Non, ce n'est pas "à cause du Réchauffement Climatique", mais d'un apport bien moindre en eau douce (division par 3), très principalement par le fleuve Jordain, lui même transitant par le Lac de Tiberiade.

Dans les années 50, 60, 70 et 80, les pays riverains de ce fleuve (Syrie, Jordanie Israël et Liban), ont construit des infrastructures hydrauliques destinées à irriguer leurs cultures. Toute la rive Orientale du fleuve (donc, du côté Jordanien), est dépendante de ces eaux, pour produire fruits et légumes, par exemple.

Les Syriens ont fait de même, à l'Est du plateau du Golan.

Les Israéliens avaient également construit (1963-65), le Kineret-Neguev Conduit, afin de pomper de l'eau douce dans le Lac de Tibériade, et la conduire vers la vallée côtière, puis le désert du Sud. Dans les années 60, cette conduite fournissait 30% des besoins en eau du Pays. Depuis maintenant quelques années, cet usage n'est plus nécessaire, car ceci a été remplacé par des usines de déssalement d'eau de mer, moins énergivores et plus efficaces. La fourniture d'eau depuis ce lac a été diminué de 95%, et il sert même actuellement comme barrage de stockage, aux moments de surproduction d'eau de mer déssalée. Le Kineret Neguev Conduit, peut fonctionner dans les deux sens, dans sa partie Septentrionale.

La baisse du niveau de la Mer Morte, (de par ce manque d'apport d'eau douce) conduit à des effondrement du sol, aux abords de celle-ci.

Afin de remédier à cette baisse de niveau, il a été proposé plusieurs solutions, comme celle de construire une canalisation souterraine depuis la rive Méditerranéenne au Nord d'Israël, puis de verser les eaux salées dans le Jourdain, en aval du Lac de Tiberiade. De là, au travers du Jourdain, elles alimenteraient la Mer Morte.

Un autre projet des années 80, consistait a construire une canalisation depuis Ashkélon (rive Méditerranéenne Israélienne), de passer au Sud de la Cisjordanie, puis rejoindre la Mer Morte par la rive Sud-Ouest de la Mer Morte. À la paire de compenser le manque d'apport d'eau douce, cette eau de la Méditerranéenne aurait permis de créer des bassins d'élevage de poissons, de refroidir un réacteur nucléaire civil, dont l'électricité aurait servi pour une usine de déssalement (en plein désert), pour fournie de l'eau potable aux populations et irriguer des cultures. C'était économiquement viable dans les années 80... aujourd'hui, non.

Il y a une décennie, il s'est également proposé de construire un canal entre Aqaba (rive Jordanienne de la Mer Rouge) et la Mer Morte. Le dénivelé aurait permis de construire un barrage hydroélectrique, alimentant une usine déssalement. Il aurait permis d'abreuver les populations riveraines (Jordaniennes, Israéliennes et Palestiniennes de Cisjordanie) et d'augmenter sensiblement les cultures vivrières que la jordanie a besoin. Le grand point d'interrogation est si les eaux de la Mer Rouge et de la Mer Morte sont "compatibles" et ne vont pas créer plus de problèmes que de solutions. Il ne faut pas oublier que dans l'extrême Sud de la Mer Morte, se situent des bassins d'extraction de divers sels utilisés en industrie. Modifier la composition des eaux de ce lac salé, pourrait tuer cette activité.
De plus, ce projet a un coût financier astronomique, et ne se construit pas "en quelques jours". De plus, trouver les Fonds financiers escomptés, n'a pas été possible.

C'est ni à cause du réchauffement climatique ni à cause de l'évaporation de l'eau.

C'est pas le point le plus bas "de la terre" (qui serait la fond de la fosse des mariannes) mais plutôt les "plus basses terres émergées" par exemple.

Et une altitude ne s'amenuise pas, elle diminue, elle baisse. S'amenuiser c'est s'amincir, devenir plus fin.

Commentaire supprimé L'anecdote n'est pas factuellement fausse en soi, car quand bien même l'Humain ne prélèverait ni un litre d'eau sur tout le bassin versant du Jourdain, son niveau baisserait quand même...
Alors, certes, ce ne serait pas dans la proportion de 34 mètres sur les 45 dernières années, mais les activités humaine ont grandement accéléré le processus.

Bien je me suis gardé d'avancer des pourcentages de la responsabilité anthropique et naturelle (Climatique), car ceci est très difficilement quantifiable.

