La surface de contact entre la roue d'un train et un rail est extrêmement faible : environ 1,3 cm². En théorie, elle devrait être encore plus faible, mais le poids du wagon (ou de la locomotive) déforme légèrement la roue et le rail en acier, créant une surface de contact plus importante.
Tous les commentaires (47)
Envisage une sphère parfaite et indéformable sur un sol parfait et indéformable. Contact ponctuel, pas de surface. Pourtant si t'essayes de la faire glisser t'auras autant de mal qu'avec un cube de même poids et matériau.
Le coefficient de frottement dépend aussi de la vitesse de déplacement mais on fait toujours des approximations pour négliger cet aspect.
Le modèle de Coulomb est ultra-simplifié et on ne l'utilise pas tel quel en industrie quand on veut véritablement modéliser des phénomènes de friction.
Sauf que dans la grande majorité des cas on l'utilise tel quel dans l'industrie. Tout est calculé à base de modèles simplifiés et de campagnes de test visant à valider les hypothèses de calculs. Parce que peu de problèmes requiert de "véritablement modéliser des phénomènes de friction". D'ailleurs quand on doit le faire on est souvent confrontés a des problèmes de convergence théorique/pratique, parce qu'on ne maitrise pas si bien que ça la théorie et encore moins la réalisation pratique.
Et puis pour concevoir un mécanisme on n'a pas besoin de s'embrasser de notions aussi complexes que celles de la mécanique quantique, de la thermodynamique, etc. Ce ne sont pas des phénomènes du même ordre que ceux de la mécanique.
En conception mécanique on se contente de caractériser un coef de friction moyen, une charge Max, et on s'assure qu'avec ces paramètres on reste dans les limites acceptables des pièces et matériaux. Et c'est valable pour le contact roue/rail d'un train.
Qu'es ce qu'on est con à 8ans hein... Enfin, j'ai survécu.