme Pzorheim a été détruite au point que des décombres on a fait une colline, avant de la reconstruire entièrement; il y a eu aussi Hambourg, Dresde...
Le haut commandement militaire britannique savait, la veille, qu'une opération se préparait, mais croyait que ce serait sur Londres; ce n'est que dans la soirée qu'il a appris que c'était Coventry. Il s'est gardé de prévenir les intéressés, cela aurait révéler qu'ils savaient décoder les messages allemands.
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Les Francais ont fait bloc derrière Clemenceau pendant la 1ere Guerre et derrière de Gaule

a écrit : Une autre anecdote sur la bataille d'Angleterre contredit tes dires
Le bombardement de population civile par les allemands fut, la première fois, une erreur
Sources?

Difficile de se tromper, le bombardement était parfaitement organisé et intentionnel.

de.wikipedia.org/wiki/Luftangriffe_auf_Coventry (j'ai corrigé une faute de frappe):

"In der Nacht vom 8. zum 9. April war Coventry erneut Ziel eines größeren Luftangriffs. Er wurde von 237 Flugzeugen geflogen, die 315 Sprengbomben und 710 Brandkanister abwarten. In der darauf folgenden Nacht wurde Coventry erneut angegriffen. Etwa 475 Menschen wurden bei diesen beiden Angriffen getötet und 700 verletzt. Bei dem Angriff wurden wieder öffentliche Gebäude wie die zentrale Polizeistation und das Warwickshire-Krankenhaus getroffen."

a écrit : Les Francais ont fait bloc derrière Clemenceau pendant la 1ere Guerre et derrière de Gaule De Gaulle mérite deux ailes. Ne pas confondre avec l'époque de Vercingétorix.
Et le bourrage de crâne "Maréchal, nous voilà!", que l'on faisait chanter aux enfants?
La collaboration était tout à fait marginale et la Résistance universelle, les documents le prouvent sans doute, mais j'aimerais les voir... ;-)

a écrit : De Gaulle mérite deux ailes. Ne pas confondre avec l'époque de Vercingétorix.
Et le bourrage de crâne "Maréchal, nous voilà!", que l'on faisait chanter aux enfants?
La collaboration était tout à fait marginale et la Résistance universelle, les documents le prouvent sans doute, mais j'aimerais les voir... ;-)
Là on est d'accord, dans le genre mythe on fait difficilement pire que "tout le monde était derrière De Gaulle" x)

Comme dans beaucoup de pays, on peut schématiser en : 5% de collabos, 5% de résistants et 90% de gens qui ne cherchaient qu'à survivre. Aucune conclusion possible en faveur d'une France résistante comme d'une France collabo.