J'ai par ailleurs regretté à postériori, d'avoir écrit la toute première phrase de mon premier paragraphe de forme aussi binaire et incisive, car ensuite, je n'ai pu que constater qu'elle a été interprétée comme quoi le Réchauffement/Changement/Dérèglement Climatique n'existe pas.... Or, le cas précis du Jourdain/Mer Morte est une chose ponctuelle et locale, qui n'en fait pas une généralité à l'échelle Continentale ou mondiale.

Et en dernier point: il n'est pas toujours facile d'arriver à maîtriser un sujet jusque dans ses moindres détails, quand quelqu'un décide de rédiger une anecdote (je n'en suis pas l'auteur).
De plus, bien plus d'une anecdote de SCMB, n'est pas un aboutissement en soi, mais est un début pour parler d'un sujet ou plusieurs, de débattre, etc... et donc d'être une source de curiosité, d'acquisition de connaissances, etc...

Non, ce n'est pas "à cause du Réchauffement Climatique", mais d'un apport bien moindre en eau douce (division par 3), très principalement par le fleuve Jordain, lui même transitant par le Lac de Tiberiade.

Dans les années 50, 60, 70 et 80, les pays riverains de ce fleuve (Syrie, Jordanie Israël et Liban), ont construit des infrastructures hydrauliques destinées à irriguer leurs cultures. Toute la rive Orientale du fleuve (donc, du côté Jordanien), est dépendante de ces eaux, pour produire fruits et légumes, par exemple.

Les Syriens ont fait de même, à l'Est du plateau du Golan.

Les Israéliens avaient également construit (1963-65), le Kineret-Neguev Conduit, afin de pomper de l'eau douce dans le Lac de Tibériade, et la conduire vers la vallée côtière, puis le désert du Sud. Dans les années 60, cette conduite fournissait 30% des besoins en eau du Pays. Depuis maintenant quelques années, cet usage n'est plus nécessaire, car ceci a été remplacé par des usines de déssalement d'eau de mer, moins énergivores et plus efficaces. La fourniture d'eau depuis ce lac a été diminué de 95%, et il sert même actuellement comme barrage de stockage, aux moments de surproduction d'eau de mer déssalée. Le Kineret Neguev Conduit, peut fonctionner dans les deux sens, dans sa partie Septentrionale.

La baisse du niveau de la Mer Morte, (de par ce manque d'apport d'eau douce) conduit à des effondrement du sol, aux abords de celle-ci.

Afin de remédier à cette baisse de niveau, il a été proposé plusieurs solutions, comme celle de construire une canalisation souterraine depuis la rive Méditerranéenne au Nord d'Israël, puis de verser les eaux salées dans le Jourdain, en aval du Lac de Tiberiade. De là, au travers du Jourdain, elles alimenteraient la Mer Morte.

Un autre projet des années 80, consistait a construire une canalisation depuis Ashkélon (rive Méditerranéenne Israélienne), de passer au Sud de la Cisjordanie, puis rejoindre la Mer Morte par la rive Sud-Ouest de la Mer Morte. À la paire de compenser le manque d'apport d'eau douce, cette eau de la Méditerranéenne aurait permis de créer des bassins d'élevage de poissons, de refroidir un réacteur nucléaire civil, dont l'électricité aurait servi pour une usine de déssalement (en plein désert), pour fournie de l'eau potable aux populations et irriguer des cultures. C'était économiquement viable dans les années 80... aujourd'hui, non.

Il y a une décennie, il s'est également proposé de construire un canal entre Aqaba (rive Jordanienne de la Mer Rouge) et la Mer Morte. Le dénivelé aurait permis de construire un barrage hydroélectrique, alimentant une usine déssalement. Il aurait permis d'abreuver les populations riveraines (Jordaniennes, Israéliennes et Palestiniennes de Cisjordanie) et d'augmenter sensiblement les cultures vivrières que la jordanie a besoin. Le grand point d'interrogation est si les eaux de la Mer Rouge et de la Mer Morte sont "compatibles" et ne vont pas créer plus de problèmes que de solutions. Il ne faut pas oublier que dans l'extrême Sud de la Mer Morte, se situent des bassins d'extraction de divers sels utilisés en industrie. Modifier la composition des eaux de ce lac salé, pourrait tuer cette activité.
De plus, ce projet a un coût financier astronomique, et ne se construit pas "en quelques jours". De plus, trouver les Fonds financiers escomptés, n'a pas été possible.

Point émergé* le plus bas de la Terre, pour ceux qui, comme moi, n'avaient rien compris.

C'est ni à cause du réchauffement climatique ni à cause de l'évaporation de l'eau.

