La surface de contact entre la roue d'un train et un rail est extrêmement faible : environ 1,3 cm². En théorie, elle devrait être encore plus faible, mais le poids du wagon (ou de la locomotive) déforme légèrement la roue et le rail en acier, créant une surface de contact plus importante.
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(Malgré la suite des commentaires... )
Est ce que quelqu'un peut m'expliquer vraiment basiquement ?
Le coup de la gifle aussi, du coup...
En complément, le fameux bruit "tou-toum", entendu sur les lignes classiques, est dû à un espace entre chaque rail posé (première technologie utilisée pour construire les voies), espace utile pour compenser la dilatation dudit rail lors des hausses de température. Quand la roue du train passe dans cet espace, elle descend et vient heurter le rail suivant, produisant le bruit. A 300km/h, ça peut éclater la roue du TGV. C'est pour cela que dans les lignes à grande vitesse, les rails sont soudés entre eux, supprimant cet espace inter-rail et supprimant par là même ce "tou-toum" si caractéristique. :)
Ça mérite selon moi une anecdote !
Je prends le train tous les jours et ton commentaire est très intéressant !!
questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-100018QE.htm
Mais pour les billets, c'est une perte sèche mais uniquement pour celui qui l''a gagné à la sueur de son front, pour la banque centrale, c'est tout bénef, on relance la presse et HOP c'est magique, le pognon réapparait.
Ce qui est interdit, c'est de faire des faux.
On parlait de quoi déjà? Quelle est l'andouille qui s'amuse à écraser des pièces de monnaie entre des rails et des trains?
-C'est moi! ^^
@Courge, je connais plein de trucs sur les trains, j'en ai appris ici d'ailleurs, des questions que je me posais depuis longtemps auxquelles je ne trouvais pas de réponse, sauf quand je tombais sur des spécialistes sur JMCMB, des questions? Je me ferai un plaisir de tenter d'y répondre. :)
Et en mathématiques, une ligne (un segment ici) possède une surface nulle.
Heureusement dans la réalité physique, le rail se déforme, la roue se déforme et il existe donc une "surface" de contact réel qui permet d'avoir assez de frottements pour accélérer et freiner un train.
Pour la gifle, c'est un peu plus farfelu. La force de Lorentz est la description classique de l'interaction électromagnétique et cette interaction permet à toutes les particules de se maintenir ensemble malgré le vide qui les sépare. Ainsi, au niveau microscopique, "rien ne se touche" mais les particules sont "collées" ensemble électroniquement parlant.
Donc en faisant un gros raccourci si tu gifles quelqu'un, tu ne le touches pas vraiment. Mais si tu considères cela, tu peux aussi penser que ta main n'est même pas rattachée à ton corps et donc ce n'est pas vraiment toi qui met la gifle mais je m'égare.
Pour compléter l'anecdote, dans les années 80, on disait que la surface de contact rail/roue equivalait à un timbre poste plein tarif, ou timbre rouge
JMCMB (j'adore ce site, décidément! :) )
Même le verre a une souplesse, sinon on ne pourrait pas les faire chanter!
C'est la force de frottement qu'il faut combattre qui dépend du poids de l'objet à mettre en mouvement.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Frottement#:
Mais oui si on se réfère par exemple à l'expérience simpliste de Léonard de Vinci, la force nécessaire pour déplacer une masse sur une surface donnée est indépendante de la surface de contact.
Mais cela fonctionne en faisant pas mal d'approximations (Fc constant, pas d'affaiblissement cinétique, aire réelle de contact = aire apparente, il faut négliger aussi la force d'adhésion proportionnelle à la surface de contact et on néglige aussi tout phénomène de dissipation thermique qui pourtant nous intéresse beaucoup quand on s'intéresse un peu aux frottements).
Et quand tu penses que tout ce poids, sur cette surface aussi minuscule,  à l’échelle quantique elle repose quasiment uniquement sur du vide