Les sondes spatiales vénusiennes russes Vénéra 9 à 12 n'ont pas pu faire toutes leurs photos à cause de capuchons d'objectifs coincés. Pour Vénéra 14, le capuchon s'est éjecté, mais est tombé pile là où le bras chargé de mesurer la compressibilité du sol vénusien allait mesurer...celle du capuchon !
Ces sondes étaient conçues pour résister à des températures de 470 °C et une pression près de 100 fois plus forte que sur Terre.
Commentaires préférés (3)
quand ça veut pas...
L’anecdote que j’ai le plus retenu sur les sondes vénera, est qu’elles se séparaient de leur parachute à 50 km d’altitude : à partir de ce niveau l’atmosphère de Vénus est tellement dense qu’un simple aérofrein suffit pour les faire atterrir en relative douceur.
En fait, un humain pourrait atterrir en chute libre sans parachute sur Vénus à la même vitesse qu’il atterrit sur Terre avec un parachute (si on met de côté le tout petit problème de survivre dans des telles conditions d’acidité/temperature/pression) :-)
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quand ça veut pas...
Lire le déroulé de l'ensemble des missions Venera sur wikipédia est intéressant. Ils se sont vraiment acharnés afin de recueillir des données et même des images, les conditions étant tellement dantesques (les sondes devenaient inutilisables au bout de quelques secondes/minutes, certaines dans l'atmosphère, d'autres ayant réussi à toucher le sol). Ils sont allé jusqu'à la mission Venera 17 je crois.
Même si ces missions ont connu quelques péripéties, elles restent majoritairement des succès par le nombre de données qu'elles ont pu envoyer, tant avant ou après leur atterrissage (avenusage?).
Par exemple, Venusa 9 et 10 ont pu envoyer des photos grâce à leur seconde caméra...
A noter que les sondes étaient envoyées par paire à quelques jours d'intervalle, ce qui peut expliquer que des erreurs aient pu concerner plusieurs modèles :
- Venusa 9 et 10 en juin 1975
- Venusa 11 et 12 en septembre 1978
- Venusa 13 et 14 en oct/nov 1981
Pour + d'infos, préférez cette source qui traite de l’intégralité des sondes Verena et pas que de la #9 :
fr.wikipedia.org/wiki/Programme_Venera
Qu'est-ce qui explique que la pression soit si élevée sur Vénus ?
L’anecdote que j’ai le plus retenu sur les sondes vénera, est qu’elles se séparaient de leur parachute à 50 km d’altitude : à partir de ce niveau l’atmosphère de Vénus est tellement dense qu’un simple aérofrein suffit pour les faire atterrir en relative douceur.
En fait, un humain pourrait atterrir en chute libre sans parachute sur Vénus à la même vitesse qu’il atterrit sur Terre avec un parachute (si on met de côté le tout petit problème de survivre dans des telles conditions d’acidité/temperature/pression) :-)
est-ce que Philippe ne peut pas ajouter un bouton "je n'ai rien compris !"
bah ! avec tout ces nombreux bouchons...
après plusieurs relectures, je n'arrive toujours pas à les localiser. surtout quand il n'y a aucune image pour s'en faire une idée.
De plus l’atmosphère y est bien plus volumineuse parce qu’il n’y a pas de mécanisme pour absorber les gaz (exemples sur Terre: végétation, tectonique des plaques , etc).
Donc plus d’atmosphère, atmosphère plus lourde = plus de poids = plus de pression.
L’atmosphère de Vénus est très difficile, et remplie d’acide, donc les sondes Vénéra avaient ces protections devant leurs objectifs photos durant leur descente.
Dans plusieurs cas, les sondes ont bien réussi à toucher le sol (ce qui est un exploit) mais les protections ne sont pas pas éjectées de devant l’appareil photo, qui n’a donc pas pu prendre de photographie. Heureusement il y avait souvent un 2e appareil en backup.
Dans le cas d’une des sondes, la protection s’est bien éjectée et est tombée par terre comme prévu, l’appareil photo a bien fonctionné. Seulement voilà, l’ironie c’est que quand la sonde a voulu déployer son petit bras mécanique (qui devait être utilisé pour voir si le sol était mou), les scientifiques se sont rendus compte que la pointe du bras tombait juste sur la protection qui était tombée au sol. Le bras n’a donc pas pu toucher le sol directement et n’a pas pu mesurer si le sol était mou (le bras était simple et ne pouvait pas être déplacé ailleurs).
Quand on arrive dans l'eau, c'est un amerrissage
Mais pourquoi "alunissage", alors ?
Il me semble qu'on ne parle d'alunissage que depuis le 1er alunissage habité. Il serait donc cohérent de penser qu'on s'embête pas à inventer un nouveau mot pour chaque planète où une sonde a atterri.
D'un autre côté je doute qu'on parlera "d'amarsissage" quand on foulera le pied sur Mars, par commodité.
Je pense que c’est plus simple de s’en tenir à la page Wikipedia non ? Je la cite texto:
Le mot « alunissage » est un néologisme attesté dès 1921, signifiant « se poser sur la surface de la Lune ». Ce terme est construit par extrapolation d'une étymologie erronée du terme « atterrir », compris comme « se poser sur la planète Terre » alors qu’il signifie initialement « se poser sur la terre ferme, sur le sol », par opposition à « amerrir » qui signifie « se poser sur la mer, à la surface de l'eau ». L’utilisation de ce néologisme spécifique à la Lune n'a pas donné lieu à la création d'autres termes spécifiques aux autres astres sur lesquels des sondes spatiales se sont posées, tels que « amarsissage » sur Mars (quoique donné, parfois par plaisanterie, lors de l'arrivée de Curiosity sur la planète rouge) ou « avénussissage » sur Vénus, voire un futur et hypothétique « a-Kepler-186 f-issage ».
Les termes « alunir » et « alunissage » ne sont pas acceptés par l’Académie française et par l’Académie des sciences, pour lesquelles il est préférable d’employer les termes « atterrir » et « atterrissage ». De même, le répertoire terminologique publié au journal officiel français le 22 septembre 2000 précise la définition d’« atterrissage » : « action de poser un engin aérospatial sur le sol d’un astre. ». Le dictionnaire de spatiologie rédigé par le CNES et le CILF indique que le terme alunissage est à proscrire. Cette recommandation est reprise par différents dictionnaires.