C'est pas le point le plus bas "de la terre" (qui serait la fond de la fosse des mariannes) mais plutôt les "plus basses terres émergées" par exemple.

Et une altitude ne s'amenuise pas, elle diminue, elle baisse. S'amenuiser c'est s'amincir, devenir plus fin.

Sur place c est très triste de voir chaque année un mètre de plus sans eau

Epoxy a écrit : Non, ce n'est pas "à cause du Réchauffement Climatique", mais d'un apport bien moindre en eau douce (division par 3), très principalement par le fleuve Jordain, lui même transitant par le Lac de Tiberiade.

Dans les années 50, 60, 70 et 80, les pays riverains de ce fleuve (Syrie, Jordanie Israël et Liban), ont construit des infrastructures hydrauliques destinées à irriguer leurs cultures. Toute la rive Orientale du fleuve (donc, du côté Jordanien), est dépendante de ces eaux, pour produire fruits et légumes, par exemple.

Les Syriens ont fait de même, à l'Est du plateau du Golan.

Les Israéliens avaient également construit (1963-65), le Kineret-Neguev Conduit, afin de pomper de l'eau douce dans le Lac de Tibériade, et la conduire vers la vallée côtière, puis le désert du Sud. Dans les années 60, cette conduite fournissait 30% des besoins en eau du Pays. Depuis maintenant quelques années, cet usage n'est plus nécessaire, car ceci a été remplacé par des usines de déssalement d'eau de mer, moins énergivores et plus efficaces. La fourniture d'eau depuis ce lac a été diminué de 95%, et il sert même actuellement comme barrage de stockage, aux moments de surproduction d'eau de mer déssalée. Le Kineret Neguev Conduit, peut fonctionner dans les deux sens, dans sa partie Septentrionale.

La baisse du niveau de la Mer Morte, (de par ce manque d'apport d'eau douce) conduit à des effondrement du sol, aux abords de celle-ci.

Afin de remédier à cette baisse de niveau, il a été proposé plusieurs solutions, comme celle de construire une canalisation souterraine depuis la rive Méditerranéenne au Nord d'Israël, puis de verser les eaux salées dans le Jourdain, en aval du Lac de Tiberiade. De là, au travers du Jourdain, elles alimenteraient la Mer Morte.

Un autre projet des années 80, consistait a construire une canalisation depuis Ashkélon (rive Méditerranéenne Israélienne), de passer au Sud de la Cisjordanie, puis rejoindre la Mer Morte par la rive Sud-Ouest de la Mer Morte. À la paire de compenser le manque d'apport d'eau douce, cette eau de la Méditerranéenne aurait permis de créer des bassins d'élevage de poissons, de refroidir un réacteur nucléaire civil, dont l'électricité aurait servi pour une usine de déssalement (en plein désert), pour fournie de l'eau potable aux populations et irriguer des cultures. C'était économiquement viable dans les années 80... aujourd'hui, non.

Il y a une décennie, il s'est également proposé de construire un canal entre Aqaba (rive Jordanienne de la Mer Rouge) et la Mer Morte. Le dénivelé aurait permis de construire un barrage hydroélectrique, alimentant une usine déssalement. Il aurait permis d'abreuver les populations riveraines (Jordaniennes, Israéliennes et Palestiniennes de Cisjordanie) et d'augmenter sensiblement les cultures vivrières que la jordanie a besoin. Le grand point d'interrogation est si les eaux de la Mer Rouge et de la Mer Morte sont "compatibles" et ne vont pas créer plus de problèmes que de solutions. Il ne faut pas oublier que dans l'extrême Sud de la Mer Morte, se situent des bassins d'extraction de divers sels utilisés en industrie. Modifier la composition des eaux de ce lac salé, pourrait tuer cette activité.
De plus, ce projet a un coût financier astronomique, et ne se construit pas "en quelques jours". De plus, trouver les Fonds financiers escomptés, n'a pas été possible. Afficher tout Merci pour ta précision à l’inverse de Guest avec sa source qui ne coïncide en rien avec son anecdote

Titing a écrit : Merci pour ta précision à l’inverse de Guest avec sa source qui ne coïncide en rien avec son anecdote Merci.
Ton commentaire me permet d'ailleurs de rectifier un erreur que j'ai écrite dans le précédent: les apports en eau douce, n'ont pas été diminué par trois...mais par plus de 90%, de par les prélèvements des pays riverains, depuis les années 50 à 60. Les apports en eau du Jordain, étaient de l'ordre de 1,2 Milliard de M3 annuels, et ne sont actuellement plus que de l'ordre de 100 millions.

