Aux débuts de la téléphonie, et jusque dans les années 1950, une grande partie des lignes téléphoniques étaient des "lignes partagées" : une même ligne reliait plusieurs foyers, et n'importe quelle personne partageant la ligne pouvait décrocher son combiné et écouter la conversation de son voisin.
Ces lignes étaient particulièrement bon marché : il fallait payer un abonnement supplémentaire pour bénéficier d'une ligne privée. Leur usage perdura jusque dans les années 1970 dans certains pays, notamment aux Etats-Unis.
Commentaires préférés (3)
Ce que tu évoques ne serait pas plutôt cette image des habitants d'un même foyer qui écoutent une conversation depuis un autre poste téléphonique installé dans la même maison ?
Ressort humoristique beaucoup utilisé dans les séries, je pense par exemple à Friends, Malcolm in The Middle, The Fresh Prince of Bel Air...
À mon avis ceci résulte plutôt de la manière dont le câblage de cuivre dans la maison est réalisé plutôt qu'aux types de lignes mentionnés dans l'anecdote.
Je regarde Malcolm avec mes enfants. La série n'a pas pris une ride et ça fait toujours rire les gosses. Et effectivement, la famille a plusieurs combinés dans la maison tous reliés entre eux. Mes parents avaient la même chose à l'étage avec le téléphone à cadran et l'écouteur supplémentaire à l'arrière.
Une série d'un temps où le monde était sacrément moins coincé et finalement presque plus tolérante.
C'est tout à fait exact. Au Canada dans les campagnes jusque dans les années quatre-vingt plusieurs foyers se partageaient la même ligne téléphonique. Quand le téléphone sonnait trois coups c'était pour le voisin d'en face. Quatre coups pour le voisin d'à côté. Deux coups pour notre famille.
Et on pouvait écouter les conversations téléphoniques de tout le monde. Fallait être très très discret parce que vous imaginez que ce n'était pas permis. La mère de mon amoureuse était pas mal fouine et se permettait quelques fois qu'elle m'a dit
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Comme dans les films et les séries ok je comprends mieux
Ce que tu évoques ne serait pas plutôt cette image des habitants d'un même foyer qui écoutent une conversation depuis un autre poste téléphonique installé dans la même maison ?
Ressort humoristique beaucoup utilisé dans les séries, je pense par exemple à Friends, Malcolm in The Middle, The Fresh Prince of Bel Air...
À mon avis ceci résulte plutôt de la manière dont le câblage de cuivre dans la maison est réalisé plutôt qu'aux types de lignes mentionnés dans l'anecdote.
Tu as raison, perso ça me rappelle qu’à l’époque j’avoue que je regardais ça avec un peu d’envie.. de pouvoir décrocher de n’importe où dans la maison, de pouvoir prendre le téléphone et de l’apporter du salon jusque dans les toilettes, téléphone sous le coude, sans que le fil ne s’emmêle nulle part…
Perso, j’étais debout dans le couloir, en train de jouer à la roulette russe avec le cadran, et m’y reprendre à 2 /3 fois !
C'est pas bien d'écouter aux portes, vilain garnement! ^^
Mais sinon c'est le même principe, plusieurs abonnés partageaient le même fil, donc j'imagine que ca sonnait dans plusieurs baraques à la fois. Ca devait pas être pratique mais le téléphone coutait très cher jusqu'en l'an 2000.
"DRIIIIIING"
-Monsieur Martin?
-Non, c'est madame Dupuis Monsieur Martin c'est à coté.
-Ah désolé.
"DRIIIIING"
-Monsieur Martin?
-Non, c'est Monsieur Dubreuil, Monsieur Martin, c'est en dessous.
-Vraiment désolé!
"DRIIIIING"
-Monsieur Martin?
-Non, c'est encore madame Dupuis.
-Vous pourriez dire à monsieur Martin que madame Duvernet cherche à le joindre?
-Il est pas chez lui!
et cetera...
au passage, JMCMB :)
Madame Oleson approuve!!!
Je regarde Malcolm avec mes enfants. La série n'a pas pris une ride et ça fait toujours rire les gosses. Et effectivement, la famille a plusieurs combinés dans la maison tous reliés entre eux. Mes parents avaient la même chose à l'étage avec le téléphone à cadran et l'écouteur supplémentaire à l'arrière.
Une série d'un temps où le monde était sacrément moins coincé et finalement presque plus tolérante.
A l’époque, pour identifier le destinataire il y avait une sonnerie différente. En effet, les gens pouvaient écouter la conversation des autres en décrochant discrètement leur téléphone. Mais les gens le savaient et ne parlaient pas de sujets privés.
C'est tout à fait exact. Au Canada dans les campagnes jusque dans les années quatre-vingt plusieurs foyers se partageaient la même ligne téléphonique. Quand le téléphone sonnait trois coups c'était pour le voisin d'en face. Quatre coups pour le voisin d'à côté. Deux coups pour notre famille.
Et on pouvait écouter les conversations téléphoniques de tout le monde. Fallait être très très discret parce que vous imaginez que ce n'était pas permis. La mère de mon amoureuse était pas mal fouine et se permettait quelques fois qu'elle m'a dit
Je suis peut-être à-côté de la plaque mais je suis pas sûre de comprendre le système du nombre de coups.
Si c'est 2 coups pour le foyer A et 3 pour le foyer B, comment le foyer A sait s'il va y en avoir un suivant ? Et comment la personne qui appelle sait combien de fois ça sonne chez la personne qu'elle souhaite contacter ?
Merci de m'aider à comprendre :)
Peut être par séries de sonneries courtes suivies d'une pause un peu plus longues, un peu à l'image du Morse?
Une première salve de sonneries. Puis tu rappelles quelques secondes après. Et le bon destinataire décroche.
Si c'est une sonnerie qui se répète, il suffit d'attendre la prochaine répétition.
Ça n'a probablement pas grand chose à voir avec l'anecdote mais quand je faisait de la cb dans les années 90,avec mon appareil et sur un certain canal, je pouvais capter les conversations téléphoniques....
« A kéké les stations »