Il se trouve sur le Net, plusieurs liens affirmant que "à cause du Réchauffement Climatique", etc... sans pour autant apporter d'arguments.
En 1930, le niveau de la Mer Morte était à la côte -390. En 1980, il était de -400. Les prélèvents en eau sont de plus en plus importants...car la population des pays environnants est en croissance constante: Jordanie et Israël: multiplication par 12, depuis 1950. Syrie, multiplication par cinq. La consommation en eau de la population Palestinienne de Cisjordanie, est en passe d'avoir décuplé entre 1967 et aujourd'hui, etc.. C'est tout le monde riverain, qui a provoqué cette baisse du niveau de 35 mètres, durant les 4 dernières décennies.

De l'évaporation naturelle ? Elle a toujours existé.
Faut- il pour autant se préoccuper pour le niveau de la Mer Morte ? Son niveau a été bien plus haut...et bien plus bas.

Au vu des commentaires et de la source, je pense que cette anecdote devrait être réécrite voir supprimée.
La source parle bien du fait qu'il s'agisse du point le plus bas mais ne parle pas du réchauffement climatique.

Epoxy a écrit : Non, ce n'est pas "à cause du Réchauffement Climatique", mais d'un apport bien moindre en eau douce (division par 3), très principalement par le fleuve Jordain, lui même transitant par le Lac de Tiberiade.

Dans les années 50, 60, 70 et 80, les pays riverains de ce fleuve (Syrie, Jordanie Israël et Liban), ont construit des infrastructures hydrauliques destinées à irriguer leurs cultures. Toute la rive Orientale du fleuve (donc, du côté Jordanien), est dépendante de ces eaux, pour produire fruits et légumes, par exemple.

Les Syriens ont fait de même, à l'Est du plateau du Golan.

Les Israéliens avaient également construit (1963-65), le Kineret-Neguev Conduit, afin de pomper de l'eau douce dans le Lac de Tibériade, et la conduire vers la vallée côtière, puis le désert du Sud. Dans les années 60, cette conduite fournissait 30% des besoins en eau du Pays. Depuis maintenant quelques années, cet usage n'est plus nécessaire, car ceci a été remplacé par des usines de déssalement d'eau de mer, moins énergivores et plus efficaces. La fourniture d'eau depuis ce lac a été diminué de 95%, et il sert même actuellement comme barrage de stockage, aux moments de surproduction d'eau de mer déssalée. Le Kineret Neguev Conduit, peut fonctionner dans les deux sens, dans sa partie Septentrionale.

La baisse du niveau de la Mer Morte, (de par ce manque d'apport d'eau douce) conduit à des effondrement du sol, aux abords de celle-ci.

Afin de remédier à cette baisse de niveau, il a été proposé plusieurs solutions, comme celle de construire une canalisation souterraine depuis la rive Méditerranéenne au Nord d'Israël, puis de verser les eaux salées dans le Jourdain, en aval du Lac de Tiberiade. De là, au travers du Jourdain, elles alimenteraient la Mer Morte.

Un autre projet des années 80, consistait a construire une canalisation depuis Ashkélon (rive Méditerranéenne Israélienne), de passer au Sud de la Cisjordanie, puis rejoindre la Mer Morte par la rive Sud-Ouest de la Mer Morte. À la paire de compenser le manque d'apport d'eau douce, cette eau de la Méditerranéenne aurait permis de créer des bassins d'élevage de poissons, de refroidir un réacteur nucléaire civil, dont l'électricité aurait servi pour une usine de déssalement (en plein désert), pour fournie de l'eau potable aux populations et irriguer des cultures. C'était économiquement viable dans les années 80... aujourd'hui, non.

Il y a une décennie, il s'est également proposé de construire un canal entre Aqaba (rive Jordanienne de la Mer Rouge) et la Mer Morte. Le dénivelé aurait permis de construire un barrage hydroélectrique, alimentant une usine déssalement. Il aurait permis d'abreuver les populations riveraines (Jordaniennes, Israéliennes et Palestiniennes de Cisjordanie) et d'augmenter sensiblement les cultures vivrières que la jordanie a besoin. Le grand point d'interrogation est si les eaux de la Mer Rouge et de la Mer Morte sont "compatibles" et ne vont pas créer plus de problèmes que de solutions. Il ne faut pas oublier que dans l'extrême Sud de la Mer Morte, se situent des bassins d'extraction de divers sels utilisés en industrie. Modifier la composition des eaux de ce lac salé, pourrait tuer cette activité.
De plus, ce projet a un coût financier astronomique, et ne se construit pas "en quelques jours". De plus, trouver les Fonds financiers escomptés, n'a pas été possible. Afficher tout J'y suis allé fin août dernier, juste avant le début du conflit et je confirme tout ces dires.

C'est une région magnifique, par contre j'ai eu un 51 degrés ressentis des 10h du matin, c'était insoutenable, et je suis "habitué" aux 40-45 de Madrid/Séville ces dernières années.

C'est une région très complexe niveau géopolitique, tout le monde rejette la faute sur son voisin.

Commentaire supprimé L'anecdote n'est pas factuellement fausse en soi, car quand bien même l'Humain ne prélèverait ni un litre d'eau sur tout le bassin versant du Jourdain, son niveau baisserait quand même...
Alors, certes, ce ne serait pas dans la proportion de 34 mètres sur les 45 dernières années, mais les activités humaine ont grandement accéléré le processus.

Bien je me suis gardé d'avancer des pourcentages de la responsabilité anthropique et naturelle (Climatique), car ceci est très difficilement quantifiable.

J'ai par ailleurs regretté à postériori, d'avoir écrit la toute première phrase de mon premier paragraphe de forme aussi binaire et incisive, car ensuite, je n'ai pu que constater qu'elle a été interprétée comme quoi le Réchauffement/Changement/Dérèglement Climatique n'existe pas.... Or, le cas précis du Jourdain/Mer Morte est une chose ponctuelle et locale, qui n'en fait pas une généralité à l'échelle Continentale ou mondiale.

Et en dernier point: il n'est pas toujours facile d'arriver à maîtriser un sujet jusque dans ses moindres détails, quand quelqu'un décide de rédiger une anecdote (je n'en suis pas l'auteur).
De plus, bien plus d'une anecdote de SCMB, n'est pas un aboutissement en soi, mais est un début pour parler d'un sujet ou plusieurs, de débattre, etc... et donc d'être une source de curiosité, d'acquisition de connaissances, etc...

Daviv a écrit : J'y suis allé fin août dernier, juste avant le début du conflit et je confirme tout ces dires.

C'est une région magnifique, par contre j'ai eu un 51 degrés ressentis des 10h du matin, c'était insoutenable, et je suis "habitué" aux 40-45 de Madrid/Séville ces dernières années.<br />
C'est une région très complexe niveau géopolitique, tout le monde rejette la faute sur son voisin. Afficher tout Cette mer morte est alimentée par le Jourdain dont le débit est très largement détourné pour les besoins des pays riverains, notamment Israël et la Jordanie.
Ce n’est bien évidement pas la seule cause mais ne pas l’évoquer amène à de grossières erreurs

Petit hors sujet. Je suis allé à la Réunion en 1993. Les coraux étaient en train de disparaître. On nous a expliqué que, les écoulements de lave ayant toujours lieu du côté opposé de l’île, celle-ci basculait progressivement, remontant les coraux au niveau de la surface de l’eau du côté se redressant.
Et puis, il y a quelques mois, j’ai entendu quelqu’un expliquer à la télé que c’était dû au réchauffement climatique.

Inspecteur Juve a écrit : Petit hors sujet. Je suis allé à la Réunion en 1993. Les coraux étaient en train de disparaître. On nous a expliqué que, les écoulements de lave ayant toujours lieu du côté opposé de l’île, celle-ci basculait progressivement, remontant les coraux au niveau de la surface de l’eau du côté se redressant.
Et puis, il y a quelques mois, j’ai entendu quelqu’un expliquer à la télé que c’était dû au réchauffement climatique. Afficher tout On t'as expliqué qu'une montagne de plus de 7000m basculait sous le poids de la lave ?

L'endommagement des récifs coralliens de la réunion est dû au tourisme, à une activité humaine trop importante, à la mauvaise gestion des eaux usées, la mauvaise gestion des eaux de pluies et le manque d'informations du public a priori.

www.eaureunion.fr/fileadmin/user_upload/Etudes/ETUDE_01215.PDF

Aucun rapport avec le réchauffement, les états voisins pompent les sources d'approvisionnement d'eau, et donc l'eau s'avapore et n'est pas remplacée.

C'est fatiguant cette manie quasi religieuse de tout imputer au réchauffement climatique...

m3fr a écrit : Aucun rapport avec le réchauffement, les états voisins pompent les sources d'approvisionnement d'eau, et donc l'eau s'avapore et n'est pas remplacée.

C'est fatiguant cette manie quasi religieuse de tout imputer au réchauffement climatique... Fais-en une anecdote avec des sources solides ;)